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« Les grands groupes meurent de deux choses : l’arrogance et la bureaucratie »...
Publié le vendredi 14 février 2020... a expliqué Alexandre Bompard (PDG du groupe Carrefour) à la dernière conférence annuelle de Sycomore AM.
Le journaliste Guy Lagache, Alexandre Bompard et Cyril Charlot (co-fondateur de Sycomore AM)
A la tête du géant Carrefour, Alexandre Bompard fait face à une nécessité : celle de réinventer son entreprise qui, comme tous les acteurs de la grande distribution, voit son modèle économique à bout de souffle. Pour conserver son statut de leader sur le marché français et international, le PDG compte bien miser sur la tendance verte et accompagner la transition alimentaire.
Quand il prend les rênes du groupe, il y a maintenant deux ans et demi, Alexandre Bompard comprend qu’il y a urgence à se transformer. « On avait accumulé des difficultés qui devenaient très dangereuses. Nous avions perdu la compétitivité-prix, raté le virage du digital et n’avions pas accompagné les changements de comportement client », analyse l’ancien patron de la Fnac (2011-2017). Des biais qui s’ajoutent à « une organisation hiérarchique très lourde, pyramidale. Or, je pense que les grands groupes meurent de deux choses : l’arrogance et la bureaucratie ».
Alors comment redresser la barre ? En répliquant la stratégie qu’il avait mise en place à la Fnac et qui avait fait sa notoriété ? Non, car le challenge est très différent : « Même si Carrefour et la Fnac ont en commun d’avoir créé une façon de faire du commerce particulière - de la distribution avec peu de marges -, la concurrence et l’héritage informatique, logistique et humain ne sont pas les mêmes ».
D'après lui, la solution se trouve plutôt du côté des nouveaux modes de consommation. L'ambition de l’ancien inspecteur des Finances est claire : devenir un précurseur de la transition alimentaire. « Nous avons senti la fin du modèle de production et de consommation tel qu’on le connaissait. Aujourd’hui, notre mission est de rendre la qualité alimentaire accessible à chacun ». Une « qualité » qui se résume en un mot : bio.
Carrefour, champion du greenwashing ou prochain géant vert ?
Mais il y a un problème. Car si la tendance du « manger mieux » gagne du terrain, la notion de prix et de pouvoir d’achat reste encore essentielle pour le consommateur. Et sur ce point, le bio ne fait pas forcément partie des bons élèves. Alexandre Bompard en a conscience mais estime tout de même être sur la bonne voie : « Le bio réservé à trois arrondissement parisiens, c’était avant. Nous pouvons le rendre accessible grâce à la taille de nos réseaux de distribution, de nos volumes et nos partenariats ».
Mais, force est de constater qu'il n’est pas seul sur ce créneau. Ses concurrents ont également senti le vent tourner et ont depuis changé de cap. « On est ravis de voir que deux ans après nous, tous les distributeurs en parlent à longueur de spots publicitaires, explique le patron avec un brin de cynisme. Mais, je parie toujours sur l’intelligence des consommateurs. Car il y a ceux qui disent et ceux qui font. Et je n’aurais pas envie d’être dans ceux qui disent, parce que bientôt, ça va se voir ». Toujours est-il que cette concurrence sera bénéfique pour les consommateurs. L'énarque l’avoue lui-même : « Il va y avoir une compétition des prix et donc bien sûr qu’ils vont baisser. Mais ils resteront toujours plus élevés que les produits conventionnels...entre 20% et 40% plus chers ».
Pendant ce temps, Alexandre Bompard poursuit la mutation du groupe en investissant massivement dans le digital. Et même si le leader des supermarchés semble confiant dans son avenir, il concède qu'il doit se recentrer car « face à Amazon ou Alibaba, nous ne seront plus des acteurs dominants de la distribution non-alimentaire ».
Mais évidemment chez H24, on n'oublie pas la performance des fonds Sycomore AM. Alors pour en savoir plus, cliquez ici ;)
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