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Un point sur la gestion des fonds BDL Capital Management...
Publié le mardi 26 juin 2018
BDL organisait une réunion pour revenir sur les convictions de ses gérants et la performance récente des fonds.
Romain Mayer, analyste chez BDL, revenait sur la différence entre gestion active et gestion passive et pourquoi cette différence fondamentale change la donne sur les marchés.
La gestion active, du moins chez BDL c’est aller à la rencontre des managements, étudier les entreprises, les business plans et au cas par cas acheter les entreprises si le potentiel est présent. A titre d’exemple, BDL a rencontré 1410 sociétés en 2017.
La gestion passive, à l’inverse, achète un grand nombre d’entreprises selon un critère : pays, secteurs, taille de capitalisation boursières, style (value, qualité, low vol…) ou encore thématiques (eau, robotique…). Depuis quelques années, on a assisté au développement de nouveaux ETF construits de manière équipondérée. Cette construction a engendré un phénomène étrange sur les marchés : si une action baisse trop, son poids relatif baisse et donc l’ETF va en racheter pour rester équipondéré. Pour le gérant actif, c’est tout à fait contre intuitif : une société dont les fondamentaux se dégradent baisse dans un premier temps mais va remonter rapidement par cet effet (les ETF rachètent).
BDL essaie d’en profiter. Les gérants analysent quelles sont les actions les plus détenues par les ETF et en conséquence essaient d’anticiper les réactions de ces actions en cas de forte hausse ou baisse.
Romain Mayer a illustré son propos avec un exemple : la société Renishaw, entreprise d’instruments de métrologie (science des mesures) et soins de santé. 4% du capital sont détenus par les gestions passives. En janvier 2018, le titre dévisse de -20% après de mauvaises publications mais le titre est revenu rapidement sur ses plus hauts : la gestion passive a racheté. En effet, la collecte des ETF présents sur cette thématique a été extrêmement forte. La gestion passive a racheté les entreprises présentes dans l’indice sans discernement. Même si la gestion de BDL serait encline à shorter la valeur (P/E élevé, perspectives assombries), elle ne le fait pas car elle ne veut pas se mettre face à ces flux massifs.
La compréhension de tels mouvements est très importante pour BDL afin ne pas commettre d’erreurs et de se faire piéger dans ces flux de gestion passive.
Durant la seconde partie de la réunion, Thierry Dupont est revenu sur la performance décevante depuis le début de l’année. Selon l’associé fondateur de BDL, ils ont subi le pire des mondes sur BDL Rempart Europe : les longs et surtout les shorts ont sous performé. La baisse a été forte (-3,92% à fin mai). Bien sûr il y a eu remise en cause des dossiers en portefeuille.
La discipline d’investissement est capitale chez BDL. Pour rappel, les gérants cherchent des barrières à l’entrée, une génération de cash récurrente, un management de qualité, une dette maitrisée et surtout une marge de sécurité sur la valorisation (baisse potentielle limitée). Après revue de tous ces paramètres, la gestion reste confiante sur ses dossiers. L’investissement sur le secteur Telecoms a été le plus impacté mais la gestion maintient ses positions : les fondamentaux économiques s’améliorent grandement mais ce redressement n’est pas encore reconnu par les marchés.
Sur la partie longue (BDL Convictions), BDL est sur des titres fondamentalement sous valorisés et avec un fort potentiel.
Sur la partie short, les sociétés très chères sont devenues encore plus chères, c’est même celles qui ont monté le plus au mois de mai ! De quels secteurs parle-t-on ? Du luxe, du secteur des boissons, des biens de consommation…. Ces valorisations ne sont pas tenables pour Thierry Dupont. « Les niveaux sont absurdes ! ». L’écart entre la « value » et la qualité est extrême.
Ils ont revu historiquement le comportement de BDL Rempart Europe après de telles baisses. En général, le fonds retrace sa perte dans les mois à venir. L’allusion du gérant est à peine voilée. C’est le moment d’acheter ! Thierry Dupont termine même sa présentation en soulignant que les écarts de valorisation évoquées sont un terrain de jeu idéal pour des gérants de conviction comme BDL.
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