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M&G (Lux) Episode Macro Fund | -3.13% |
Vivienne Bréhat | -7.61% |
« Ne rajoutez pas de risques dans vos portefeuilles » recommande cette société de gestion...
Publié le mercredi 6 février 2019
Le Chef Economiste d’Aberdeen Standard Investments Jeremy Lawson était voici quelques jours à Paris avec Craig Mackenzie, Head of Strategic Asset Allocation, et Mike Brooks - Head of Diversified Multi-Asset. Ils ont présenté les anticipations macroéconomiques du Groupe pour 2019, ainsi que l’allocation d’actifs stratégique. La directrice commerciale France Christine Duboÿs était entourée des responsables commerciaux Kevin Slomkowski et Sébastien Peltier.
La décélération de la croissance mondiale va se poursuivre
« Big cycles die of age » (les grands cycles économiques meurent de vieillesse)
C’est sur cette note que Jeremy Lawson a commencé sa présentation. En juillet prochain, le cycle économique aura en effet 120 mois d’ancienneté, un record absolu.
L’abondance de liquidités a propulsé les actifs risqués vers le haut ; sans surprise, le resserrement quantitatif des banques centrales devrait avoir l’effet inverse, à tout le moins devrait-il retenir toute progression des indices. Jeremy Lawson précise que les marchés financiers, plus inquiets que les économistes, ont amplifié le mouvement de correction l’an dernier, emmenant les indices probablement plus bas que les fondamentaux le justifient.
La récession aux Etats Unis parait exclue pour 2019, toutefois avec des nuances
En positif pour l’économie
- Le ménage américain est en très bonne santé financière,
- La courbe de Philips est plate, c’est-à-dire que la hausse des salaires ne provoque pas de mouvement significatif sur l’inflation : la Fed n’aura pas besoin d’agir sur la base de cet indicateur,
- Le secteur bancaire est bien capitalisé.
En négatif
- Les tensions sur le marché du travail se traduisent en hausses du coût du travail,
- Les entreprises sont très endettées et la qualité de crédit s’est dégradée. Le montant consolidé des dettes d’entreprise a gonflé de 7 000 Milliards $ depuis 2008 !
- L’économie américaine, bien qu’encore largement orientée vers la croissance domestique, accroit sa dépendance à l’économie mondiale de façon régulière.
Quoi qu’il en soit, la récession arrivera d’ici 24-30 mois.
Le potentiel de croissance mondiale a baissé structurellement
- La population en âge de travailler recule depuis 2013 au rythme de 0,5%/an
- Les gains de productivité sont inférieurs de 0,5% à la moyenne de ceux des années 90-2000.
Explosion de la dette mondiale à des degrés cependant très variés
- A l’aune du ratio Dettes Non Financières/PNB, la plus grande progression est chinoise et de loin. La France et le Canada sont derrière, avec des montants nettement inférieurs compte tenu de la taille de leurs économies,
- Etats-Unis et Allemagne ont plutôt amélioré leur ratio, tandis que l’Europe agrégée restait au même niveau. L’Espagne et la Grande Bretagne sont finalement restées au même niveau peu ou prou.
Les politiques singulièrement désarmés
- Le fractionnement du pouvoir politique, alimenté par la montée des populismes, laisse les économies de pays développés face au ralentissement de la croissance sans que puissent être engagées les réformes nécessaires.
- Pourtant, « Politics are anything but noise » (la politique est tout sauf du bruit) insiste Jeremy Lawson, ce qui le conduit à envisager une probabilité accrue de « risques extrêmes ». Parmi ceux-là, il recense celui de la désintégration de l’Euro, une panique sur la dette italienne ou encore des systèmes à deux devises comme l’ont imaginé les économistes de la Ligue en Italie.
Si l’Italie était touchée par une crise monétaire, il est probable que le pouvoir actuel s’opposerait, comme il l’a annoncé, aux mesures imposées en pareille situation par la BCE lorsqu’elle soutient un pays par des « opérations monétaires sur titres ».
Au milieu de cet écheveau européen, le Chef Economiste d’Aberdeen Standard Investments conclut en soulignant tout l’attrait que représente l’investissement dans les pays émergents.
Allocation d’actifs en fin de cycle avec Craig Mackenzie
Sa première recommandation : « Ne rajoutez pas de risques dans vos portefeuilles »
- Il a observé que les révisions bénéficiaires sont plus importantes qu’anticipées, tandis que les marges sont au plus haut depuis 1990.
- Alors que les actions sont devenues 25% moins chères après les corrections récentes, les perspectives devraient encore se dégrader si bien que le potentiel de gain est très limité pour les portefeuilles. Le modèle d’Aberdeen Standard Investments évalue à 3,5% annualisés le potentiel de valorisation des marchés pour les 3 ans à venir, correspondant à un scenario intermédiaire entre récession et simple ralentissement.
Les émergents particulièrement attractifs pour les investisseurs en Euros
L’indicateur interne de valorisation des devises émergentes du groupe enregistre une amélioration de 30% depuis 2010 en faveur des investisseurs en Euro. Les pays émergents méritent un poids plus important compte tenu de leur meilleur potentiel.
Diversification maximale avec Aberdeen Global Diversified Growth et Aberdeen Global Diversified Income
Les deux fonds partagent un objectif : générer 5% annualisés au-delà de l’Euribor sur une période glissante de 5 ans avec une volatilité bien inférieure à celle des actions.
Les gérants utilisent pour ce faire un large éventail de moteurs de performances :
- Les actions, développées et émergentes,
- Les actifs « diversifiant » comme la dette émergente, le prêt direct, le financement ABS, l’immobilier, les infrastructures ou des stratégies de niches comme le financement de litiges ou les royalties liées au financement de la recherche médicale.
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