CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7257.47 +0.03% -3.79%
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R-co Thematic Blockchain Global Equity 58.18%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity 39.57%
Echiquier Artificial Intelligence 39.17%
CM-AM Global Gold 36.90%
MS INVF Global Opportunity 35.95%
Franklin U.S. Opportunities Fund 35.16%
Pictet - Digital 34.98%
Franklin Technology Fund 33.77%
CPR Global Disruptive Opportunities 31.64%
Sycomore Sustainable Tech 31.10%
Athymis Millennial 29.58%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 27.63%
BNP Paribas US Small Cap 27.58%
Groupama Global Disruption 27.08%
ODDO BHF Artificial Intelligence 26.63%
VIA Smart Equity World 25.92%
Carmignac Investissement 25.77%
Pictet - Security 25.72%
Ofi Invest ISR Grandes Marques 25.01%
Fidelity Global Technology 23.81%
Franklin India Fund 23.28%
Covéa Ruptures 22.78%
Sanso Smart Climate 22.46%
Russell Inv. World Equity Fund 22.25%
M&G (Lux) Global Dividend Fund 21.87%
Mirova Global Sustainable Equity 21.66%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 21.55%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund 21.41%
AXA WF Robotech 20.44%
Echiquier World Equity Growth 20.14%
EdR Fund Big Data 19.78%
Thematics AI and Robotics 19.65%
Thematics Meta 18.19%
Mandarine Global Transition 17.76%
JPMorgan Funds - Global Dividend 17.70%
Pictet - Global Megatrend Selection 17.42%
Pictet - Water 16.74%
MS INVF Global Brands 16.68%
Square Megatrends Champions 15.69%
HMG Globetrotter 15.61%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 15.10%
Comgest Monde 14.97%
CPR Invest Hydrogen 14.88%
Digital Stars Europe 14.79%
Pictet - Global Environmental Opportunities 13.81%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 13.70%
Thematics Water 12.56%
Pictet - Clean Energy Transition 12.30%
EdR Fund US Value 11.74%
Jupiter Global Ecology Growth 11.72%
R-co Valor 4Change Global Equity 11.53%
JPMorgan Funds - China A-Share Opportunities 11.15%
Echiquier World Next Leaders 11.14%
BNP Paribas Aqua 11.04%
Aperture European Innovation 10.27%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund 9.54%
GemEquity 8.73%
JPMorgan Funds - Global Healthcare 8.57%
Pictet - Premium Brands 7.35%
Aesculape SRI 6.08%
Ecofi Enjeux Futurs 4.72%
Piquemal Houghton Global Equities 4.59%
Sienna Actions Bas Carbone ISR 4.09%
GIS SRI Ageing Population 3.07%
AXA Aedificandi 2.14%
EdR Fund Healthcare 1.39%
DNCA Invest Beyond Semperosa 1.04%
Candriam Equities L Oncology Impact 0.62%
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Carmignac : « 2019, ou l'aboutissement du télescopage »

La dernière note de Didier Saint-Georges, membre du comité d'investissement de Carmignac Risk Managers.

 

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Didier Saint-Georges

 

 

En ces dernières semaines de 2018, l’interprétation du comportement des marchés comme une collision entre les trois cycles économique, monétaire et politique ne devrait plus guère susciter de controverses (voir notre Note de décembre 2017 « Le Supplice des Cassandre », et plus récemment, en juillet, « Télescopage »).

 

Mais les marchés s’ajustent rarement de façon linéaire à un nouveau contexte. Ils peuvent demeurer d’abord dans le déni, comme en janvier dernier, pour ensuite corriger précipitamment, comme en février ou en octobre. Cela rend alors très malaisée l’exécution efficace d’une vision stratégique, fût-elle correcte, et 2018 restera de ce point de vue une année particulièrement décevante et frustrante pour la gestion.

 

L’analyse globale n’en demeure pas moins la condition nécessaire de l’anticipation des comportements de marché, et il est temps de l’étendre désormais à 2019. Le schéma de la collision ne sera pas caduc parce que l’année calendaire aura changé. En revanche, ses ramifications pour les marchés de taux, d’actions et de change devraient trouver des issues variées. Elles inspirent une grande prudence de fond, toutes classes d’actifs confondues, mais augurent de forces de rappel à ne pas manquer.

 

 

Comprendre les interactions entre normalisation monétaire et économie réelle


Souvenons-nous de la notion de « iatrogénie », empruntée au domaine médical, que nous introduisions dans une Carmignac’s Note de 2016, « Les Somnambules ». Elle désigne ces remèdes qui sauvent initialement le malade mais produisent inévitablement à terme des effets secondaires, qui à leur tour affectent la santé du patient. 2018 a inauguré le début des effets secondaires de longues années d’addiction des marchés à un coût de la dette subventionnée, c’est-à-dire la nécessité pour les Banques centrales de finalement infliger aux marchés un reflux dans l’océan de liquidités apportées.


L’affermissement du dollar ou la remontée des taux entamée par la Banque de réserve américaine en font partie, et concentrent l’attention des observateurs. Mais ils ne constituent guère des phénomènes exceptionnels à ce stade du cycle. Un des principaux effets iatrogéniques réside plutôt dans la réduction du bilan de la Fed, après son gonflement d’environ 3 600 milliards depuis fin 2008. Les effets de 50 milliards de dollars de liquidités soustraits chaque mois au système financier sont aussi complexes, et probablement aussi sous-estimés, que l’étaient ceux qu’allaient provoquer des années de « quantitative easing » il y a dix ans.

 

L’année 2018 a ainsi déjà montré que cette réduction de la quantité de dollars disponibles, associée à la réforme fiscale de l’Administration Trump favorisant le rapatriement de capitaux, a littéralement siphonné vers les États-Unis les dollars détenus dans les pays émergents. Cet effet est responsable à lui seul d’une grande part de la forte correction des marchés actions et obligataires en Amérique latine et en Asie.

 

Plus globalement, la croissance et surtout le commerce mondial sont également très dépendants de la disponibilité de liquidités en dollars. La Fed est un peu la Banque centrale de la croissance mondiale. La Chine, logiquement, accuse déjà un ralentissement sensible de ses exportations, avant même que l’escalade protectionniste dont elle est l’objet aggrave éventuellement la collision, une fois passée la trêve conclue à Buenos Aires. Ce ralentissement s’ajoute à celui, plus structurel, de l’économie chinoise dû à son impératif de désendettement.

 

Les indicateurs de la croissance européenne, fortement arrimée au commerce mondial, se sont également retournés, et la rechute de la confiance des ménages en France ne fera rien pour ranimer la demande interne.

 

L’exception américaine elle-même montre de plus en plus de signes tangibles de vulnérabilité. Cette fragilité trouve sa première cause dans la rencontre entre la réduction du bilan de la Fed et l’explosion des besoins de financement du déficit fiscal de l’Administration Trump. Cet autre télescopage a fait passer les taux à dix ans américains de 2,4% en début d’année à des pics au-delà de 3,2% en octobre et novembre, poussant à la hausse les taux hypothécaires, et précipitant de ce fait le ralentissement de l’investissement résidentiel. Vient s’encastrer dans ce carambolage l’effet richesse sur la consommation, qui avait été l’une des courroies de transmission majeures de l’assouplissement quantitatif à l’économie réelle, et qui vacille sous l’effet des grincements de l’immobilier et des marchés actions. Enfin, l’investissement des entreprises américaines a calé au troisième trimestre, visiblement refroidi par les incertitudes liées aux tensions commerciales avec la Chine.


 

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Source : Bloomberg, 30/11/2018

 

 

 

Le cycle économique global, en phase de ralentissement, rentre donc bien en collision avec cette normalisation monétaire qui l’affaiblit encore davantage.


Le cycle politique vient se greffer sur cette problématique. Du Brésil à l’Europe, de la Grande-Bretagne aux États-Unis souffle en effet un vent de contestation qui remet en cause la globalisation économique et le libre-échange, qui avaient soutenu depuis trente ans la croissance mondiale et les marges des groupes internationaux.

 

Dans le même temps, en Europe en particulier, la polarisation des opinions face à une offre politique traditionnelle souvent très fragmentée met sous pression les démocraties représentatives, de plus en plus court-circuitées par l’expression directe, propice aux confrontations, d’une gronde politique et sociale. Cette dernière oppose une résistance croissante à l’impératif de vertu budgétaire, doxa imposée depuis 2008. Cette rébellion, déjà actée aux États-Unis, s’étend aujourd’hui à l’Italie, et sera vraisemblablement l’une des ramifications des tensions sociales actuelles en France. Sur les marchés obligataires, elle favorise une pression haussière sur les taux d’intérêt souverains. Sur les marchés d’actions, elle préfigure, au moins en Europe, un rééquilibrage des politiques économiques en faveur des salariés, plutôt que du capital.

 

 

Les perspectives de marchés dans ce contexte


Avec la fin de la certitude du soutien monétaire a été inauguré logiquement en 2018 un cycle de moindre appétit pour le risque. La politique d’achats lourds et réguliers d’actifs financiers par les Banques centrales avait écrasé la volatilité des marchés et donc encouragé la prise de risque. Le retour à l’incertitude, voire à la certitude cette fois d’une décrue des liquidités disponibles, produit naturellement une remontée du coût du risque, et donc une baisse des multiples de valorisation des marchés d’actions, ainsi qu’un élargissement des spreads de crédit. 2019 s’ouvre sur la poursuite de cette dynamique.

 

Un des risques principaux pour les marchés d’actions, peut-être plus encore aux États-Unis qu’en Europe, est que la confirmation du ralentissement économique ait un effet sur les résultats des entreprises amplifié par le degré de levier financier accumulé depuis dix ans. De même sur le marché des obligations d’entreprises, l’augmentation cyclique des taux de défaut, associé à la hausse tendancielle des taux d’intérêt sans risques rend le compartiment « catégorie investissement » (« investment grade »), dont les rendements ne rémunèrent plus guère de risque de crédit, très vulnérable.

 

L’endettement public pourrait aussi exacerber l’enjeu d’un ralentissement économique pour les pays les plus fragiles. Ainsi, il est à craindre que les marchés et les agences de notation jugent sévèrement la soutenabilité du taux d’endettement de l’État italien si ce pays devait entrer en fort ralentissement. En revanche, la dérive des taux sur les traditionnelles dettes souveraines refuges devrait être limitée par les tensions confirmées sur le coût du risque.

 

Arrivera un moment où les Banques centrales devront hisser le drapeau blanc, et renoncer à la poursuite de leurs normalisations monétaires. À cette échéance, la perspective du retour à une politique de reflation bénéficiera aux actifs risqués, et certainement d’abord aux marchés émergents, avides de liquidités.

 


Cette issue est plausible en 2019. Mais elle est difficilement concevable sans un fort durcissement préalable des conditions financières, qui puisse forcer la main des Banques centrales. Un tel durcissement pourrait être provoqué par une correction excessive des marchés, qui fournirait alors à la faveur d’une capitulation générale des points d’entrée attrayants. D’ici là, une poursuite du scénario de télescopage devrait se poursuivre, entrecoupé de périodes d’apaisement. Vigilance donc, et opportunisme, sur fond de grande prudence pour 2019.

 

 

Achevé de rédigé le 06/12/2018.


 

Pour en savoir plus sur les fonds Carmignac Risk Managers, cliquez ici.


OPCVM PEA Perf. YTD
Cliquer sur un fonds de la sélection H24
Axiom European Banks Equity 41.00%
CPR Croissance Dynamique 17.89%
DNCA Invest SRI Norden Europe 10.32%
Sycomore Europe Happy @ Work 9.54%
Groupama Opportunities Europe 9.52%
Echiquier Major SRI Growth Europe 9.13%
Alken Fund Small Cap Europe 7.70%
Alken European Opportunities 7.02%
Echiquier Positive Impact Europe 6.47%
VEGA Europe Convictions ISR 6.43%
Amplegest Pricing Power 5.94%
Tocqueville Croissance Euro ISR 5.90%
Tocqueville Euro Equity ISR 5.87%
Tailor Actions Avenir ISR 5.79%
Uzès WWW Perf 5.57%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 4.99%
BNP Paribas Développement Humain 4.69%
Europe Income Family 4.00%
EdR SICAV Euro Sustainable Equity 3.40%
Gay-Lussac Microcaps Europe 3.02%
HMG Découvertes 3.00%
BDL Convictions 2.66%
VEGA France Opportunités ISR 2.60%
EdR SICAV Tricolore Convictions 1.90%
Mandarine Europe Microcap 1.72%
Fidelity Europe 1.58%
R-co Conviction Equity Value Euro 1.57%
Dorval Manageurs 1.35%
Athymis Trendsetters Europe 0.82%
Indépendance Europe Small 0.45%
Mandarine Unique -0.46%
Mandarine Premium Europe -0.51%
Centifolia -0.57%
Indépendance France Small & Mid -2.13%
Dorval European Climate Initiative -2.30%
Dorval Manageurs Europe -2.33%
Palatine Europe Sustainable Employment -2.66%
Moneta Multi Caps -3.77%
LFR Euro Développement Durable ISR -4.50%
Pluvalca Small Caps -4.57%
LONVIA Mid-Cap Europe -4.57%
Sycomore Europe Eco Solutions -4.91%
Covéa Perspectives Entreprises -5.09%
Mirova Europe Environmental Equity -5.52%
VALBOA Engagement ISR -5.77%
Richelieu Family -6.17%
Quadrator SRI -8.54%
Eiffel Nova Europe ISR -9.37%
Groupama Avenir Euro -11.18%
Quadrige France Smallcaps -12.81%
Lazard Small Caps France -14.71%
OPCVM Obligations Convertibles Perf. YTD
Cliquer sur un fonds de la sélection H24
Lazard Convertible Global 8.57%
M Global Convertibles SRI 4.39%