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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 4.39% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.94% |
Pictet TR - Atlas | 3.85% |
Sanso MultiStratégies | 2.69% |
Exane Pleiade | 2.30% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 1.81% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 1.51% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.37% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 1.36% |
Syquant Capital - Helium Selection | 1.21% |
H2O Adagio | -0.18% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | -3.13% |
Vivienne Bréhat | -7.61% |
Les principaux fonds patrimoniaux français revus à la lampe d’Aladdin par les consultants de BlackRock…
Publié le mercredi 24 juillet 2019
Arnaud Gihan, Responsable de iShares pour la France, et Isaure Chabannes Wright, iShares ETF and Index Sales, ont invité Rob Crossley, Citi Head of Developer Partnerships, et Marina Evtimova, Vice President BlackRock Portfolio Analysis & Solutions (BPAS), à partager leurs conclusions sur les grands fonds patrimoniaux et fonds de fonds les plus distribués en France.
L’équipe de 60 personnes du groupe BPAS, dédié au conseil, scrute l’asset management mondial et accompagne de grands gérants d’actifs.
35 700 Milliards de dollars d’actifs, 73 entretiens individuels en gestion active, 83 en gestion quantitative
L’équipe « Citi Business Advisory Services » de BlackRock a terminé son 9ème rapport annuel sur l’évolution de l’industrie mondiale de la gestion d’actifs.
En gestion :
- Qualitative : 26 entretiens avec des investisseurs et des intermédiaires (fonds souverains, fonds de retraite, fondations, Fintech, professeurs universitaires, experts) couvrant 5200 Milliards $. 47 entretiens avec des gérants d’actifs totalisant 30 500 Milliards $ (AM, fonds alternatifs, plateformes)
- Quantitative (gestion de portefeuille et trading obligataire) : 83 entretiens dont 80% avec des gérants d’actifs et 20% avec des investisseurs.
L’alpha peut se décomposer en beta, donc en ETF…
Rendons les choses simples : quand par exemple la sélection de valeurs repose sur le style value, un biais façonne la recherche. Il peut être répliqué en bonne partie, à moindres coûts, par un ETF Value.
De même, quand on détecte des biais systématiques dans la construction d’un indice, il est possible de construire un autre portefeuille avec les mêmes valeurs repondérées pour aboutir à un nouvel indice « Smart Beta » permettant l’usage d’un ETF « Smart Beta ».
Selon BlackRock émergent des approches de gestions actives reposant sur la construction de portefeuilles à partir de l’exposition à des :
- Facteurs techniques (débalancement d’indice par exemple)
- Facteurs de risque
- Facteurs de style
- Secteurs, et
- Des zones géographiques.
1 044 Milliards $ de rachats en gestion active l’an dernier, quasiment le record de 2008 !
Il faut remonter à la Grande Crise Financière de 2008 pour retrouver des sorties dont le montant atteignit alors 1 183 milliards $.
- Les institutionnels pèsent 78% de ces sorties, la moitié de ce montant ayant été enregistrée au T4 2018 ;
- Les investisseurs particuliers (le Retail) sont les plus dynamiques dans la croissance des ETF. La ½ des flux positifs nets proviennent des particuliers.
Avec une collecte en hausse de 80% en trois ans, l’obligataire est le nouvel eldorado des ETF
Les gestions les plus touchées par les rachats, et celles qui résistent
- La gestion spécialisée (dont les thématiques) et les stratégies longues sans contrainte (unconstrained) résistent correctement à l’assaut des gestions passives ;
- C’est la gestion active longue traditionnelle qui paie le plus lourd tribut dans les sorties de capitaux ;
- L’ESG, nouvelle opportunité pour générer de l’Alpha « Social »
3 degrés dans le déploiement ESG génèrent des alphas différents :
- L’Alpha dans l’investissement, par l’application de critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance pour étayer la sélection de titres ;
- L’Alpha Social, via L’investissement Socialement Responsable (ISR) et
- L’investissement à impact (qui mesure et s’engage sur les résultats).
Trois domaines où les gestions passives apportent peu aujourd’hui et constituent une concurrence facile à défaire.
La gestion patrimoniale examinée à la lampe d’Aladdin
Aladdin est la plateforme d’intelligence collective de BlackRock qui rassemble, organise et traite (en intelligence artificielle) les informations collectées par 25 000 professionnels de l’investissement, 1000 développeurs ; et 600 spécialistes du traitement de données à très grande échelle.
Forts de cet outil puissant, les équipes de BlackRock ont analysé 35 fonds, auprès de 18 gérants d’actifs français, dont les encours totalisent 58 Milliards € (Base Avril 2019, Morningstar).
4 profils se distinguent selon la terminologie Morningstar avec les fonds :
- Prudents : 12 fonds pour 14,7 Milliards €
- Modérés : 11 fonds pour 19,6 Milliards €
- Flexibles : 7 fonds pour 20,5 Milliards €, et
- Dynamique : 5 fonds pour 3,5 Milliards €.
Les marqueurs des gestions patrimoniales françaises
- Plus de cash que dans les fonds d’allocation gérés ailleurs en Europe : 16% pour les prudents contre 13% en moyenne en Europe.
- Moins diversifiés : l’essentiel des investissements est en actions, obligations et cash. Quand 64% de la diversification en France vont dans les convertibles, le premier poste de diversification dans les fonds européens est le long/short actions international avec seulement 31% de la poche.
- Dynamiques apparemment plus conservateurs, mais les fonds maison diversifiés masquent une exposition plus forte. Avec facialement 56% d’actions, l’exposition réelle est de 75% après intégration des 18% d’exposition actions inclus dans les fonds d’allocations (généralement maison) que les gérants ont en portefeuille.
- Actions : la part du lion à l’Europe. La surexposition européenne coûte en performance globale alors qu’une gestion internationale améliorerait le niveau de volatilité.
- 12% d’ETF contre 24% au niveau des gestions patrimoniales européennes avec une nette dominance des actions.
- L’ISR quasi absent des gestions patrimoniales : en moyenne 8% des investissements sont ISR, entre 0% pour les dynamiques et 18% pour les flexibles.
Allocation du risque concentrée sur les actions
Les stratégies alternatives comme le long short, global macro ou arbitrage sont absentes des gestions dynamiques. Les gestions dynamiques françaises sont donc atypiques en ce qu’elles embarquent 85% des risques au travers des actions, ces dernières de surcroit largement européennes.
Les gestions flexibles répartissent toutefois mieux les risques : avec 50% du budget risque dans les actions (85% pour les dynamiques), les gestions flexibles baissent moitié moins que les gestions dynamiques en phase difficile.
Un biais action en faveur des grandes capitalisations
Les gestions françaises sont exposées de façon similaire à la volatilité, au momentum et au style value. En revanche, leur tropisme en grandes capitalisations est bien plus fort que chez leurs pairs européens. Si certaines de ces spécificités françaises sont connues, l’inégale répartition des risques entre profils est rarement analysée.
Pour les conseillers soucieux de rectifier le tir, sans se couper du talent de leurs gérants diversifiés français préférés, une couche d’ETF de chez Ishares, ou d’autres fournisseurs, ne ferait-elle pas de mal pour doper le couple rendement/risque des portefeuilles clients ?
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M Global Convertibles SRI | -2.00% |