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« Nous entrons dans une ère où les renouvelables deviennent, enfin, la source d'électricité la moins chère, même sans subventions »
Publié le jeudi 7 novembre 20193 questions à Xavier Chollet, co-gérant du fonds Pictet-Clean Energy (+30,18% depuis le début de l'année)
Pictet Clean Energy a été lancé en 2007, comment s'est-il adapté aux évolutions du secteur des énergies propres ?
Xavier Chollet : Au démarrage, les 2/3 du fonds étaient consacrées aux énergies renouvelables (68% fin 2008). A l'époque, faute de producteurs d'électricité sur le marché, nos investissements se sont concentrés sur les équipementiers. On connaît la suite : dépendance aux subventions, surcapacités et donc effondrement des prix et de beaucoup d'acteurs.
A partir des années 2010, les préoccupations environnementales et l'innovation technologique ont boosté le secteur de l'efficience énergétique. Les semiconducteurs et les logiciels industriels améliorent l'efficience des usines et des bâtiments mais aussi l'offre d'énergie avec les "smart grids". Dans le fonds Pictet-Clean Energy, ce segment de l'efficience énergétique a été augmenté de 12% fin 2008 à un maximum de 80% fin 2017.
Aujourd'hui, les énergies alternatives reviennent en force. De plus en plus de sociétés produisent de l'électricité à partir de renouvelables, car c'est désormais rentable. Notre univers d'investissements est riche de utilities régulées avec une croissance supérieure à celle des utilities traditionnelles, avec de belles rentabilités des capitaux, des marges, des cash flows et des barrières à l'entrée élevées. Ainsi, le segment des énergies renouvelables, tombé à un plus bas de 9% fin 2012 dans le portefeuille, représente maintenant 23%. A l'inverse, le gaz naturel, énergie fossile moins polluante, a été réduit de 32% fin 2012 à 4% aujourd'hui.
Les énergies renouvelables sont-elles rentables, même sans subventions ?
Xavier Chollet : Nous entrons dans une ère où les renouvelables deviennent, enfin, la source d'électricité la moins chère, même sans subventions, et où par conséquent les décisions de construire un nouveau parc éolien ou solaire sont motivées par des considérations purement économiques, et non réglementaires. Aux US, le charbon et le nucléaire représentaient 68% en 2006, contre 1% pour l'éolien et le solaire. En 2030, les proportions seront respectivement de 20% et 39%.
Nous avons désormais accès à de nombreuses utilities renouvelables de grande qualité, régulées, et de croissance, type Nextera Energy aux USA qui est notre première position, pour jouer les renouvelables. Ainsi, ce segment « défensif" a fortement augmenté dans le fonds cette année, passant de 14% à 23% du portefeuille.
Mais je rappelle que les énergies renouvelables ne sont pas le seul investissement du fonds. Nous investissons également dans l'e-mobilité (35 % du fonds) et les solutions qui améliorent l'efficience énergétique (30 % du fonds). Pour limiter le rechauffement climatique à 1.5 degré d'ici à 2050, il faut électrifier 80% du transport, et donc quasiment 100% des voitures, et du côté de la production d'électricité, l'éolien et le solaire doivent passer de 10% aujourd'hui à 70% en 2050. Nos investissements sont idéalement positionnés pour cela.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) vient de publier son tout premier rapport sur l'éolien en mer, est-ce un thème que vous jouez dans Clean Energy ?
Xavier Chollet : L'AIE s'attend à ce que la capacité éolienne en mer soit multipliée par 15 au cours des deux prochaines décennies, tandis que Bloomberg New Energy Finance s'attend à ce que les dépenses pour l'éolien offshore soient multipliées par huit d'ici à 2030.
Les turbines offshore, plus imposantes, atteignent aujourd'hui des ratios d'activité de l'ordre de 50 %, avec des variations quotidiennes moindres que le photovoltaïque solaire par exemple.
La baisse des coûts est le moteur de cette croissance. Une concession accordée en septembre au Royaume-Uni a été adjugée à des prix inférieurs de 30 % au niveau qui prévalait il y a deux ans. L'éolien offshore est bien en train de quitter son statut de technologie de niche et devient un concurrent de taille dans le monde des énergies renouvelables. L'AIE s'attend à ce que le coût de l'électricité produite par les éoliennes en mer diminue encore de 60 % d'ici à 2040.
Pictet-Clean Energy est particulièrement exposé à l'énergie éolienne offshore avec :
- Orsted A/S, leader mondial du développement de parcs éoliens en mer
- Siemens Gamesa et Vestas Wind Systems A/S, deux fabricants leaders du marché des éoliennes, y compris offshore
- Prysmian SPA, un fournisseur d'infrastructure de transport d'électricité sous-marine, essentiel pour connecter les éoliennes offshore au réseau électrique
Pour en savoir plus sur les fonds Pictet Asset Management, cliquez ici.
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