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Pictet TR - Atlas | 3.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 3.76% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.50% |
Sanso MultiStratégies | 2.78% |
Exane Pleiade | 2.48% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 1.39% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 1.28% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.21% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 1.04% |
Syquant Capital - Helium Selection | 0.65% |
H2O Adagio | -0.94% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | -4.30% |
Vivienne Bréhat | -5.15% |
3 questions au gérant multi-asset qui affiche une des meilleures performances depuis le début de l’année avec un SRRI de 3…
Publié le vendredi 13 septembre 2019
Aron Pataki, Responsable de l’équipe « Real Return » chez Newton, une société de BNY Mellon Investment Management
H24 : Que penser de la décision de la Réserve fédérale américaine de réduire ses taux d’intérêt pour la première fois depuis 2008, une décision qui contraste nettement avec la séquence optimiste de hausse des taux de 2018 ?
Aron Pataki : À la lumière des problèmes structurels persistants – une économie mondiale très endettée, de grandes économies à travers le monde devant faire face à des difficultés cycliques, en particulier dans le domaine du commerce international – nous sommes sceptiques quant à l’efficacité des nouvelles tentatives d’assouplissement monétaire par rapport aux programmes de soutien précédents.
Les ralentissements s'étendent généralement sur des périodes prolongées, et celui-ci est sans doute à l'œuvre depuis 18 mois. La nature de l’intervention actuelle signifie que le cycle en cours devrait se poursuivre un peu plus longtemps, mais en s'éternisant, il accroît la probabilité que cette période de ralentissement graduel évolue en une récession plus immédiate.
Si celle-ci se concrétise, les investisseurs devront se préparer à la possibilité d’une nouvelle orientation des politiques monétaires, et à de nombreuses issues possibles.
H24 : Les derniers feux de la politique monétaire ?
Aron Pataki : Il est selon nous peu probable que les États-Unis recourent aux taux d’intérêt négatifs, ce qui signifie que nous avons atteint la phase finale des mesures de politique monétaire.
Des outils différents devraient être utilisés par les responsables politiques au cours du prochain cycle et nous nous trouvons vraisemblablement dans une phase de « transition », car les autorités cherchent d’abord à passer à un stade hybride entre la politique monétaire et la politique budgétaire, avant peut-être une approche purement budgétaire. La poussée des mouvements populistes a renforcé le besoin de traiter les conséquences involontaires de la financiarisation, ainsi que les effets des tendances technologiques comme le recours accru à l’automatisation et à l’intelligence artificielle.
L’histoire nous enseigne notamment que les politiques populistes se soldent par une expansion budgétaire, les gouvernements étant forcés de prendre de nouvelles mesures radicales pour redonner du pouvoir d’achat à leurs citoyens et tenter de réduire les inégalités. On assiste aussi à une vague croissante de soutien à ce qui est appelé la « théorie monétaire moderne », qui consiste essentiellement à monétiser la dette ou à utiliser la planche à billets à des fins spécifiques.
H24 : Alors comment positionnez-vous votre portefeuille qui, depuis le début de l’année, affiche une performance de +8,99% ?
Aron Pataki : Nous estimons que le caractère flexible et tactique du fonds BNY Mellon Global Real Return (EUR) est un atout dans l’environnement actuel car cela nous permet de nous adapter si nous passons à un régime de marché différent. De même, si le cycle actuel se maintient plus longtemps, la stratégie peut chercher à capturer une partie de la hausse via une exposition non seulement aux actions, mais également via des investissements alternatifs comme les infrastructures et les énergies renouvelables, la dette émergente ou le high yield.
Nous avons procédé à un ajustement important de la duration de la stratégie. En février, celle-ci était de cinq ans au niveau du portefeuille global (qui inclut l'intégralité de l’exposition obligataire : emprunts souverains de pays développés, obligations d’entreprises high yield et dette émergente). Depuis, nous avons pris des bénéfices, les rendements obligataires ayant progressivement reculé.
Notre opinion à moyen et long terme pour les emprunts d’Etat n’a pas évolué : nous pensons encore qu’une convergence des rendements est probable entre les États-Unis, l’Europe et le Japon. Toutefois, d'un point de vue tactique, les emprunts d'Etat nous semblent surachetés et la forte accélération du rebond vers le mois de mai, nous a permis de sécuriser des bénéfices.
Depuis la fin du trimestre, les rendements ont encore reculé et nous avons apporté de nouveaux ajustements tactiques au portefeuille pour en profiter. Par ailleurs, si des politiques de relance majeures supplémentaires sont mises en œuvre, comme l’assouplissement quantitatif et d’autres mesures non conventionnelles, elles pourraient donner lieu à un nouveau choc déflationniste, qui serait favorable aux actifs à duration longue, surtout aux États-Unis.
Notre exposition aux actifs de couverture peut apporter une contribution positive aussi bien lorsque les marchés sont à la hausse qu'à la baisse. Par exemple, les obligations souveraines de pays développés, tout comme l’or physique, ont largement contribué positivement à la performance.
H24 : Retrouvez Andy Warwick, co-gérant du fonds le 25 septembre pour un déjeuner-conférence sur le fonds BNY Mellon Global Real Return (EUR). Si vous souhaitez participer, contactez Violaine de Serrant en cliquant ici.
Violaine de Serrant, Directeur de la Distribution chez BNY Mellon IM France
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Lazard Convertible Global | -1.81% |
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