CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7770.95 | +0.48% | +5.29% |
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H2O Adagio | 1.60% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 1.10% |
Exane Pleiade | 0.91% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 0.84% |
Pictet TR - Atlas | 0.72% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 0.61% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 0.47% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 0.27% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 0.17% |
Syquant Capital - Helium Selection | 0.00% |
RAM European Market Neutral Equities | -0.24% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | -0.27% |
AXA WF Euro Credit Total Return | -0.32% |
Attention au changement de leadership...
Lors de sa conférence sur les perspectives 2025, Fidelity International a présenté ses priorités stratégiques pour les mois à venir. Voici un résumé de l'événement. |
⌚ Si vous n'avez que 30 secondes :
📌 ETF actifs au centre de la stratégie : Fidelity mise sur des solutions innovantes pour capter la performance dans un environnement complexe.
📌 Petites capitalisations : une opportunité sous-évaluée. Malgré leur sous-performance récente, elles offrent des valorisations attractives et un fort potentiel de rebond
📌Possible changement de leadership sur le marché : attention aux mega caps.
📌Des US certes mais ne pas délaisser l’Europe et la Chine qui pourraient sur prendre à la hausse.
📌Obligations en reprise : Les marchés de la dette restent une option solide, soutenus par des politiques monétaires divergentes.
Face à un environnement marqué par des taux encore élevés et une volatilité persistante, la société prône une gestion active renforcée, combinée à des solutions adaptées aux nouveaux enjeux, comme les ETF actifs.
« Ces produits incarnent notre ADN : une gestion active axée sur la création d’alpha et la maîtrise des risques », a expliqué Jean-Denis Bachot, directeur général de Fidelity en France. Cette approche se distingue clairement des tendances dominantes des dernières années, où la gestion passive a amplifié les mouvements de concentration sur les grandes valeurs technologiques. « La gestion purement passive est devenue une source de concentration massive », a rappelé Romain Boscher, administrateur et conseiller, insistant sur la nécessité d’une gestion différenciée.
Croissance modérée, focus sur la valorisation
L’intervention de ce dernier, a donné le ton en offrant une perspective économique globale. Bien que la croissance économique mondiale reste contrainte par des freins structurels, comme le recul démographique et des gains de productivité décevants, Fidelity invite les investisseurs à changer de prisme. « Ce n’est pas la croissance économique qui détermine tout. Ce qui compte réellement, c’est la capacité des entreprises à faire croître leurs profits, et cela repose sur une bonne valorisation. » Dans ce contexte, les petites capitalisations, bien que sous pression depuis plusieurs années, représentent selon lui une anomalie d’investissement. « Les small caps affichent des décotes historiques, comparables à celles de 2008. Pour les investisseurs de long terme, c’est une opportunité à ne pas manquer. »
Si les États-Unis continuent de dominer les marchés grâce à des bénéfices robustes, Romain Boscher a insisté sur le potentiel européen, souvent sous-estimé. « Les valorisations en Europe sont plus attractives, et cela ouvre des opportunités intéressantes, particulièrement dans un contexte où l’optimisme américain semble déjà bien intégré dans les cours. » Quant à l’Asie, il a noté les premiers signes d’un rééquilibrage en Chine, avec une transition vers une économie davantage axée sur l’industrie et les énergies renouvelables.
Diversification et équilibre
Bertrand Puiffe, gérant actions, a poursuivi la réflexion en insistant sur les risques d’une concentration excessive des portefeuilles autour des grandes capitalisations technologiques américaines. « Les marchés ont été portés par les “7 Magnifiques”, mais la réduction de l’écart de croissance entre ces valeurs et le reste du marché complique les perspectives de surperformance. »
Il a également souligné l’importance des dividendes et de la résilience des approches orientées vers le rendement. L’Asie reste selon lui un axe à privilégier, avec des valorisations attractives et un potentiel de rebond notable. Toutefois, le gérant est plus positif sur la Chine que sur l’Inde. « On ne dit pas que l’Inde ce n’est pas bien, mais juste qu’à 24 fois les bénéfices, c’est compliqué »
Cette approche géographique et sectorielle équilibrée reflète une volonté de capturer la performance tout en minimisant les risques liés à une polarisation excessive des marchés.
Une année charnière pour les marchés obligataire
Enfin, Steve Bramley, responsable des investissements obligataires, a mis en lumière les opportunités offertes par les marchés de la dette. Selon lui, les investisseurs doivent se préparer à un nouvel épisode de politiques monétaires divergentes entre les grandes banques centrales. « Les taux finaux devraient être inférieurs à ce que le marché anticipe actuellement. En Europe, par exemple, nous voyons le taux terminal de la BCE autour de 1 %, bien en dessous des prévisions actuelles. »
Steve Bramley a également souligné les points d’entrée intéressants dans les obligations souveraines européennes et américaines, particulièrement sur les maturités courtes. « Les obligations allemandes, par exemple, présentent un potentiel de performance significatif avec des rendements actuellement sous-évalués. » Dans le domaine du crédit, L’Europe est préférée aux US, où les spreads offrent encore un rapport qualité-prix attractif.
Dans ce contexte, la stratégie de Fidelity repose sur deux piliers :
-
Tirer parti des rendements attractifs actuels
-
Tout en restant prudent face aux incertitudes macroéconomiques.
« Prenez les coupons, achetez les creux », a-t-il conseillé, soulignant l’importance de la patience et de la sélectivité dans un environnement encore marqué par une volatilité élevée.
L’année 2024 s’annonce comme une période de transition où la gestion active s’impose comme un outil essentiel pour naviguer dans des marchés polarisés. Fidelity, avec ses ETF actifs et ses approches différenciées sur les obligations et les actions, entend accompagner les investisseurs à travers ces défis. Comme l’a résumé Romain Boscher : « Ce n’est pas une question de suivre les tendances, mais de comprendre les cycles pour mieux les exploiter. »
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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