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Un point sur Mandarine Valeur et son petit frère...
Publié le jeudi 30 mars 2017Mandarine Gestion, fondée par Marc Renaud et qui totalise 2,8 milliards d’euros d’encours sous gestion, organisait mardi une conférence dédiée à son fonds Mandarine Valeur. L’occasion de quelques rappels mais aussi de quelques mises à jour sur la stratégie du fonds.
Marc Renaud et Yohan Salleron, gérants du fonds Mandarine Valeur.
L’intérêt des investisseurs pour Mandarine Valeur, fonds pionnier de Mandarine Gestion géré par Marc Renaud et Yohan Salleron, s’est clairement réactivé depuis la fin de l’année dernière. Avec désormais 885 millions d’euros sous gestion (contre environ 700 début 2016), le fonds rejoint, en termes d’encours gérés, son plus haut historique de fin 2012.
Rien de surprenant à cela, dans un contexte dominé depuis plusieurs mois par « le rebond de la value », expression devenue aussi courante dans la bouche des gérants que l’« alignement des planètes » l’avait été en début d’année 2015.
Un retour en force qui, d’ailleurs, a eu tendance à s’émousser au cours des deux dernières semaines sur les marchés actions. Marc Renaud reconnaît que « L’enthousiasme commence à se calmer » sur la thématique "value", les valeurs de croissance ayant repris le dessus à court terme. Mais ce récent mouvement est loin d’inquiéter le gérant.
Stock picking : banques, pétrolières, minières et… valeurs défensives !
Et pour cause : le portefeuille de Mandarine Valeur a été rééquilibré et diversifié ces derniers mois, de manière à y intégrer quelques valeurs traditionnellement considérées comme « défensives », notamment Air Liquide et Essilor International.
Que viennent faire ces titres dans un portefeuille de valeurs décotées ? « Avec la rotation sectorielle de la fin d’année dernière, certaines valeurs plutôt orientées "croissance" ont été pénalisées et on a pu revenir dessus car leur valorisation était redevenue attractive alors qu’on ne pouvait plus y toucher depuis plusieurs années » explique Yohan Salleron.
Qu’on ne s’y trompe pas : le cœur du portefeuille reste bien sûr principalement investi sur l’univers des valeurs bancaires et assurantielles comme Banco Santander, Unicredit, Axa ou encore BNP Paribas, qui apparaissent parmi les principales positions du fonds, ainsi que sur les valeurs industrielles ou pétrolières comme ArcelorMittal, Total, TechnipFMC (nouveau nom de Technip depuis sa fusion avec FMC), BP, BHP Billiton ou encore Royal Dutch Shell.
« Les valorisations ne sont plus débiles »
Problème : avec le rebond des marchés observé depuis novembre dernier, les valorisations des actions ont augmenté et les entreprises « bon marché » en Bourse se font de plus en plus rares.
Marc Renaud ne partage pas entièrement cet avis et considère qu’« À tout moment, il y a toujours des valeurs qui restent sous-valorisées par le marché : même lors de la bulle Internet de 2000 il y avait des valeurs sous-valorisées, en l’occurrence les valeurs de la "vieille économie" ».
Revenant au temps présent, « Arcelor a pris +150% depuis un an, mais je trouve que la valeur n’est toujours pas chère » justifie par exemple Marc Renaud. Début 2016, « La valeur s’échangeait 0,2x la book value : ce n’était pas seulement "pas cher", c’était une valeur de faillite. C’était débile ! ».
De même, « Il y a encore de la sous-évaluation sur les banque » même si là aussi « les valorisations ne sont plus débiles » explique Marc Renaud sans prendre de pincettes. Du côté des valeurs pétrolières, « Il y a encore 15-20% à aller gratter, mais le potentiel n’est plus de 50% comme avant ».
De manière générale, le gérant explique qu’« Il peut encore y avoir un rattrapage de la "value" même si on n’est plus sur un marché caricatural ». L'optimisme reste de mise : « Tout est en plan pour que les entreprises européennes bénéficient d’une amélioration des marges ».
En cas de choc aux élections présidentielles
Les gérants du fonds restent également attentifs aux événements à venir, et notamment à l’approche des élections françaises. Pour faire face à un éventuel scénario défavorable, le portefeuille a été partiellement couvert avec un put sur l’EuroStoxx 50.
« Ce n’est pas une couverture, c’est plutôt une assurance pour limiter un éventuel impact négatif » explique Marc Renaud. « Mais je ne demande qu’à être perdant sur cette position, cela voudrait dire que les élections françaises se seront bien passées et que tout le portefeuille aura bien performé ».
Le gérant ne cache pas, d’ailleurs, que malgré cette assurance partielle, en cas de mauvaise réaction des marchés suite aux élections, le portefeuille de Mandarine Valeur « se comportera mal », les flux vendeurs risquant de se concentrer sur les valeurs cycliques. Le risque politique en France semble néanmoins s’atténuer : « On peut s'attendre à un certain potentiel de hausse des actions avec l'élection de Macron » a très clairement affirmé Marc Renaud.
Le petit frère : Mandarine Optimal Value
La conférence a enfin été l’occasion de présenter le fonds Mandarine Optimal Value géré par Yohan Salleron.
Lancé fin 2014, le fonds reste actuellement très discret avec 9 millions d’euros d’encours sous gestion. Mais Mandarine Gestion compte bien le positionner comme un fonds « complémentaire » à Mandarine Valeur, s’adressant notamment aux investisseurs intéressés par la thématique « value » tout en souhaitant bénéficier d’une volatilité réduite.
Pour bénéficier d’un parcours moins volatil, le portefeuille de Mandarine Optimal Value comprend un certain nombre de couvertures en produits dérivés pour s’assurer contre une éventuelle chute des valeurs dont la volatilité est plus élevée que celle de la moyenne du marché (coefficient bêta supérieur à 1).
Le fonds cherche dans la même idée à « éliminer tous les risques inutiles, comme l’exposition aux devises étrangères dont les variations sont imprévisibles ; c’est pour cela que le fonds n’est investi que sur des valeurs de la zone euro » explique Marc Renaud. Enfin, Mandarine Optimal Value « intègre un critère de momentum à court terme » de manière à « pouvoir changer de cible d’investissement très rapidement » en fonction des évolutions du marché termine Yohan Salleron.
Espérons que petit frère deviendra grand.
Pour en savoir plus sur Mandarine Gestion, cliquez ici.
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