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"Le retour de la croissance en Europe se confirme", Isaac Chebar, gérant chez DNCA Finance
Publié le vendredi 18 avril 2014- La BCE garde ses marges de manœuvre
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- Les valorisations des actions européennes restent à un niveau acceptable
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- La croissance devrait s’accélérer au 2e trimestre
La situation macroéconomique s’est stabilisée en Europe. On observe un arrêt de la dégradation depuis septembre 2013. La production industrielle, tirée par les exportations, s’améliore légèrement.
En Europe du Sud, les efforts de compétitivité réalisés par la baisse des coûts du travail ont permis d’améliorer le niveau des exportations. En revanche, la consommation y reste atone en raison d’un taux de chômage élevé. Ce n’est pas le cas en Europe du Nord où des perspectives salariales meilleures ont renforcé la confiance des consommateurs.
Dans les années à venir, il sera nécessaire de rééquilibrer les éléments de croissance du PIB entre l’export, l’investissement et la consommation. Pour l’instant, la croissance ne semble pas suffisante pour générer plus d’emplois et entrer dans un cercle vertueux emploi/consommation.
La croissance pourrait, cependant, bénéficier d’une politique monétaire plus accommodante de la BCE. En effet, cette dernière dispose encore de marges de manœuvre, contrairement à la Fed ou à la Banque du Japon, et pourrait agir pour accompagner la reprise et lutter contre l’euro fort.
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La déclaration récente du Président de la Bundesbank conforte l’idée selon laquelle les autorités allemandes commencent à se préoccuper de la force de l’euro dans un environnement de dévaluation des monnaies émergentes et d’un rapport défavorable au dollar.
Bien que la BCE n’ait pas choisi de baisser ses taux la semaine dernière, les marchés ont été rassurés par le discours des autorités monétaires attentives au risque de déflation. L’intervention de Mario Draghi a eu un effet d’annonce crédible et rassurant.
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En revanche, la fin annoncée du Quantitative Easing aux Etats-Unis pourrait se traduire par une tension des taux obligataires mais cela ne devrait avoir qu’un impact limité en Europe.
Les actions européennes ont encore un potentiel de hausse
Le marché des actions européennes a connu un très net rebond en 2013 soutenu en partie par des flux de liquidités en provenance d’investisseurs se détournant des marchés émergents et d’un marché américain plus mature.
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Il a également bénéficié du retour de la thématique value et notamment de la hausse de titres sous-cotés exposés à la reprise économique européenne dans les secteurs de la sidérurgie, de la banque ou de l’automobile par exemple. Les valorisations se sont donc appréciées mais demeurent à des niveaux acceptables.
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Après la baisse de la prime de risque, le potentiel de hausse du marché dépend aujourd’hui de la croissance des bénéfices des entreprises. Ainsi, pour justifier les niveaux de valorisation actuels, il est nécessaire que la croissance des bénéfices attendue par le marché, 13 – 14% pour 2014, se confirme.
Il conviendra d’être attentif aux annonces de résultats du 1er trimestre. Nous sommes prudemment optimistes sur ces résultats et nous nous attendons à une accélération de la croissance au 2ème trimestre. Les sociétés européennes bénéficient de la diminution de leurs coûts de production, d’un niveau d’endettement bas et d’un coût de refinancement attractif. Il faut, cependant, une amélioration des volumes pour qu’il y ait augmentation de la marge bénéficiaire.
Dans un marché devenu sélectif, le choix des valeurs devient de plus en plus important.
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Même si nos investissements se font valeur par valeur, nous privilégions certains secteurs. C’est le cas des bancaires car nous nous attendons à une reprise des investissements et donc du crédit avec le retour de la croissance.
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C’est le cas également du secteur des télécommunications qui n’a pas terminé son mouvement de concentration.
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Nous apprécions aussi certaines valeurs pétrolières dans un secteur qui a été très pénalisé par le passé. Ces entreprises, qui ont compris qu’elles devaient rechercher une meilleure rentabilité du capital grâce à une plus grande discipline dans leurs investissements, sont redevenues attractives.
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