Pourquoi s’intéresser au secteur de la « Silver Economy » ?

Les principaux points d’attractions de la « Silver Economy » expliqués par Meret Gaugler, Co-Gérante de LO Funds-Golden Age chez Lombard Odier IM

Meret Gaugler

H24 : Pourquoi s’intéresser au secteur de la « Silver Economy » ?

Meret Gaugler : Dans beaucoup de pays développés, le nombre de retraités croît jusqu’à trois fois plus vite que celui des générations qui suivent. Avec cette population plus âgée au pouvoir d’achat considérable, la ‘silver économie’ se développe — une opportunité d’investissement que nous croyons attrayante.

Les ‘baby-boomers’ – nés au courant des vingt ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale - sont la génération la plus nombreuse et aisée qui ait jamais accédé à la retraite. D’ici 2050, l’on comptera 2 milliards de + de 60 ans qui disposeront d’un pouvoir d’achat de plus de 15,000 Mds de USD. Cette évolution démographique transforme nos sociétés et nos économies, notamment dans les secteurs de la santé, des financières et de la consommation.

Les opportunités liées à la ‘silver économie’ sont majeures. Les gérants de LO Funds-Golden Age ont identifié plus de 500 sociétés mondiales dont les revenus proviennent de manière significative des séniors.

Ceux-ci ont l’argent, et souvent le temps, de dépenser des sommes conséquentes en voyages, lunettes, soins médicaux, assurances, œuvres d’art ou électronique.

H24 : Quelle offre proposez-vous pour capter ce potentiel ?

Meret Gaugler : Notre fonds actions Monde LO Funds-Golden Age est conçu pour capturer cette tendance forte.

Son concept est simple : les entreprises qui s’adressent à la génération des séniors sont susceptibles de croître plus vite que le marché dans son ensemble, et ceci de manière plus durable. Une valeur ajoutée qui devient davantage intéressante dans un contexte de croissance économique faible.

H24 : Comment s’organise la gestion ?

Meret Gaugler : Les gérants cherchent des entreprises dont les profits excèdent notablement le coût du capital et que le marché ne valorise pas, selon eux, correctement. Ils analysent en détail chaque entreprise qui correspond à la thématique, à la recherche de performances économiques répétables et de pratiques d’entreprise durables au point de vue ESG. Les gérants suivent des indicateurs de qualité précis (à la recherche des sociétés qui passeront à leur sens l’épreuve du temps et répondront à leurs exigences en termes de taille et de liquidité.

L’approche des gérants se fonde sur une recherche financière approfondie. Ils assistent à quelque 300 réunions avec des entreprises chaque année, ce qui leur offre l’information nécessaire pour créer un portefeuille de forte conviction : partant d’un univers de plus de 500 sociétés, ils se concentrent sur les leaders, les plus qualitatifs, selon eux, retenant 50 à 70 titres au sein du fonds.

Cette approche concrète leur permet aussi de se tenir au courant des dernières tendances en matière de consommation. Comme le disait Henry Ford, « celui qui continue d’apprendre reste jeune ».

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