CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
8271.36 +0.37% +12.06%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
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CM-AM Global Gold 92.27%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 27.92%
Jupiter Financial Innovation 27.87%
GemEquity 22.61%
Piquemal Houghton Global Equities 21.89%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 21.62%
Aperture European Innovation 21.47%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 21.13%
Digital Stars Europe 19.26%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 17.63%
Candriam Equities L Oncology 15.74%
Auris Gravity US Equity Fund 15.38%
Sienna Actions Bas Carbone 14.97%
Athymis Industrie 4.0 14.65%
Sycomore Sustainable Tech 13.67%
HMG Globetrotter 12.84%
Square Megatrends Champions 11.73%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 11.70%
Groupama Global Disruption 11.63%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance 11.38%
Groupama Global Active Equity 10.95%
Fidelity Global Technology 10.27%
EdRS Global Resilience 9.77%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 9.32%
Franklin Technology Fund 8.67%
AXA Aedificandi 8.51%
Pictet - Digital 8.29%
ODDO BHF Artificial Intelligence 8.22%
JPMorgan Funds - US Technology 8.21%
Eurizon Fund Equity Innovation 8.07%
Sienna Actions Internationales 7.06%
GIS Sycomore Ageing Population 7.04%
Thematics AI and Robotics 6.69%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 6.67%
R-co Thematic Real Estate 6.59%
Palatine Amérique 6.20%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance 5.89%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 5.45%
CPR Invest Climate Action 5.08%
JPMorgan Funds - Global Dividend 4.94%
Russell Inv. World Equity Fund 4.79%
DNCA Invest Beyond Semperosa 4.73%
Echiquier Global Tech 4.67%
Covéa Ruptures 4.43%
Mandarine Global Transition 4.21%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance 3.80%
Claresco USA 2.79%
Mirova Global Sustainable Equity 2.45%
Covéa Actions Monde 1.58%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance 1.04%
Thematics Water 0.73%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity 0.69%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance 0.64%
CPR Global Disruptive Opportunities 0.50%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance 0.39%
MS INVF Global Opportunity 0.38%
Ofi Invest Grandes Marques -0.20%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -0.67%
AXA WF Robotech -0.78%
JPMorgan Funds - America Equity -1.14%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -1.14%
EdR Fund Healthcare -1.37%
BNP Paribas US Small Cap -1.90%
Pictet - Security -3.02%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -3.13%
ODDO BHF Global Equity Stars -3.48%
Franklin U.S. Opportunities Fund -3.78%
Athymis Millennial -3.83%
Thematics Meta -3.86%
MS INVF Global Brands -11.09%
Franklin India Fund -12.77%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

A lire pendant l'été - Rapport parlementaire Berger Lefebvre : Enjeux et perspectives en terme de gestion de fortune.

Voisin de 16 ou 17% de leur revenu disponible, le taux d'épargne des Français reste un des plus élevés d’Europe et du monde. Constitué au fil des années, le stock formé par l’agrégation de ces flux représente quelques 3600 milliards d’euros.

 


Comme l’histoire humaine le prouve, les trésors ont de tous temps suscité la convoitise et le bas de laine des français ne fait à  cet égard pas exception. Tous les grands acteurs de l’économie en mal de capitaux frais sont de la partie. On constate même l’arrivée sur ce terrain de protagonistes nouveaux dans le monde de l’épargne tels, les constructeurs automobiles.


C’est dans ce contexte qu’a été récemment présenté le rapport rédigé par les parlementaires Karine Berger et Dominique Lefebvre.

Ces derniers se proposent, pour l’essentiel, de créer les circonstances de l’orientation d’une fraction de cette épargne (de l’ordre de 100 milliards d’euros en quatre ans), vers des supports de long terme en lien avec le « financement productif » des entreprises petites et moyennes (PME) et de taille intermédiaire (ETI). Dix recommandations et quinze mesures présentées comme visant à  « dynamiser l'épargne financière des ménages pour financer l'investissement et la compétitivité » sont mises en évidence.


Au-delà  du principe du maintien du traitement fiscal du Livret A (exonération d’IR et de PS) et de la poursuite du processus de doublement progressif du plafond (avec en arrière-plan l’idée d’orienter la collecte supplémentaire vers le financement des entreprises) les mesures intéressant le PEA et l’assurance vie retiennent plus particulièrement notre attention. Elles devraient l’une et l’autre faire partie du débat parlementaire d’automne.


Si les enjeux apparaissent de taille il en va de même des risques de déstabilisation de la confiance des épargnants.



L’assurance vie et le PEA au centre de la réflexion des rapporteurs :


Percevant qu’une réforme trop profonde d’un système d’intermédiation financière sur lequel repose à  plus de 80% le financement de l’économie en France, les rapporteurs, loin d’envisager une remise à  plat complète des dispositifs fiscaux de l’épargne par une réforme systémique d’ensemble, choisissent de privilégier de réaménager ces derniers à  la marge.


Cette voie qualifiée de « réformiste » par les auteurs et qui s’inscrit selon eux dans « la cohérence des politiques engagées par le gouvernement depuis l’été 2012 » ne fait pour autant pas l’économie d’une suggestion de la modification du traitement fiscalité du très stratégique et très sensible univers de l’assurance vie (quelques 1.400 milliards d’euros d’actifs sous gestion).


Les deux parlementaires bien qu’excluant « de distinguer entre riches et pauvres » envisagent sur ce registre de ne maintenir la fiscalité en vigueur que moyennant l'obligation, pour les encours supérieurs à  500 000 euros par ménage (notion floue eu égard au fait qu’elle ne recouvre aucune réalité fiscale précise) , de préférer pour une part minimum (et non encore définie à  ce stade) de l’actif géré l’investissement en unités de compte (actions, obligations, OPCVM, SCPI …) à  celui sur le fonds en euros.


Ils suggèrent dans le même élan la création d’une nouvelle catégorie de contrats d’assurance vie, les contrats « euro croissance ».

 

Il s’agirait, en fait, d’une formule assez similaire aux supports dits « euros diversifiés » d’ores et déjà  présents dans les gammes des assureurs, une sorte d’hybridation mixant le contrat libellé en euros et son cousin reposant sur des supports multiples.

La garantie en capital octroyée par l’assureur ne vaudrait, au cas particulier, qu’au terme d’une période définie et non plus, comme pour l’actif général, au fil de l’eau.

Le contrat « euro croissance » permettrait par ailleurs l’investissement au sein des PME ou encore des ETI. L’accès à  ces supports nouveaux s’envisagerait tant pour des souscriptions nouvelles que via la transformation de contrats d’assurance vie préexistants, strictement libellés en euros.

Les rapporteurs préconisent par ailleurs, dans un souci de cohérence avec les adaptations intervenues récemment s’agissant de la taxation des dividendes et des intérêts, d’imposer les produits des éventuels rachats en lien avec des versements de moins de quatre ans au barème de l'impôt sur le revenu. Il en serait donc, au cas particulier, fini de la possibilité d’opter pour le prélèvement forfaitaire de 35 %.



Le rapport de Karine Berger et Dominique Lefebvre comporte également une réflexion relative au PEA.

 

Partant de l’analyse que ce dispositif qui a, depuis sa mise en place en 1992 attiré de l’ordre de 120 milliards d’euros ne bénéficie que trop peu aux PME, les parlementaires proposent de porter le plafond des versements à  150.000 euros (contre 132.000 euros à  ce jour) et d’y adjoindre un compartiment supplémentaire et spécifique de 75.000 euros ne pouvant accueillir que des titres de PME et d’ETI.


De l’appétence des particuliers fortunés pour un placement perçu comme plus risqué.


On peut à  ce stade s’interroger sur l’accueil qu’entendront réserver les épargnants à  la nouvelle donne promise par le rapport des deux parlementaires.

L’investissement en actions (et a fortiori en actions non cotées) supposant une franche appétence au risque et une claire acceptation du caractère moins liquide de l’investissement, il est permis de douter qu’une telle inclination soit majoritairement présente chez les investisseurs particuliers qui n’identifient, en effet, pas encore cette classe d’actifs comme le sous-jacent naturel d’une stratégie d’épargne longue.

Le scepticisme des observateurs traditionnels du monde de l’épargne est sans doute d’autant plus grand que nous sortons à  peine d’une période où les placements actions n’ont pas toujours démontré leur capacité, sur des durées longues, à  créer de la valeur et à  surperformer les investissements concurrents (valeurs de taux ou supports immobiliers…).


S’agissant des contrats libellés exclusivement en euros, une décision de rester en dehors de tout arbitrage en faveur des formules « euro croissance » n’apparaîtrait pénalisante que si elle venait à  priver l’épargnant de la souplesse de gestion ou en encore de la possibilité de capitaliser à  l’abri de l’IR, de financer son train de vie (via des rachats réalisés au fil de l’eau) et de la facilitation de l’activation du plafonnement de l’ISF.



Peut-on rester positifs ?



Des interrogations majeures s’articulent naturellement, sur les bases évoquées ci-dessus, autour des prolongements que souhaitera donner le législateur aux suggestions des parlementaires.

Ces dernières, si elles ouvrent des perspectives nouvelles s’agissant du PEA, sont bien entendu de nature à  inquiéter les particuliers fortunés souscripteurs de contrats d’assurance vie.

Le fait que leur rapport, sans faire de lien direct avec l’objectif de réorienter l’épargne vers le financement de l’économie, pose la question de la légitimité d’une fiscalité dérogatoire s’agissant de la transmission des capitaux décès contribuera nécessairement à  entretenir cette inquiétude. Il en va de même du projet de création, dans l’objectif de lutter contre la fraude fiscale, d’un fichier centralisé des contrats d’assurance vie incluant les données personnelles des souscripteurs.


S’il n’est pas possible d’exclure une nouvelle dégradation de la fiscalité de l’assurance vie, nous pensons à  ce stade et sans qu’il soit question pour nous de verser dans un optimisme déraisonnable, qu’il devrait être préservé à  son profit un certain avantage relatif. Ce cadre juridique constitue en conséquence, dans bien des cas, le réceptacle à  privilégier par nos clients pour la gestion du volet financier de leur patrimoine privé.

 

Source: Banque Privée 1818
 

ACTIONS PEA Perf. YTD
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Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 52.96%
Alken Fund Small Cap Europe 50.28%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 39.37%
Tailor Actions Avenir ISR 30.89%
JPMorgan Euroland Dynamic 28.32%
Tocqueville Value Euro ISR 27.37%
Uzès WWW Perf 23.68%
Groupama Opportunities Europe 22.49%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 22.16%
IDE Dynamic Euro 21.08%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 19.51%
Ecofi Smart Transition 18.88%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 17.73%
Tocqueville Euro Equity ISR 17.23%
Quadrige France Smallcaps 16.87%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 15.60%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 15.03%
VALBOA Engagement ISR 14.14%
Tikehau European Sovereignty 13.88%
Mandarine Premium Europe 12.94%
Sycomore Sélection Responsable 12.87%
Sycomore Europe Happy @ Work 11.95%
Covéa Perspectives Entreprises 11.94%
EdR SICAV Tricolore Convictions 11.60%
Mandarine Europe Microcap 10.10%
Europe Income Family 10.06%
Lazard Small Caps Euro 9.81%
Fidelity Europe 9.09%
Groupama Avenir PME Europe 8.80%
Mirova Europe Environmental Equity 8.09%
ADS Venn Collective Alpha Europe 8.05%
Gay-Lussac Microcaps Europe 7.32%
HMG Découvertes 5.87%
CPR Croissance Dynamique 5.61%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 5.45%
Mandarine Unique 5.41%
Tocqueville Croissance Euro ISR 5.23%
Norden SRI 4.80%
VEGA France Opportunités ISR 4.10%
Dorval Drivers Europe 3.87%
VEGA Europe Convictions ISR 3.26%
LFR Euro Développement Durable ISR 3.25%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance 1.51%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance 0.89%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -4.67%
DNCA Invest SRI Norden Europe -6.04%
Eiffel Nova Europe ISR -6.07%
ADS Venn Collective Alpha US -6.44%
OBLIGATIONS Perf. YTD
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H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 29.50%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 6.95%
IVO Global High Yield 6.42%
Carmignac Portfolio Credit 6.23%
IVO EM Corporate Debt UCITS 6.11%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 6.05%
Lazard Credit Fi SRI 5.59%
LO Fallen Angels 5.51%
Jupiter Dynamic Bond 5.44%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 5.27%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 5.24%
Income Euro Sélection 5.10%
EdR SICAV Financial Bonds 4.93%
Lazard Credit Opportunities 4.91%
Omnibond 4.67%
DNCA Invest Credit Conviction 4.62%
Schelcher Global Yield 2028 4.46%
Axiom Short Duration Bond 4.45%
La Française Credit Innovation 4.29%
Tikehau European High Yield 4.08%
Alken Fund Income Opportunities 3.99%
EdR SICAV Short Duration Credit 3.94%
Ofi Invest High Yield 2029 3.92%
Ostrum SRI Crossover 3.82%
R-co Conviction Credit Euro 3.82%
Hugau Obli 1-3 3.58%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.55%
Ofi Invest Alpha Yield 3.52%
Hugau Obli 3-5 3.47%
Auris Investment Grade 3.46%
Tikehau 2029 3.45%
La Française Rendement Global 2028 3.44%
EdR SICAV Millesima 2030 3.22%
Tikehau 2027 3.22%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 3.20%
M All Weather Bonds 3.18%
SLF (F) Opportunité High Yield 2028 3.09%
Tailor Crédit Rendement Cible 2.98%
Auris Euro Rendement 2.91%
EdR Fund Bond Allocation 2.80%
Tailor Credit 2028 2.75%
Eiffel Rendement 2028 2.49%
Mandarine Credit Opportunities 2.11%
Sanso Short Duration 1.52%
Epsilon Euro Bond 1.50%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 1.42%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -5.82%
Amundi Cash USD -7.26%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -9.19%