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Le CAC40 et les indices américains enregistrent leur plus forte baisse depuis le début de l’année
Publié le jeudi 18 mai 2017Mercredi 17 mai, les marchés américains et européens ont connu une nette baisse sur fond d’inquiétudes relatives aux affaires qui fragilisent le Président Donald Trump. BNP Paribas IP note également, pour d’autres raisons, un repli des actions chinoises depuis quelques semaines.
Le risque politique aurait-il été oublié trop rapidement ? Hier, les incertitudes sont réapparues non pas en Europe mais aux Etats-Unis, impactant fortement Wall Street ainsi que les marchés européens.
Les marchés américains s’inquiètent des déboires de Donald Trump
Le limogeage du directeur du FBI par Donald Trump, survenu la semaine dernière, a pris mercredi une nouvelle dimension. Selon les informations du New York Times, le Président américain aurait ordonné l’arrêt d’une enquête du FBI concernant Michael Flynn, son ancien conseiller à la sécurité nationale. Une décision qui vient remettre en cause l’impartialité du Président américain, et qui soulève même des rumeurs sur le risque d’une éventuelle destitution (« Impeachment ») du Président américain élu il y a tout juste six mois.
Dans ce contexte, le Dow Jones a perdu 1,78% et l’indice S&P 500 a perdu 1,82% mercredi, signant leur plus forte baisse depuis le début de l’année et sortant du parcours très calme qui était le leur depuis plusieurs semaines. L’impact a été encore plus notable sur l’indice Nasdaq, qui a clôturé en baisse de 2,57%.
Les investisseurs américains craignent que les déboires du Président américain se traduisent par un ralentissement du rythme de ses réformes, notamment de ses réformes fiscales ayant soutenu les marchés américains au cours des six derniers mois.
David Ross, gérant global à La Financière de l’Echiquier, reste néanmoins rassurant au sujet du risque d’Impeachment de Donald Trump : « Les chances que cela arrive ont augmenté, mais une mise en accusation est encore très peu probable. Il faudrait une preuve irréfutable sortie du chapeau ou un retournement du Congrès en faveur des Démocrates lors des élections de novembre 2018 pour que cela se produise ».
Le gérant reconnaît néanmoins que le « Trump trade » est bel et bien terminé : « À dire vrai, il s’est terminé en janvier, lorsque la croyance dans l’amélioration rapide de l’économie s’est évanouie. Depuis lors, les [valeurs cycliques] ont sous-performé, tandis que les paquebots de la croissance, comme la technologie, ont surperformé ».
Les marchés européens entraînés dans le mouvement
La chute des actions américaines s’est également transmise aux marchés européens mercredi après-midi et jeudi. Le CAC40 a terminé mercredi 17 mai en baisse de 1,63%, sa plus forte baisse depuis le début de l’année, et a encore perdu jusqu’à 1,25% dans la matinée de jeudi.
Les valeurs bancaires ont été parmi les plus secouées par le mouvement mercredi : BNP Paribas a perdu 3,12%, Société Générale 2,77%, Crédit Agricole 2,12%.
L’industrie, autre secteur cyclique, était également en nette baisse avec des valeurs comme LafargeHolcim (-2,79%) et ArcelorMittal (-2,74%).
Malgré ce fort mouvement de vente, David Ross ne s’inquiète pas. « Les respirations du marché sont naturelles » explique-t-il, avant d’ajouter : « Plutôt que de titrer "Les marchés s’effondrent", les journaux devraient claironner : "Attention : entreprises géniales en soldes" (…). Pour nous, les hoquets des marchés sont plus que jamais des opportunités d’achat ».
Les actions chinoises consolident également
Ailleurs dans le monde, les marchés émergents et en particulier les marchés chinois sont également nerveux depuis quelques semaines pour d’autres raisons.
En Chine, « En avril, les quatre [indicateurs d’activité] PMI ont fléchi, s’établissant en moyenne à leur plus bas niveau depuis sept mois. La croissance du PIB nous semble donc avoir touché un point haut sur fond de durcissement monétaire » expliquent les économistes de BNP Paribas IP.
Ces derniers observent que « Les marchés en ont pris acte (…). Les actions chinoises ont cédé 6% depuis leur plus-haut d’avril ».
La société de gestion va jusqu’à affirmer : « Nous n’anticipons pas d’effondrement imminent de l’économie [chinoise]. Cependant, le ralentissement affecte notre sentiment à l’égard de l’économie mondiale et des pays émergents en particulier. Il nous empêche de surpondérer les actions émergentes. Nous sommes plus enclins à rechercher des couvertures pour notre exposition aux marchés émergents ».
Cette opinion n’est pas partagée par toutes les sociétés de gestion : la semaine dernière, Pictet AM réaffirmait au contraire sa confiance vis-à-vis des marchés émergents et relativisait les craintes toujours récurrentes sur la Chine.
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