CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7431.04 -0.79% +0.68%
OPCVM Actions Perf. YTD
Cliquer sur un fonds de la sélection H24
CM-AM Global Gold 6.47%
Sycomore Sustainable Tech 2.98%
Groupama Global Disruption 2.92%
Thematics AI and Robotics 2.91%
Carmignac Investissement 2.81%
AXA WF Robotech 2.76%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 2.44%
Aesculape SRI 2.42%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 2.37%
ODDO BHF Artificial Intelligence 2.31%
Franklin Technology Fund 2.28%
Tocqueville Global Tech ISR 2.26%
Echiquier Artificial Intelligence 2.25%
EdR Fund Healthcare 2.23%
Aperture European Innovation 2.19%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 2.14%
Echiquier World Equity Growth 2.01%
Pictet - Digital 1.98%
Groupama Global Active Equity 1.92%
CPR Global Disruptive Opportunities 1.92%
Covéa Ruptures 1.83%
CPR Invest Hydrogen 1.81%
Jupiter Global Ecology Growth 1.78%
Candriam Equities L Oncology Impact 1.77%
Franklin U.S. Opportunities Fund 1.67%
JPMorgan Funds - US Technology 1.65%
Mirova Global Sustainable Equity 1.62%
HMG Globetrotter 1.62%
GIS SRI Ageing Population 1.58%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 1.48%
Sienna Actions Bas Carbone 1.43%
BNP Paribas US Small Cap 1.43%
Athymis Industrie 4.0 1.43%
Comgest Monde 1.42%
Pictet - Global Environmental Opportunities 1.40%
Pictet - Clean Energy Transition 1.38%
Thematics Meta 1.34%
Covéa Actions Monde 1.25%
MS INVF Global Opportunity 1.25%
EdR Fund US Value 1.10%
Pictet - Security 1.07%
Russell Inv. World Equity Fund 1.06%
VIA Smart Equity World 1.05%
Fidelity Global Technology 1.04%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity 1.03%
Ofi Invest ISR Grandes Marques 1.00%
Athymis Millennial 0.99%
M&G (Lux) Global Dividend Fund 0.97%
DNCA Invest Beyond Semperosa 0.94%
Sanso Smart Climate 0.94%
EdR Fund Big Data 0.90%
Mandarine Global Transition 0.86%
JPMorgan Funds - Global Select Equity 0.85%
JPMorgan Funds - Global Dividend 0.81%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund 0.81%
Pictet - Global Megatrend Selection 0.69%
ODDO BHF Global Equity Stars 0.68%
MS INVF Global Brands 0.52%
JPMorgan Funds - America Equity 0.40%
Digital Stars Europe 0.15%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund 0.09%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 0.00%
Auris Gravity US Equity Fund -0.09%
Pictet - Premium Brands -0.20%
R-co Valor 4Change Global Equity -0.44%
Piquemal Houghton Global Equities -0.45%
Thematics Water -0.49%
Franklin India Fund -0.57%
BNP Paribas Aqua -0.59%
Pictet - Water -0.60%
AXA Aedificandi -2.02%
Imprimer Envoyer l'Actu

L’analyse de Didier Saint-Georges : Carmignac’s Note de septembre…

"All you need is growth"

 

http://files.h24finance.com/jpeg/Didier%20Saint-Georges%20v3.jpg

Didier Saint-Georges, Membre du Comité d'Investissement et Managing Director

 

 

"There’s nothing you can do that can’t be done...No one you can save that can’t be saved, it’s easy..."

The Beatles

 

Malgré des années d’assouplissement quantitatif et de taux d’intérêt plus bas que jamais, les politiques monétaires ne sont pas parvenues à empêcher que la croissance économique, presque partout, continue de décevoir chaque année depuis huit ans.

 

Ce constat d’échec entraine trois conséquences.

 

La première est la plus bénigne : ce qui devait être un traitement de la grande crise financière exceptionnel et temporaire est en train de devenir permanent.

 

Les Banques centrales sont acculées à maintenir des politiques monétaires hyper-accommodantes.

 

Les marchés s’en réjouissent, mais le problème pour l’économie réelle est que ces politiques butent de plus en plus sur la loi des rendements dé- croissants : leur impact s’épuise au fur et à mesure que les taux d’intérêt atteignent des niveaux extrêmement bas.

 

La seconde conséquence est une augmentation du risque économique : même avec des taux qui demeureraient éternellement bas, le manque de croissance nominale ne permet pas de réduire les déséquilibres financiers des États.

 

Dans le même temps, le modèle économique du secteur bancaire est ébranlé.

 

La question de la soutenabilité de la dette et de la faiblesse du secteur bancaire dans un contexte de croissance trop faible constitue un risque important à terme pour la stabilité financière globale.

 

La menace sur la crédibilité des Banques centrales, embarquées dans une fuite en avant mal contrôlée, ajoute à ce risque.

 

Ce qui amène à la troisième conséquence de cet échec des Banques centrales : la pression s’accroit désormais sur les gouvernements pour reprendre la main sous forme de politiques budgétaires et fiscales.

 

La croissance économique redevient un enjeu politique de premier plan dans des calendriers électoraux chargés, et nourrit, sous la pression de populations laissées pour compte depuis huit ans, des appels tous azimuts à la relance économique.

 

Pour les marchés, de taux comme d’actions, il s’agirait d’un changement de paradigme décisif, après huit années d’un régime univoque, principalement influencé par l’action des Banques centrales sur le prix des actifs financiers.

 

Cette transition, encore hypothétique, mérite donc d’être examinée par les investisseurs sous l’angle de la gestion des risques.

 

 

  • Tournant budgétaire ?

 

Depuis le début de l’année, l’essentiel de la croissance américaine a reposé sur les dépenses des consommateurs.

 

Comme nous l’anticipions (voir la Carmignac’s Note d’avril 2016 « Danse sur un volcan »), les dépenses d’investissement du secteur privé ont continué de décélérer, grevées par la baisse des marges des entreprises, et l’abondance des capacités de production inutilisées.

 

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il n’y a pas de raison aujourd’hui d’anticiper une reprise de l’investissement à brève échéance.

 

En revanche, la consommation pourrait commencer à souffrir de l’augmentation du prix des loyers et de la santé, voire d’un affaiblissement de la confiance provoquant une augmentation du taux d’épargne.

 

La croissance américaine est par conséquent toujours vulnérable à un ralentissement cyclique, dans le contexte d’une croissance potentielle à moyen terme qui dépasse à peine 1% désormais.

 

Dans le même temps, à l’aube de l’élection présidentielle, les dépenses publiques de construction en pourcentage du PIB y sont au plus bas historique (au moins depuis 40 ans !).

 

Dès lors, il ne faut pas s’étonner qu’Hillary Clinton présente un programme économique incluant un plan d’investissement public de 275 milliards de dollars sur cinq ans, pour pallier la faiblesse de l’investissement privé, et que Donald Trump évoque « la nécessité de repenser totalement les infrastructures de la nation ».

 

Même si la promesse parallèle de baisses d’impôts drastiques rend la remarque de Donald Trump un peu creuse, il y a bien surenchère de promesses de relance budgétaire.

 

Début août, le Japon a annoncé un nouveau programme de stimulus fiscal estimé à 275 milliards de dollars (28 000 milliards de yens).

 

Même si la réalité des chiffres annoncés est sujette à caution, il s’agit d’un retournement de priorité spectaculaire quand on se souvient de la décision funeste en 2014 d’augmenter la taxe sur la consommation à 8%, qui fit plonger rapidement l’économie nippone.

 

Au Royaume-Uni, il est probable que le nouveau chancelier Philip Hammond annonce prochainement un programme d’investissement public pour pallier l’impact économique négatif du vote en faveur du Brexit.

 

En zone euro, les marges de manœuvre demeurent polarisées entre d’un côté l’Allemagne qui vient d’annoncer un surplus budgétaire de 18,5 milliards d’euros (soit 1,2% du PIB) pour le premier semestre, et le reste de la zone en déficits excessifs.

 

Mais, suite aux menaces sur la croissance créées par le vote britannique en faveur du Brexit, la Commission européenne pourrait devenir encore plus tolérante à l’égard des pays en délicatesse avec les règles de rigueur du pacte de stabilité.


Quant à l’Allemagne, le ralentissement que pourrait bientôt subir son économie, ainsi que les encouragements d’instances comme le FMI, pourraient amener le gouvernement Merkel à surmonter sa répugnance historique à faire profiter un peu plus ses contribuables, accessoirement aussi ses électeurs l’an prochain, des fruits de sa bonne gestion, sous forme de réduction d’impôts ou d’augmentation des dépenses.

 

 

  • Quid de telles perspectives pour les marchés ?

 

Ce « passage de bâton » du soutien monétaire au soutien budgétaire est certes loin d’être acquis.


Aux États-Unis, il peut y avoir loin des promesses aux actes, a fortiori si les élections au Congrès, en Novembre prochain également, devaient reconduire une majorité républicaine.

 

En Europe et au Japon, s’éloigner davantage encore de l’orthodoxie financière nécessiterait un « courage » politique auquel nous ne sommes plus habitués.

 

Les marchés obligataires reflètent aujourd’hui ce scepticisme : les rendements des emprunts d’État américains à trente ans restent très proches des plus bas historiques en cette fin d’été.

 

Mais la surperformance sur les marchés d’actions des secteurs industriels et cycliques depuis les plus bas de janvier/février traduit, en revanche, davantage d’espoir.


En cas de déception économique, les marchés obligataires pourraient donc continuer de bien se tenir, mais aux niveaux actuels leur potentiel de gains supplémentaires n’en serait pas moins très limité.

 

Les marchés actions, en revanche, sanctionneraient les valeurs cycliques pour revenir sur les valeurs plus défensives.

 

À contrario, en cas de relance budgétaire convaincante, les marchés actions pourraient y trouver le relais de soutien dont ils ont besoin aujourd’hui, encore que les valeurs cycliques aient déjà largement profité de cette anticipation, mais le marché obligataire serait très vulnérable.

 

Il le serait d’autant plus que va se faire jour d’ici la fin de l’année une légère tension de l’inflation aux États-Unis, qui s’ajoutera à la fin du choc déflationniste qu’avait provoqué l’effondrement du prix du pétrole en 2015.


A ce stade, les risques sont devenus donc défavorablement asymétriques pour les marchés obligataires.

 

En revanche, la prolongation de politiques monétaires très accommodantes et la possibilité de plans de soutien à l’économie maintiennent des perspectives plus favorables aux marchés d’actions et de crédit.


Ils justifient d’y conserver encore quelques temps notre exposition.

 

Toutefois, nous gardons à l’esprit qu’une tension sur les taux d’intérêt ne manquerait pas de contaminer la valorisation de ces classes d’actifs.

 

Ce diagnostic nous enjoint d’être doublement vigilants dans les prochains mois à l’égard de l’évolution du complexe politique monétaire/ politique budgétaire.

 

"The Long and Winding Road Will never Disappear..."

The Beatles

 

 

Achevé de rédiger le 31/08/2016 


Pour en savoir plus sur les fonds Carmignac, cliquez ici


OPCVM PEA Perf. YTD
Cliquer sur un fonds de la sélection H24
Uzès WWW Perf 3.07%
VEGA Europe Convictions ISR 2.46%
Tocqueville Croissance Euro ISR 2.46%
Echiquier Major SRI Growth Europe 2.41%
Tailor Actions Avenir ISR 2.39%
Ecofi Smart Transition 2.23%
Echiquier Positive Impact Europe 2.16%
Amplegest Pricing Power 2.15%
Sycomore Europe Happy @ Work 2.00%
Indépendance Europe Small 1.98%
LFR Euro Développement Durable ISR 1.92%
Tocqueville Euro Equity ISR 1.80%
Axiom European Banks Equity 1.58%
Groupama Opportunities Europe 1.47%
Covéa Perspectives Entreprises 1.45%
HMG Découvertes 1.34%
Norden SRI 1.33%
Alken Fund Small Cap Europe 1.29%
Indépendance France Small & Mid 1.29%
Pluvalca Small Caps 1.17%
Dorval Manageurs 1.12%
Dorval Manageurs Europe 1.09%
BNP Paribas Développement Humain 1.08%
Fidelity Europe 1.08%
Palatine Europe Sustainable Employment 0.94%
VEGA France Opportunités ISR 0.93%
Moneta Multi Caps 0.93%
Richelieu Family 0.91%
BDL Convictions 0.88%
Quadrator SRI 0.80%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 0.74%
CPR Croissance Dynamique 0.74%
Quadrige France Smallcaps 0.72%
EdR SICAV Tricolore Convictions 0.70%
EdR SICAV Euro Sustainable Equity 0.70%
R-co Conviction Equity Value Euro 0.66%
Mirova Europe Environmental Equity 0.65%
Europe Income Family 0.65%
Mandarine Premium Europe 0.59%
Dorval European Climate Initiative 0.39%
DNCA Invest SRI Norden Europe 0.13%
VALBOA Engagement ISR -0.06%
Gay-Lussac Microcaps Europe -0.34%
Mandarine Unique -0.34%
Sycomore Europe Eco Solutions -0.34%
Mandarine Europe Microcap -0.54%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe -0.59%
Eiffel Nova Europe ISR -0.87%
Lazard Small Caps France -1.79%
OPCVM Obligations Convertibles Perf. YTD
Cliquer sur un fonds de la sélection H24
Lazard Convertible Global 0.64%
M Global Convertibles SRI 0.11%