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L’économie américaine donne des signes de fragilité
Publié le mercredi 6 septembre 2017Malgré une croissance de 3% en rythme annuel et un chômage de seulement 4,4%, l’économie américaine a donné quelques signes d’essoufflement au cours des dernières semaines. Les interrogations sur une éventuelle « fin de cycle » aux Etats-Unis sont toujours présentes.
Occultés par l’escalade des tensions politiques avec la Corée du Nord, les derniers chiffres de l’économie américaine ont globalement déçu les analystes et investisseurs.
Sujets surveillés : l’emploi, l’immobilier et la géopolitique
Début septembre, « Le rapport mensuel sur l’emploi aux États-Unis n’a, de toute évidence, pas contenté les attentes des investisseurs » commente David Ganozzi, gérant du fonds Fidelity Patrimoine, avec 156.000 créations de postes en août contre 180.000 attendues.
« Aux Etats-Unis, les données restent mitigées. Le secteur de l’immobilier commence à montrer des signes de ralentissement. Les ventes de maisons neuves [ont enregistré une] baisse de 9,4% sur le mois de juillet, au plus bas depuis 7 mois » ajoute Hervé Chatot, gérant chez La Française AM.
Laurence Boone, chef économiste du Groupe Axa, souligne pour sa part qu’« Aux Etats-Unis, le sentiment s’est détérioré suite à l’escalade des tensions avec la Corée du Nord ». Celle-ci s’attend désormais à « un stimulus budgétaire minimal voire inexistant » de la part de l’administration Trump, dont les promesses de campagne en matière fiscale semblent plus que jamais lointaines.
Dans ce contexte, la Fed devrait se montrer moins offensive que prévu dans les prochains mois. « Nous réduisons nos attentes en termes de normalisation de la politique de la Réserve Fédérale et nous n’anticipons désormais plus que trois hausses de taux d’ici fin 2018, en décembre 2017 puis mars et juin 2018 » explique Laurence Boone.
La chef économiste du groupe Axa note cependant que « La Fed devrait annoncer [le 20] septembre la réduction de la taille de son bilan », ce qui pourrait avoir un impact sur le marché.
Chez BNP Paribas AM, le ton reste un peu plus optimiste au sujet de l’économie américaine. Uma Rickheeram, Directrice de la recherche crédit, remarque que « Les données économiques américaines (…), bien que mitigées, soutiennent le scénario d’une poursuite de la croissance en début de troisième trimestre. En l’absence de choc majeur, l’économie américaine devrait continuer à croître dans les 12 à 18 mois ». Le ton reste néanmoins prudent.
L’Europe toujours à l’abris des problèmes ?
Malgré les données économiques inférieures aux attentes aux Etats-Unis, les économistes et analystes restent largement positifs au sujet de l’économie européenne.
Laurence Boone résume ce sentiment en évoquant « des nuages aux Etats-Unis, du soleil en Europe » et insiste : « En comparaison [avec l’économie américaine], l’Europe se porte très bien ».
Les sujets qui inquiétaient les investisseurs il y a encore six mois semblent avoir disparu. Ainsi, « L’Italie progresse dans la résolution des problèmes de son secteur bancaire et a évité la tenue d’élections anticipées » souligne la chef économiste du groupe Axa.
De même, « La croissance de la zone euro s’installe autour de 2%, avec une inflation qui progresse très graduellement et un taux de chômage qui retourne à son niveau d’avant-crise ».
Du côté des indicateurs d’activité, « En zone euro, le PMI manufacturier s’est redressé à 57,4 points en août » souligne David Ganozzi, rejoignant son plus haut niveau depuis mai 2011 et reflétant une bonne dynamique de l’activité industrielle sur le Vieux continent.
Seul bémol pour l’économie européenne : sa monnaie, qui s’est fortement appréciée face au dollar lors des dernières semaines et pourrait désormais constituer un frein aux exportations. « La baisse du dollar menace la dynamique bénéficiaire européenne » commente ainsi Benjamin Melman, Directeur de l’allocation d’actifs chez Edmond de Rothschild AM. Selon ce dernier, « On estime ainsi que la hausse de 7% du taux de change effectif de l’euro depuis le début de l’année pourrait réduire la croissance des bénéfices de 4% au cours des prochains mois ».
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