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Y a-t-il une nouvelle bulle sur les valeurs technologiques ?
Publié le lundi 31 juillet 2017Beaucoup d’investisseurs considèrent qu’une nouvelle bulle est apparue sur les valeurs technologiques, notamment aux Etats-Unis où l’indice Nasdaq gagne plus de 18% depuis le début de l’année. Pictet livre son analyse du phénomène.
« À première vue, le risque de bulle technologique n’est pas dénué de fondement, car le ratio cours/bénéfices (PER) du secteur se situe à son plus haut depuis sept ans par rapport au reste du marché » reconnaît dans une note Christophe Seilern, analyste financier senior chez Pictet Wealth Management.
Néanmoins, « Si les niveaux actuels sont élevés, ils ne sont pas non plus démesurés » explique-t-il, en se basant sur le graphique suivant :
Ainsi, « Nous sommes très loin de ce que l’on a connu en 2000, à l’apogée de la bulle dot-com. A l’époque, le PER dans le secteur de la technologie avait dépassé 55x, soit plus du double de la moyenne du marché, contre 18x aujourd’hui ».
L’analyste de Pictet rappelle également que « Les sociétés technologiques génèrent aujourd’hui des flux de trésorerie considérables, alors que la bulle internet [de l’an 2000] s’est caractérisée par une quasi-absence de valeur fondamentale ».
Les GAFA, survalorisées ?
Les craintes d’une « bulle » sur les valeurs technologiques restent néanmoins principalement concentrées sur les fameux GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) dont la capitalisation boursière cumulée atteint désormais près de 2500 milliards de dollars, soit l’équivalent du PIB de la France.
Pour Christophe Seilern, cette valorisation boursière très généreuse n’est pas dénuée de fondements.
« Avec 53 milliards de dollars en 2016, les flux de trésorerie disponibles d’Apple équivalent par exemple à trois fois ceux de Johnson & Johnson, quatre fois ceux de Nestlé, cinq fois ceux d’ExxonMobil ou de Roche » observe-t-il.
De même, « Google, avec une croissance d’environ 15%, a généré 28 milliards de dollars [de flux de trésorerie] l’an dernier, Facebook, avec une croissance supérieure à 30%, a généré 12 milliards de dollars et Amazon a affiché 10 milliards de dollars de flux de trésorerie ».
Ces chiffres exceptionnels justifieraient une valorisation boursière également exceptionnelle.
Des valorisations parfois « irréalistes »
Malgré cet optimisme, Christophe Seilern reconnaît que la hausse de certaines valeurs semble excessive et mérite d’être surveillée.
« Certaines valorisations du secteur atteignent des niveaux quelque peu irréalistes » explique-t-il. « Tesla (voitures électriques), nVidia (puces pour centres de données) et même Micron (puces mémoire) ont toutes vu leurs cours augmenter bien plus vite que leurs bénéfices ou leurs prévisions de croissance ».
« Le cours de Tesla, qui n’enregistre pourtant pas de bénéfices, a augmenté de 75% entre début juillet 2016 et fin juin 2017 » souligne-t-il. La spéculation semble donc aller bon train sur l’action du constructeur de voitures autonomes dont les produits restent à l’heure actuelle des prototypes.
Le stock picking reste donc essentiel au sein du secteur des valeurs technologiques. « Certaines valeurs surachetées affichant des déficits de croissance présentent clairement des risques. Parmi les autres, nombreuses sont celles qui ont la capacité de justifier leurs valorisations apparemment élevées » conclut l’analyste de Pictet.
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