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« Le marché pourrait souffler un peu, mais pas de chute à prévoir...»
Publié le lundi 8 avril 2019Quelques extraits d’un article publié dans Investir / le journal des finances que vos clients ont peut-être lu.
Igor de Maack (DNCA Finance), Didier Bouvignies (Rothschild & Co Asset Management Europe), Didier Saint-Georges (Carmignac Gestion) et Olivier de Berranger (La Financière de l'Echiquier)
Le rebond du début de l'année a quasiment effacé la violente correction de la fin de 2018. Désormais, le marché pourrait souffler un peu. Mais pas de chute à prévoir.
Après la forte baisse de la fin de l'an dernier, qui avait même certaines caractéristiques d'un krach, le premier trimestre de 2019 s'est terminé en hausse de 13,1 %.
Brexit
Situation inédite - C'est la première fois qu'un pays décide de sortir d'Europe, d'où la difficulté d'y parvenir en bon ordre. Comme le résume Igor de Maack, de DNCA : « le sujet dure depuis 3 ans. Pour les marchés, c'est bien d'arriver à un épilogue. »
Pour autant, la situation reste extrêmement confuse, comme le précise Olivier de Berranger, de La Financière de l’Echiquier : « la complexité de la situation semble s'aggraver de jour en jour. Nous pensons que tout cela finira par une zone de libre-échange. »
Personne ne souhaite un Brexit dur
Didier Saint-Georges, de Carmignac Gestion, n'est pas étonné de la tournure des événements : « Les négociations menées en public ont ceci de particulier qu’elles encouragent les postures, et ne trouvent en général leur issue qu'à la 11e heure, comme cela avait été le cas lors des négociations avec la Grèce. Celles sur le Brexit approchent enfin de leur phase finale. Par conséquent, si jusqu'ici l'Europe avait facilement fait front uni sur le sujet, désormais les intérêts particuliers vont davantage s'exprimer. Ainsi Emmanuel Macron a déjà adopté une position plutôt ferme, tandis qu'Angela Merkel est plus conciliante, car un Brexit sec affecterait l'Allemagne plus que les autres pays. Les marchés parient néanmoins à bon droit sur l'idée que le Brexit dur est un scénario dont personne ne veut, même si la possibilité de la sortie par accident, faute de s'être entendus sur une autre option, ne peut pas être écartée. »
En plus, comme le fait remarquer Olivier de Berranger : « En tant qu’exportateur très important au Royaume-Uni, les entreprises allemandes seraient les premières touchées, et l'impact serait évidemment très néfaste pour l'ensemble de l'Europe. »
En tout cas, Igor de Maack souligne que « La zone euro ne s'est pas fragmentée, ce qui est bien. Le scénario du Brexit dur n'est pas tout à fait évacué. S'il y a prolongation des discussions, c'est un scénario favorable à l'Europe, mais dans tous les cas, la position européenne aura été remarquablement tenue. »
Didier Bouvignies, de Rothschild & Co, abonde dans le même sens, en précisant que « l'Europe a réussi un tour de force en renversant la charge du problème et, de fait, en contrecarrant les plans de Theresa May. Pour autant, approchons-nous de la fin ? Beaucoup de choses sont encore possibles. En tout cas, le marché a toujours pensé que le hard Brexit n’aura pas lieu. »
Aujourd’hui, aucune issue n’a encore été trouvée, et l’implication de Theresa May, prête à démissionner en échange de l’adoption du plan négocié, sera-t-elle suffisante ? Il est difficile d’y répondre.
Didier Saint-Georges, Carmignac Gestion : « Les banques centrales ont essayé de saisir la dernière fenêtre de normalisation monétaire. Nous sommes arrivés en fin d’année dernière à une collision entre cette tentative de normalisation et le ralentissement économique. »
Olivier de Berranger, La Financière de l’Echiquier : « En tant qu’exportateur très important au Royaume-Uni, les entreprises allemandes seraient les premières touchées, et l’impact serait évidemment très néfaste pour l’ensemble de l’Europe. »
Igor de Maack, DNCA : « Entre les Etats-Unis et la Chine, c’est une guerre idéologique. Les américains sont impérialistes par nature, et donc contre tout système qui ne ressemble pas au leur. Il va falloir s’habituer au choc de ces deux puissances. »
Didier Bouvignies, Rothschild & Co : « Depuis 2015, dans la zone euro, la Bourse évolue de façon moins favorable que les bénéfices des entreprises. Cette déconnexion comprime la valorisation. Le ratio de capitalisation des bénéfices de 13 fois donne une rentabilité aux bénéfices de 7,5%, avec un dividende de 3,5%, quand les OAT ne rapportent rien. »
Pour bien comprend l’article rédigé par Sylvie Aubert, François Monnier, Philippe Wenger et Jean-Laurent Maurel et publié dans Investir, cliquez ici.
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