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« Le principal risque pour les prochains mois, c’est les taux » explique Philippe Uzan d'Edmond De Rothschild AM
Publié le mercredi 12 juillet 2017Philippe Uzan, Directeur des gestions d’Edmond de Rothschild AM, présentait jeudi son analyse des marchés pour le second semestre 2017.
Chez Edmond de Rothschild AM, l’optimisme est de mise pour les six prochains mois. Et pour cause : l’économie mondiale se porte bien et le cycle de reprise se poursuit : « La reprise est devenue globalement très homogène et aucune économie majeure n’est à l’écart de ce cycle » relève Philippe Uzan, Directeur des gestions d’Edmond de Rothschild AM.
L’Europe davantage que les Etats-Unis
En termes d’allocation, pour les prochains mois, Philippe Uzan « privilégie les actions au détriment des obligations » et « surpondère la zone euro au détriment des Etats-Unis ».
Sur les marchés actions, « On est sur des niveaux de valorisation élevés, mais en regard de la croissance des bénéfices, l’investissement en actions reste à privilégier » explique-t-il.
Malgré sa préférence pour l’Europe, Philippe Uzan n’est pas négatif sur les Etats-Unis : beaucoup d’économistes « ont la perception qu’on s’approche d’une fin de cycle, mais nous ce n’est pas notre point de vue » affirme le Directeur des gestions d’Edmond de Rothschild AM.
Pour lui, « Aux Etats-Unis, on est encore loin de la fin et en Europe, on est encore en milieu de cycle ». En somme, « On est loin d’avoir allumé tous les signaux de la fin de cycle » même si « Aux Etats-Unis, il y a quelques signes de faiblesses, notamment dans l’automobile ».
Philippe Uzan ne s’inquiète pas outre mesure de la situation en Chine : « La banque centrale chinoise a eu la volonté de réduire le crédit en montant ses taux directeurs (…). On a une stabilisation de la bulle de crédit et il n’y a pas de nouvelle fragilisation ».
Le directeur des gestions d’Edmond de Rothschild AM a néanmoins reconnu que les valorisations élevées des marchés actions dans les pays développés sont « un signe qu’à la prochaine récession, la baisse sera forte ».
Attention aux annonces de la BCE en septembre
L’orientation des marchés va également dépendre dans les prochains mois de l’évolution des discours des banquiers centraux.
Pour Philippe Uzan, « L’environnement monétaire international continuera d’être très accommodant en 2017 et en 2018 », même si « On doit s’attendre en septembre à l’annonce d’une baisse des montants de rachats de la BCE ».
En effet, « Lors de la conférence de Sintra qui a réuni la BCE mais aussi la Banque du Japon, on a tout de même assisté à un changement de ton des banques centrales avec l’idée que si ça continue comme ça, tout sera en ordre pour remonter les taux dans les prochaines années » explique le Directeur des gestions d’Edmond de Rothschild AM.
Cette perspective reste lointaine puisque les banques centrales comme la BCE devront d’abord mettre un terme à leur plan de « QE » avant de commencer à remonter leurs taux directeurs.
Les valeurs cycliques toujours privilégiées
En termes sectoriels, Philippe Uzan reste amateur de "value". « Les valeurs cycliques en général sont intéressantes » explique-t-il, mais aussi les valeurs du secteur informatique et de la défense en Europe. Le directeur des gestions affiche également un attrait certain pour le secteur de la santé, jugé défensif.
Les valeurs financières restent à part, leur évolution boursière étant de nouveau liée aux variations des cours du pétrole. Or, le pétrole pourrait rester à des niveaux bas pendant encore quelques années : selon une étude menée par la Fed de Dallas aux Etats-Unis, dans le domaine du pétrole de schiste, « À 43 dollars/baril, on ouvre de nouveaux puits, et c’est parfois seulement à 24 dollars qu’on les ferme » rapporte Philippe Uzan.
Marchés obligataires
Sur les marchés obligataires, le Directeur des gestions d’Edmond de Rothschild AM se montre en revanche très prudent à cause du risque de remontée des taux, en particulier sur les obligations souveraines. « Le principal risque pour les prochains mois, c’est les taux » résume-t-il.
À titre d’exemple, « Le Bund a encore de la marge pour monter. Le taux à 10 ans était à 1% en avril 2015 alors que les perspectives de reprises étaient beaucoup plus incertaines qu’actuellement ». Les taux de référence allemands pourraient donc remonter en entraînant dans leur sillon les taux des pays périphériques.
Néanmoins, sur le marché obligataire, les opportunités existent encore. Pour le Directeur des gestions, « Les dettes subordonnées financières restent intéressantes », notamment maintenant que le système bancaire a été assaini en Italie et en Espagne.
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