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C'est aussi ça Sycomore...
Publié le mercredi 13 décembre 2017Sycomore AM qui gère plus de 7,5 miliards d'euros organisait dernièrement une conférence dédiée aux thématiques de l’ISR, de l’innovation et du développement durable qui lui sont chères. À cette occasion, plusieurs spécialistes ou acteurs du développement durable sont intervenus pour parler de leurs convictions.
La conférence a tout d’abord été introduite par Cyril Charlot, associé-fondateur, qui a rappelé le principe de la notation « SPICE » de Sycomore AM dans son processus de gestion ISR.
La société juge en effet l’éthique des entreprises en fonction de leur respect de cinq parties prenantes : Suppliers (fournisseurs), People (bien-être des collaborateurs), Investisseurs, Clients et Environnement (limitation des impacts environnementaux). Les entreprises bien notées selon ces critères sont éligibles à l’offre ISR de Sycomore AM, tandis que les entreprises mal notées en sont exclues.
Que sera l’entreprise de demain ?
Bertille Knuckey, Responsable de la recherche ESG et gérante chez Sycomore AM, a présenté les résultats d’une récente enquête sur « l’entreprise de demain » réalisée en collaboration avec le cabinet ViaVoice.
Parmi les chiffres cités, « 67% des dirigeants et 56% des salariés pensent que les actionnaires devraient avoir un rôle social, sociétal et environnemental » dans l’entreprise de demain.
Par ailleurs, « L’entreprise de demain sera plus humaine pour 60% des dirigeants et 54% des salariés. Néanmoins, elle ne sera pas dématérialisée : seuls 16% et 18% des dirigeants et des salariés pensent que cela sera le cas ». « Les gens veulent continuer à travailler ensemble dans un même espace » en déduit la gérante.
L’innovation en entreprise : de quoi s’agit-il ?
Christian Monjou, agrégé de l’Université, enseignant chercheur à Oxford, ancien lauréat de la Fondation Besse, est intervenu pour parler d’innovation en entreprise.
« L’innovation, c’est le fait de transférer des gestes de création artistique dans l’entreprise » a-t-il notamment expliqué, prenant appui sur des tableaux de Banksy où l’artiste détourne des tableaux déjà existants en y introduisant des nouveautés inattendues.
Tout comme ces tableaux détournés, « L’innovation ne part pas d’une page blanche (…). Innover, ça ne peut pas partir de rien. En général, l’innovation ressort du passé qu’on réinvente (…). En entreprise, on ne peut pas dire à un salarié "allez, innove !" ».
Par ailleurs, « L’innovation apparaît sous forme de destruction, comme l’avait expliqué Joseph Schumpeter » a-t-il rappelé. En somme, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Il ne s’agit pas pour autant de détruire quelque chose de simple pour le remplacer par quelque chose de complexe : « On considère souvent que l’innovation c’est la complexification d’un truc déjà existant, alors que ça peut aussi être une simplification » a souligné l’intervenant.
Trois acteurs de la production alimentaire durable
La conférence a également été l’occasion de donner la parole à trois dirigeants d’entreprises actives dans le domaine de l’agro-alimentaire durable.
Christophe Château, directeur de la communication, du développement durable et du marketing corporate de Bonduelle, a souligné que son entreprise « sécurise les producteurs sur les revenus qu’ils toucheront » dans l’idée d’une vision durable et du respect de ses fournisseurs.
Nicolas Chabanne, créateur de La Marque du Consommateur, raconte : « Au départ on s’est fait connaître avec les fruits et légumes moches. Maintenant, on fait une brique de lait qui permet aux éleveurs de vivre réellement de leur métier au lieu de perdre de l’argent à cause de la pression des prix ». Le produit, qui n’est poussé par aucune publicité, est un peu plus cher que ses concurrents mais son succès est au rendez-vous avec déjà 27 millions de briques de lait vendues en France.
Emmanuel Vasseneix, PDG chez LSDH (La Laiterie de Saint Denis de l'Hôtel), s’est notamment exprimé sur le fait qu’« Il faut plus de sincérité, plus d’envie des acteurs de l’agro-alimentaire et des pouvoirs publics pour redonner du sens aux territoires et recréer de la diversité » en France.
Quelques fonds « ISR » de Sycomore AM
La conférence a enfin été l’occasion de mettre en avant trois fonds de la gamme de Sycomore AM :
- Sycomore Sélection Crédit (+3,62% YTD, 367 millions d’euros d’encours) est investi sur le segment des obligations d’entreprises. Les gérants appliquent à leurs choix de titres l’approche SPICE, notamment pour mieux appréhender le risque émetteur.
- Sycomore Eco Solutions (+17,84% YTD, 75 millions d’euros d’encours) est investi en actions. Le fonds couvre une quinzaine de secteurs concernés par la transition écologique. « Le fonds bat son benchmark. On peut donc faire de la surperformance avec une visée responsable » a commenté l’équipe de gestion.
- Sycomore Shared Growth, nouveau venu de la gamme de Sycomore AM, vise à investir dans des actions d’entreprises qui allient croissance et recherche d’impact sociétal positif. « La richesse et la croissance ont été mal partagées depuis 2008 : nous pensons que cette situation n’est pas tenable. L’entreprise de demain doit offrir des réponses à ces grands défis sociétaux » a commenté Frédéric Ponchon, gérant. « On investit dans des sociétés qui ont un impact sociétal positif à travers leurs produits et services, notamment dans les domaines de la santé, de la sécurité ou de l’alimentation saine, ainsi que dans des entreprises attentives aux questions de l’emploi durable pour leurs salariés et se démarquant par leur comportement citoyen notamment en matière de fiscalité, d’éthique des affaires et de philanthropie…» résume Sara Carvalho de Oliveira, analyste ESG.
Le fonds Sycomore Happy@Work a également été cité à plusieurs reprises au cours de la conférence, le fonds faisant également partie de l’offre ISR de la société de gestion.
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