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Tour d'horizon des marchés émergents...
Publié le lundi 18 novembre 2019Kevin Net et Romain Bordenave, respectivement gérant marchés émergents et gérant dette et devises émergentes chez Edmond de Rothschild AM, font le point sur la situation des principaux pays émergents et les opportunités qu’ils y trouvent. Leurs analyses se basent en partie sur un sondage propriétaire qu’ils mènent sur une centaine de décideurs des pays émergents.
Que se passe-t-il près de l’Europe ?
Deux pays ont été abordés par Kevin Net et Romain Bordenave :
- L’Ukraine est un pays qui a une forte importance géopolitique. L’Union Européenne et les États-Unis soutiennent le pays. La faiblesse actuelle du président Russe, Vladimir Poutine, notamment à cause de mauvais résultats de son parti aux élections régionales, peut être l’occasion pour les européens de se saisir à nouveau du dossier ukrainien. Les fondamentaux du pays sont plutôt bons : la croissance cette année devrait dépasser les 4% et elle pourrait perdurer.
- La Turquie est un pays qui a fait parler de lui récemment dû aux tensions avec les États-Unis et l’Union Européenne sur le dossier syrien. Cependant, aucune des parties prenantes ne désire une escalade des tensions : la Turquie et les États-Unis ont déjà trouvé un accord tandis que l’Union Européenne a besoin de la Turquie pour contenir le flux migratoire à la frontière syrienne. La très forte dépréciation de la monnaie turque ces dernières années commence à porter ses fruits et à rééquilibrer l’économie.
En Amérique Latine, la situation est hétérogène
- D’un côté, l’Argentine était sous le feu des projecteurs cet été. La victoire d’Alberto Fernández (kirchnériste) aux primaires argentines a fait craindre le pire au marché qui a valorisé un défaut de la dette argentine. Cependant, Alberto Fernández (élu le 27/10) devrait gérer les choses de façon pragmatique. Il devrait négocier une restructuration de la dette ce qui entrainerait (pour les détenteurs de dette souveraine argentine) une extension de la maturité, plutôt qu’un défaut. Tout comme la Turquie, la devise argentine (le peso) s’est fortement dépréciée ce qui permet d’accroître les exportations et de réduire le déficit commercial.
- Au Brésil au contraire, l’économie montre des signes de reprise et le gouvernement avance plus rapidement que prévu sur la réforme des retraites.
La guerre commerciale impacte différemment les pays d’Asie
- En Chine la croissance ralentit, les derniers chiffres font ressortir 6% de croissance annuelle du PIB. Néanmoins, le pays prépare un « plan B » en développant sa supply chain domestique afin de palier le risque de prolongement de la guerre commerciale. Le gouvernement chinois semble gérer la croissance puisque la décélération est encore faible.
- Les experts d’Edmond de Rothschild AM ont changé d’avis sur la situation de Taiwan : ils pensent désormais que le pays peut être à la fois un fournisseur pour les États-Unis et pour la Chine.
- L’Inde pourrait être un potentiel vainqueur de la guerre commerciale sino-américaine. Narendra Modi a récemment annoncé un taux d’imposition réduit à 15% pour les sociétés manufacturières nouvellement créées dans le pays afin d’attirer les investisseurs et de profiter du conflit. Une première baisse du taux d’imposition des sociétés de 30% à 22% avait déjà été menée pour relancer l’économie ralentissante.
Que faut-il donc privilégier ?
- Côté obligataire, la dette émergente est selon Romain Bordenave le segment le moins cher relativement au reste du marché obligataire. Cette dette émergente offre encore des rendements attractifs et cela devrait attirer les flux. L’équipe d’Edmond de Rothschild AM privilégie le High Yield (les obligations de Haut Rendement) dans des pays comme la Turquie, l’Argentine ou l’Ukraine, pour les raisons évoquées plus haut.
- Sur le marché actions, les valorisations dans les pays émergents sont encore raisonnables : elles se situent autour des moyennes historiques. De plus la croissance des bénéfices des entreprises des pays émergents en 2020 devrait être à 2 chiffres. L’équipe d’Edmond de Rothschild AM privilégie le Brésil, l’Inde ou la Chine pour les raisons citées plus haut.
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