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Voici les stratégies d'investissement nécessaires face aux incertitudes...
Publié le jeudi 21 novembre 2024
Dans une présentation structurée autour de trois questions clefs, Karen Ward, Chief Market Strategist EMEA chez J.P. Morgan Asset Management, a offert un aperçu des défis économiques imminents, de la fiabilité des obligations comme outil de diversification et de la possible fin de l'exceptionnalisme américain sur les marchés financiers. |
⌚ Si vous n'avez que 30 secondes :
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Une récession aux États-Unis est-elle un risque significatif pour 2025 ? Le ralentissement est bien présent, mais les fondations économiques restent solides, limitant le risque d'une récession profonde.
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Peut-on encore compter sur les obligations gouvernementales pour diversifier les portefeuilles ? En cas de choc de demande, les obligations joueront leur rôle protecteur, mais face à des chocs d’inflation ou de politiques publiques, les actifs alternatifs sont nécessaires.
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L'exceptionnalisme américain va-t-il perdurer ? La domination du marché américain pourrait s'atténuer, et une réallocation géographique serait prudente pour les prochaines années.
Une récession aux États-Unis en 2025 : un risque significatif ?
Karen Ward a d'abord examiné la possibilité d'une récession aux États-Unis, une préoccupation partagée par de nombreux investisseurs. Bien que les économistes aient déjà prédit une récession en 2023, l'économie américaine a déjoué les attentes avec une croissance de 2,5 %. Cette résilience, explique Karen Ward, provient d’un soutien fiscal massif, qui a stimulé la consommation. Cependant, les réserves des ménages s’amenuisent, et les signes de ralentissement se font sentir.
Malgré cela, la stratégiste se montre optimiste, notant que les fondations du secteur privé restent solides, sans signes de surchauffe dans les secteurs de l’immobilier ou de l’investissement des entreprises. Si une récession reste possible, une crise économique profonde ne semble pas imminente. « La question cruciale n’est pas s’il y aura récession, mais si elle sera grave » (une récession de faible ampleur ne serait pas si négatif), souligne Karen Ward.
Les obligations : toujours une protection efficace ?
La deuxième question abordée portait sur la capacité des obligations gouvernementales à diversifier les portefeuilles. Depuis plusieurs décennies, les obligations ont joué un rôle stabilisateur face aux actions, notamment lors de chocs économiques. Karen Ward confirme que cette dynamique reste valide si la crise est due à un problème de demande : « Dans un scénario de récession classique, les obligations vont nous protéger efficacement. »
Cependant, l’experte prévient que les obligations ne seront pas aussi fiables face à des chocs d’inflation ou de politique fiscale. Avec une dette des pays du G7 atteignant 57 trillions de dollars, les obligations pourraient perdre leur statut de valeur refuge. En conséquence, des actifs alternatifs – comme les infrastructures, les ressources naturelles et les hedge funds – deviennent cruciaux pour diversifier les portefeuilles en prévision de ces nouveaux types de chocs.
L’exceptionnalisme américain : un modèle durable ?
Enfin, Karen Ward s’est penchée sur la domination des actifs américains sur les marchés mondiaux, qui dure depuis plus d'une décennie, notamment grâce au secteur technologique. La question est de savoir si cette supériorité est soutenable. Pour Karen Ward, l'écart entre les géants de la tech américains et le reste du marché pourrait diminuer dans les années à venir.
Si l’intelligence artificielle et d'autres technologies continuent de transformer les secteurs, les bénéfices pourraient se diffuser au-delà des géants technologiques, réduisant ainsi l’écart de performance entre les États-Unis et le reste du monde. « Si l’IA atteint ses promesses, le reste des secteurs rattrapera la tech américaine », estime-t-elle. Dans ce contexte, une réallocation des portefeuilles vers des marchés non américains apparaît prudente, anticipant une performance mondiale plus équilibrée.
À travers cette analyse approfondie, l’experte de JP Morgan AM met en évidence les stratégies d’investissement nécessaires face aux incertitudes économiques : prudence vis-à-vis d’une éventuelle récession, intégration d’actifs alternatifs pour diversifier les portefeuilles, et réévaluation des allocations géographiques afin d’anticiper une performance plus équilibrée.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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