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Les convictions de Fidelity International pour 2018...
Publié le mardi 6 février 2018
Quelles convictions pour 2018 ?
Jean-Denis Bachot, directeur de Fidelity en France a rappelé l’environnement extraordinaire dans lequel les marchés évoluent aujourd’hui. Le CAC 40 est au plus haut depuis 10 ans. Idem à Hong-Kong. Quant aux Etats-Unis, ils ont récemment signé de nouveaux records historiques.
Le moment est donc choisi de se poser les bonnes questions. Sous-entendu, où et comment faut-il investir ?
Vers la fin des marchés haussiers ?
Pour Paras Anand, CIO Actions Europe, il faut d’abord regarder dans le rétroviseur et revenir en 2011/2012. C’est à ce moment que les investisseurs ont compris que nous allions avoir un environnement de taux bas. De nombreuses préoccupations les hantaient, à l’instar de la croissance européenne ou l’environnement géopolitique. Mais dès que les acteurs ont été convaincus que les rendements seraient faibles, les performances ont au contraire été spectaculaires, que ce soit sur les places financières américaines, émergentes ou encore sur le High Yield.
Et, malgré cette tendance très haussière, les opérateurs sont restés prudents. Au lieu de chercher des plus-values, ils se sont focalisés sur la préservation du capital.
Deux éléments ont caractérisé les marchés durant cette période : tout d’abord, une très faible volatilité qui a été l’inspiration de nombreux investisseurs, y compris des fonds quantitatifs, et qui s’est finalement auto-réalisée, et puis une chasse aux rendements. Les banques centrales ayant baissé leurs taux directeurs, les investisseurs ont regardé de plus près les rendements sur les actions et les obligations. Prenons l’exemple du High Yield. Les prix de plus en plus élevés acceptés sur cette classe d’actifs ont coïncidé avec des taux de faillite extrêmement bas, d’autant que les banques centrales injectaient des liquidités. Mais aujourd’hui, nous entrons dans une phase de normalisation de l’économie et les faillites devraient augmenter…
Pour autant, la normalisation des politiques des banques centrales avec des hausses de taux aux Etats-Unis et une réduction des rachats d’actifs en Europe va-t-elle freiner la croissance ? Alors que nombreux sont ceux qui le craignent, Paras Anand pense le contraire. Selon lui, cela va accélérer la croissance économique. Car il manquait la confiance. Or, les agents économiques vont la retrouver grâce à la remontée des taux qui va leur permettre de croire enfin en une croissance auto-entretenue sans injections de liquidités. Paras Anand ne s’attend pas non plus à un retournement brutal du marché mais à une simple consolidation à la fin de la tendance haussière qu’il anticipe pour la fin de l’année.
Dans un tel contexte, quelles devraient être les opportunités cette année ?
Toujours selon Paras Anand, aux Etats-Unis, les gestions « croissance » et « momentum » ont eu le vent en poupe en 2017, mais il reste des valorisations attractives à dénicher pour une gestion « value ». En Europe, la performance a été tirée, en 2017, par le retour sur investissement et la valorisation, cependant les actions de croissance de qualité ont sous-performé. C’est donc dans cette direction qu’il faut chercher. Enfin, dernière piste à explorer, au Japon, les mesures des réformes dans le secteur des affaires devraient contribuer à la croissance et à l’augmentation de la rémunération des actionnaires. Par ailleurs, les valorisations des actions japonaises demeurent attractives.
Toutefois, Paras Anand a rappelé qu’il ne fallait pas négliger certains risques qui pèsent sur les marchés. En Chine, le fardeau de la dette se déplace de plus en plus des entreprises vers les ménages, d’où un risque accru que la Chine cesse de nous surprendre positivement. Par ailleurs, aux Etats-Unis, les flux massifs de capitaux en direction des géants technologiques, comme les GAFA, sont probablement exacerbés par des flux non fondamentaux. Ces valeurs ont été achetées par des stratégies qui visaient une faible volatilité et cela a probablement déformé le marché. Enfin, il ne faut pas exclure un risque de correction technique en 2018, en raison de problèmes de fonctionnement sur le marché des ETF.
Encore du potentiel dans l’obligataire ?
Ian Spreadbury, gérant du fonds FF Flexible Bond Fund, a fait le point sur le marché obligataire. Il a souligné la faiblesse des rendements en Europe et au Japon pour les titres d’Etat et il estime que les trois futures hausses des taux de la Réserve fédérale américaine sont déjà intégrées par le marché. A l’inverse, selon lui, la dette corporate, qui représente 40 % du portefeuille de son fonds, rémunère toujours le risque. Il précise que « les niveaux élevés des valorisations et la dispersion grandissante favorisent l’alpha par rapport au bêta ». Dernier point, sur les émergents, il a augmenté ses positions depuis un an. Il juge, entre autres, le dollar faible comme un élément positif pour cette région.
Quoi qu’il en soit, FF Flexible Bond Fund n’est pas focalisé sur les rendements, mais aussi sur la faible volatilité et la décorrélation aux actions. Il s’appuie sur une équipe de 100 personnes pour aller chercher des opportunités partout dans le monde. Il a ainsi des obligations nigériennes (qui rapportent 18 %), ukrainiennes (7 % de rendement) et indonésiennes (7,5 % distribués). Sa volonté est de bien calibrer les choix pour équilibrer les risques.
La gestion diversifiée, une solution ?
Dans un contexte de taux d’intérêt bas et de rendements faibles pour les classes d’actifs traditionnelles, Eugene Philalithis, gérant du fonds FF Global Multi Asset Income Fund, considère que la gestion diversifiée est une solution. Selon lui, il faut trouver l’équilibre subtil pour protéger les investissements en cas de retournement de la conjoncture, ce qui signifie préservation du capital et volatilité relativement faible. Pour cela, il faut diversifier en termes de classes d’actifs, de régions, de titres, de structures du capital et d’instruments.
Le résultat : 47 stratégies sous-jacentes et plus de 4000 titres en portefeuille.
L’indicateur clé à surveiller au cours des prochains mois sera l’inflation, et notamment celle des salaires, pour anticiper un éventuel durcissement de politiques monétaires. Pour l’heure, le fonds a, entre autres, des positions sur la dette émergente en devises locales, des valeurs financières, mais aussi sur des classes d’actifs non traditionnelles.
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