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12 mois de collecte positive pour cette société qui gère 5,4 milliards d’euros en France…
Publié le lundi 10 juillet 2017M&G organisait en fin de semaine dernière une conférence dédiée à son actualité récente ainsi qu’à ses convictions économiques en compagnie de Brice Anger, directeur France, et Florent Delorme, analyste économique.
Après une année 2015 de décollecte et une année 2016 de transition, M&G a enregistré en France une collecte nette de plus d’un milliard d’euros au cours des 12 derniers mois.
Dans l’Hexagone, les encours gérés par M&G atteignent ainsi 5,4 milliards d’euros, dont plus d'un milliard en provenance de la clientèle CGP. « Les CGPI ont permis de développer la marque M&G en France depuis ses débuts » rappelle Brice Anger, qui insiste sur le fait que M&G conserve le « leadership en tant que première société de gestion étrangère auprès des conseillers en gestion de patrimoine » en France.
Du côté des performances, après une année 2016 « sans faute » pour la gamme française de M&G, le succès se poursuit depuis le début de l’année avec des performances de +5,89% pour le fonds M&G Dynamic Allocation, +4,43% pour M&G Prudent Allocation ou encore +2,89% pour M&G Optimal Income, qui représente le principal fonds de la gamme française de la société de gestion en termes d’encours.
Pour anticiper le Brexit, M&G devrait prochainement faire migrer 4 de ses fonds au Luxembourg, ce qui n’aura pas d’incidence pour les investisseurs. « Si tout se passe bien, on envisagera la migration des 35 autres fonds de M&G au Luxembourg en 2018 » précise Brice Anger.
Un contexte économique porteur pour les marchés
La conférence était également l’occasion pour Florent Delorme, analyste chez M&G, de commenter l’actuel contexte économique et les récentes évolutions des marchés.
L’optimisme est clairement de mise : « La dynamique de croissance est bel et bien présente » en zone euro, soutenue par « une BCE toujours accommodante » relève-t-il.
Sur le Vieux continent, les craintes liées au secteur bancaire italien sont désormais largement atténuées. « L’Etat italien est venu en soutien [lors des derniers plans de sauvetage], ce qui permet de penser qu’on ne laissera pas une faillite bancaire devenir systémique » explique l’analyste.
Ce dernier note que la recapitalisation du secteur bancaire transalpin par l’Etat italien constitue indirectement un soutien de la BCE aux banques italiennes puisque la BCE reste à l’heure actuelle le principal « refinanceur » de dettes souveraines italiennes via son plan de quantitative easing.
Toujours en Europe, Florent Delorme estime que le Brexit ne « constitue pas un risque systémique de nature à déstabiliser les marchés mondiaux ». Même si le Royaume-Uni devrait subir un « ralentissement de la croissance à venir », l’analyste insiste sur le fait que « les indicateurs ne laissent pas entrevoir une violente récession au Royaume-Uni ».
Enfin, concernant les Etats-Unis, Florent Delorme reste également serein : « Même sans les mesures de Trump, la croissance peut se poursuivre car il n’y a pas d’excès d’endettement des ménages ou de surcapacités industrielles ».
Quelques risques à surveiller
Malgré cet optimisme, l’analyste reste prudent sur certains sujets.
Pour les prochains mois, « Le pétrole pourrait être le principal risque », même si « le prix du baril ne devrait pas s’effondrer » estime-t-il.
À plus long terme, les questions liées à l’endettement privé dans le monde restent un sujet à surveiller. En effet, « C’est par la dette que la prochaine crise viendra » envisage-t-il.
La plupart des dettes souveraines « ne posent pas de problème puisqu’elles sont refinancées par les banques centrales » explique-t-il. En revanche, les entreprises de l’univers du High Yield ont « bénéficié des taux bas pour s’endetter de manière très significative (…). Le High Yield reste donc à surveiller mais on ne pressent pas de crise immédiate ».
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