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M&G (Lux) Episode Macro Fund | -3.59% |
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3 solutions pour trouver du rendement sur le marché obligataire en 2018…
Publié le vendredi 19 janvier 2018La Française présentait sa stratégie d’investissement sur le marché obligataire et l’immobilier pour 2018
Jean-Luc Hivert, Directeur de la Gestion Diversifiée et obligataire, supervise une équipe gérant près de 30 milliards d’euros.
Il s’attend à une année 2018 comparable à 2017 sur un certain nombre de points mais considère que l’inflation est l’élément à surveiller en 2018.
Selon lui, il n’y a « rien à gagner et un peu à perdre » sur l’Investment Grade mais le High Yield reste « toujours un gisement important où il y a de la valeur à aller chercher. » Il favorise également les subordonnées financières, « une niche relativement peu connue mais qui offre des opportunités évidentes » et les obligations convertibles qui sont « un bon produit, davantage corrélé au marché actions. »
Le gérant insiste sur 3 offres pour se démarquer sur le marché obligataire :
La Française Multistratégies Obligataires : une approche performance absolue avec une sensibilité aux taux d’intérêt pouvant être négative
Jean-Luc Hivert rappelle la difficulté actuelle d’investir sur ce marché car il est « beaucoup plus important de se demander ce que l’on va faire sur l’obligataire qu’il y a 5 ans quand les taux étaient à 4,5%. Acheter une obligation d’Etat longue et attendre que ça se passe, ça ne marchera plus. »
Il propose ainsi une approche flexible ayant accès à tous les marchés et toutes les stratégies obligataires via La Française Multistratégies Obligataires.
« Il faut faire autre chose pour pouvoir gagner de l’argent. Travailler sur tous les marchés mais aussi pouvoir acheter, vendre et arbitrer. C’est ce que l’on propose via ce fonds » estime le gérant.
Jean-Luc Hivert souhaite ainsi tirer profit du marché lorsqu’il est trop cher mais reconnaît que « lorsqu’il ne se passe rien », ce fonds a plus de mal à tirer de la performance.
« L’objectif est de vous délivrer ce que les fonds obligataires ne peuvent normalement plus vous délivrer car les fonds obligataires "classiques" ne devraient pas briller » conclut-il.
La Française Rendement Global 2025 : un rendez-vous à échéance fixe pour rechercher du rendement
Jean-Luc Hivert reconnaît qu’une obligation en direct offre de la visibilité mais que le marché obligataire n’est plus si facilement accessible à un client particulier en raison des montants engagés s'il souhaite une véritable diversification.
Il regrette par ailleurs le manque de visibilité d’un fonds obligataire, où l’on peut « perdre de l’argent, se demander si ça va continuer, et en perdre encore derrière. »
Selon lui, le fonds à échéance est « le meilleur des deux mondes » car il offre diversification et visibilité.
Il reconnaît néanmoins la mauvaise réputation du High Yield (où investit La Française Rendement Global 2025) auprès des investisseurs, , mais la trouvé injustifiée.
« Le high yield est souvent appelé "junk bonds " soit "obligations pourries ", ce qui valorise assez peu la classe d’actifs » déclare-t-il avec humour, « mais ce n’est pas parce que ce n’est pas émis par l’Etat français que c’est une obligation pourrie. On a l’impression que l’on va prêter au pressing du coin ou au Venezuela, mais il y a énormément d’entreprises que vous connaissez bien comme Aston Martin pour les plus chanceux ou Burger King pour les plus gourmands. »
Le gérant ajoute que les taux de financement faibles et la forte liquidité permettraient aux taux de défaut déjà historiquement faibles sur le High Yield de ne pas remonter en 2018.
La forte diversification du fonds (116 lignes) contribue également à tempérer un éventuel défaut au sein du portefeuille.
La Française Sub Debt : La dette subordonnée pour capter des opportunités
Selon Jean-Luc Hivert, la dette subordonnée, c’est « la garantie d’être le dernier de la file à être remboursé en cas de défaut. Jusqu’ici, ce n’est pas très vendeur… »
Son approche sur la classe d’actifs : liquidité, diversification et qualité. « Je vous parle de quelque chose qui a l’air très risqué, mais quand on l’organise bien le risque devient très faible » juge le gérant.
Afin d’éviter les « problèmes », il sélectionne ainsi les « meilleures » banques. « Si je prête à la BNP et qu’elle fait faillite, j’aurais d’autres soucis que le fait d’avoir 0% au lieu de récupérer 50%. Si ces banques-là font défaut, c’est Armageddon ! Ces primes valent le coup d’être achetées » considère-il.
Pour Jean-Luc Hivert, ces sociétés sont par ailleurs davantage à aborder via l’investissement obligataire que l’investissement action : « Avec la réglementation, la valeur des banques est déplacée des actionnaires aux créanciers. Elles ont moins de chance de faire défaut mais aussi moins de chance d’augmenter leurs profits. »
Au final, il voit la dette subordonnée et La Française Sub Debt comme « une façon "extrêmement smart" de diversifier son portefeuille obligataire risqué. »
L’immobilier chez La Française
La Française a également présenté son pôle immobilier qui gère désormais 16 milliards d’euros.
Le groupe a poursuivi l’acquisition de bureaux en France et Allemagne et investit désormais en Irlande et en Belgique.
« Sur le marché de l’investissement, on ressent un nouveau souffle depuis octobre 2017 » observe Marc Bertrand, Directeur Pôle Immobilier Groupe. « Mais on a un marché qui est sur des plus hauts, c’est une évidence » nuance-t-il. « Ce qui va faire la différence est la dynamique des loyers. »
En 2018, l’équipe va poursuivre la diversification de ses investissements et s’appuyer sur davantage de diversification sectorielle que de diversification géographique dans les SCPI existantes.
Marc Bertrand recherche des immeubles de bureaux « adaptables au progrès que l’on ne connaît pas encore » car il explique que le bureau dans 20 ans ne ressemblera pas au bureau d’aujourd’hui.
La Française propose une gamme variée de SCPI, SCP et OPCI et va continuer de sortir de nouveaux produits, notamment sur la thématique du "Grand Paris".
« Le marché des SCPI est en très forte croissance donc c’est aussi la responsabilité de La Française de gérer la collecte » conclut Christophe Inizan, Directeur Commercial du groupe.
Pour en savoir plus sur le groupe La Française, cliquez ici.
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