CAC 40 Perf Jour Perf Ytd
7763.53 +0.37% +5.25%
DIVERSIFIÉS / FLEXIBLES Perf. YTD
SRI
ACTIONS Perf. YTD
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CM-AM Global Gold 68.73%
Jupiter Financial Innovation 22.62%
Piquemal Houghton Global Equities 15.02%
Digital Stars Europe 13.83%
Aperture European Innovation 13.68%
Auris Gravity US Equity Fund 13.27%
Tikehau European Sovereignty 11.92%
AXA Aedificandi 9.56%
Sienna Actions Bas Carbone 9.16%
R-co Thematic Real Estate 8.55%
Candriam Equities L Robotics & Innovative Technology 8.27%
R-co Thematic Blockchain Global Equity 7.86%
Carmignac Investissement Grand Prix de la Finance 7.53%
Athymis Industrie 4.0 6.91%
HMG Globetrotter 5.64%
Echiquier Artificial Intelligence Grand Prix de la Finance 5.15%
Square Megatrends Champions 4.04%
VIA Smart Equity World 3.78%
Sycomore Sustainable Tech 3.30%
GIS Sycomore Ageing Population 2.79%
Pictet - Digital 2.46%
Candriam Equities L Oncology 2.40%
Franklin Technology Fund 2.33%
Groupama Global Disruption 2.28%
Groupama Global Active Equity 2.16%
Fidelity Global Technology 1.97%
Janus Henderson Horizon Global Sustainable Equity Fund 1.73%
EdR Fund Big Data Grand Prix de la Finance 1.71%
BNP Paribas Aqua Grand Prix de la Finance 1.20%
JPMorgan Funds - US Technology 1.00%
FTGF ClearBridge Infrastructure Value 0.99%
Sienna Actions Internationales 0.94%
BNP Paribas Funds Disruptive Technology 0.37%
Pictet - Clean Energy Transition Grand Prix de la Finance 0.08%
MS INVF Global Opportunity 0.01%
ODDO BHF Artificial Intelligence -0.08%
Thematics AI and Robotics -0.09%
Mandarine Global Transition -0.11%
JPMorgan Funds - Global Dividend -0.20%
DNCA Invest Beyond Semperosa -0.32%
Covéa Ruptures -0.36%
Palatine Amérique -0.56%
Russell Inv. World Equity Fund -0.59%
Thematics Water -0.59%
Sanso Smart Climate Grand Prix de la Finance -1.23%
Eurizon Fund Equity Innovation -1.25%
M&G (Lux) Global Listed Infrastructure Fund Grand Prix de la Finance -1.43%
Echiquier World Equity Growth Grand Prix de la Finance -1.50%
CPR Invest Climate Action -1.65%
Pictet - Water Grand Prix de la Finance -1.74%
M&G (Lux) Global Dividend Fund -3.30%
Loomis Sayles U.S. Growth Equity -3.45%
Comgest Monde Grand Prix de la Finance -3.48%
Mirova Global Sustainable Equity -3.60%
Echiquier Global Tech -4.05%
BNP Paribas US Small Cap -4.24%
Covéa Actions Monde -4.39%
Thematics Meta -4.51%
Franklin U.S. Opportunities Fund -4.84%
Pictet - Security -4.86%
Ofi Invest Grandes Marques -4.94%
AXA WF Robotech -5.18%
JPMorgan Funds - America Equity -5.27%
EdR Fund Healthcare -5.47%
EdR Fund US Value -5.69%
Claresco USA -5.85%
FTGF Royce US Small Cap Opportunity Fund -5.86%
ODDO BHF Global Equity Stars -5.99%
Athymis Millennial -6.61%
CPR Global Disruptive Opportunities -7.14%
MS INVF Global Brands -8.08%
Franklin India Fund -14.34%
PERFORMANCE ABSOLUE Perf. YTD
SRI

Carmignac Patrimoine +12,84% YTD : «Vital dans un monde fragilisé d’être en position de faire varier très rapidement son niveau d’exposition»

 

 

Dès l’annonce par Ben Bernanke, alors Président de la Fed, du premier assouplissement quantitatif (« quantitative easing ») le 19 mars 2009, la question de fond était clairement posée : jusqu’à  quel point la nécessité pour une Banque centrale de traiter le risque économique par une politique de reflation monétaire non-conventionnelle justifie de mettre en risque, en contrepartie, la stabilité du système financier par la création de bulles dans certaines classes d’actifs.

 

Probablement rassuré par l’expérience américaine, jusqu’à  présent plutôt réussie, la Banque centrale européenne répond aujourd’hui sans ambiguïté à  cette question : la priorité absolue est donnée au traitement du risque économique et le risque pour le système financier sera traité plus tard, si besoin.

 

Le comportement enthousiaste des marchés depuis le début de l’année confirme que les investisseurs ont dans leur grande majorité fait le choix d’un pari pascalien : dans le doute, autant avoir foi dans l’efficacité de l’action de Mario Draghi, puisque qu’elle est au moins dans l’immédiat favorable aux marchés.

 

Ce pari augure de marchés soutenus tant que la foi demeurera, tandis que leur fragilité ira en augmentant.

 

 

L’illusion monétaire

 

Aux Etats-Unis, le débat sur l’efficacité du quantitative easing n’est toujours pas tranché.

 


Le pire, qui était possible début 2009, a incontestablement été évité, et par le truchement de la baisse des taux hypothécaires, les prix immobiliers se sont redressés.

 

Mais après 4000 milliards d’obligations achetés par la Fed, l’indice S&P a gagné 170% tandis que le rythme de la croissance économique ne dépasse toujours pas 2,5% l’an, et le revenu annuel médian des ménages américains est aujourd’hui toujours 9% plus bas qu’il n’était en 1999.

 

Le « rendement économique » du quantitative easing est faible parce que l’effet richesse positif pour les banques et les épargnants les plus fortunés ne suffit pas à  compenser la contrainte du désendettement sur la consommation et l’investissement.

 

Visiblement, comme au Japon à  partir des années 1990, la crise financière a non seulement détruit de la production mais aussi de la croissance potentielle.

 

En zone euro, où l’exposition des consommateurs aux marchés financiers est encore bien plus faible qu’aux Etats-Unis, on voit mal comment le quantitative easing pourrait avoir un impact majeur sur l’économie.

 

Ainsi, avec la conjonction inespérée d’un euro en baisse de 25% depuis le début de l’année, de taux d’intérêt historiquement bas, de banques recapitalisées, et du filet de sécurité apporté par la BCE, la croissance de la zone euro atteindra péniblement 1,5% cette année.

 

Et Mario Draghi lui-même reconnaissait récemment que le taux de chômage en zone euro n’aura probablement guère baissé dans 18 mois.

 

 

Un monde inondé de liquidités

 

Le paradoxe, à  l’origine à  la fois de la hausse des marchés et d’une fragilité croissante du système financier, est que l’absence de résultat justifie pour les Banques centrales de poursuivre autant que de besoin le soutien monétaire, sous toutes ses formes.

 

Mario Draghi s’est engagé sur l’achat de 60 milliards d’euros d’actifs par mois jusqu’en septembre 2016, et Janet Yellen reconnait que la menace déflationniste et la fragilité de l’économie américaine ne permettent pas une normalisation rapide de la politique monétaire de la Fed.

 

La Banque du Japon va devoir continuer de lutter contre un taux d’inflation dans l’archipel retombé à  -0,2% en février, et la Banque populaire de Chine va devoir accélérer son assouplissement monétaire pour tenter de stabiliser le rythme de croissance de l’économie chinoise.

 

Les marchés, inondés de liquidités, vont donc continuer de profiter de cette aubaine.

 

Quand plus de 2000 milliards de dollars d’obligations dans le monde offrent aujourd’hui un rendement négatif, dont 80% provenant de la zone euro, l’apport massif de liquidités supplémentaires place les marchés dans la position d’une piscine à  débordement : par effet d’éviction des investisseurs, le prix très élevé atteint par les obligations « sans risque » se propage progressivement à  l’ensemble des classes d’actifs.

 

Le gonflement de la prime de risque (surcroit de « rendement bénéficiaire » offert par les actions au-dessus des emprunts d’Etat) que provoque l’écrasement des rendements obligataires permet ainsi de justifier des valorisations élevées des marchés actions.



A titre d’exemple, en zone euro les multiples de résultats atteignent aujourd’hui 16x les résultats de l’année en cours.

 

C’est non seulement un doublement par rapport aux multiples qui prévalaient il y a trois ans, mais c’est aussi un niveau qui se situe 4 écarts-types au-dessus de la moyenne des dix dernières années (autrement dit près de 40% au-dessus de cette moyenne).

 

Au final, en s’engageant à  effectuer des achats d’obligations massifs (2,5 fois les émissions nettes d’obligations souveraines, quand les QE1 et QE2 de Ben Bernanke ne représentaient en moyenne que la moitié des émissions nettes du Trésor américain) et tardifs (les taux d’intérêt obligataires sont déjà  très bas), la BCE génère des distorsions sans précédent dans le prix des actifs financiers.

 

 

Une situation fragile

 

Dans son ouvrage Antifragile, Nassim Taleb souligne combien le manque de flexibilité, en empêchant de réagir efficacement à  un évènement adverse, est un facteur décisif de fragilité.

 

Or cette faiblesse caractérise à  maints égards la situation actuelle.

 

Ainsi, les politiques monétaires extra-accommodantes pratiquées par les grandes Banques centrales ne leur laisseront plus guère de marge de manœuvre supplémentaire pour amortir le prochain ralentissement cyclique.

 

De même, le niveau d’endettement des gouvernements retire à  ces derniers toute flexibilité budgétaire.

 

Par ailleurs, la confiance accordée à  l’efficacité de la BCE atteint des sommets qui rendraient une éventuelle erreur de communication ou de politique monétaire très coûteuse pour les marchés (en attendant cette confiance est autoréalisatrice en ce sens qu’elle nourrit la hausse des marchés, qui elle-même est interprétée comme la preuve que le quantitative easing « marche »).

 

La politique de reflation monétaire menée par la BCE est de plus en plus inadaptée à  la situation de surplus croissants de l’Allemagne.

 

Enfin, la baisse des anticipations d’inflation qui a permis aux banques centrales une politique de taux zéro relativement sereine sera bientôt limitée par l’affermissement cyclique du prix de l’énergie.

 

En accumulant les déséquilibres, le système financier a ainsi beaucoup perdu de sa flexibilité.


Si cette perte n’est en soi nullement annonciatrice d’un accident à  venir, elle en augmente considérablement les enjeux.

 

 

L’impératif de flexibilité

 

L’embellie économique globale qu’on pressent depuis quelques mois, alimentée par les redressements européens et surtout indiens, nourrit l’optimisme des investisseurs en actions.

 

Et l’attitude des banquiers centraux, au premier rang desquels Mario Draghi, leur assure que les taux d’intérêt resteront néanmoins très bas dans ce contexte.

 

Souhaiter profiter de ce meilleur des mondes est légitime, et nous ne nous en privons pas.

 

Mais c’est à  la condition de conserver d’autant plus de flexibilité dans sa gestion que le système financier en a beaucoup perdu.

 

Comme nous l’indiquions dans notre Note de janvier (« Etre prêt plutôt que prédire »), il est vital dans un monde fragilisé d’être en position de faire varier très rapidement son niveau d’exposition aux actions, aux taux d’intérêt et aux devises, ainsi que de faire la part belle aux investissements dans des entreprises elles-mêmes flexibles, c’est à  dire peu endettées et génératrices de trésorerie.

 

Source : Carmignac Gestion - Achevé de rédiger le 31/03/2015

 

  • Carmignac Patrimoine : + 12,84 % YTD

 

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ACTIONS PEA Perf. YTD
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Alken Fund Small Cap Europe 44.31%
Axiom European Banks Equity Grand Prix de la Finance 41.81%
Indépendance Europe Small Grand Prix de la Finance 36.46%
Tailor Actions Avenir ISR 24.99%
IDE Dynamic Euro 21.63%
Tocqueville Value Euro ISR 21.20%
BDL Convictions Grand Prix de la Finance 20.38%
JPMorgan Euroland Dynamic 20.25%
Groupama Opportunities Europe 20.01%
Indépendance France Small & Mid Grand Prix de la Finance 19.22%
Uzès WWW Perf 18.52%
VALBOA Engagement ISR 16.85%
Moneta Multi Caps Grand Prix de la Finance 16.38%
Quadrige France Smallcaps 15.12%
DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe 14.65%
Lazard Small Caps Euro 13.36%
Mandarine Premium Europe 13.12%
Richelieu Family 12.95%
R-co 4Change Net Zero Equity Euro 12.45%
Covéa Perspectives Entreprises 11.48%
Tocqueville Euro Equity ISR 10.50%
Mandarine Europe Microcap 10.43%
Ecofi Smart Transition 10.41%
Sycomore Sélection Responsable 10.23%
Europe Income Family 10.20%
Gay-Lussac Microcaps Europe 9.07%
EdR SICAV Tricolore Convictions 8.36%
Groupama Avenir PME Europe 8.34%
Sycomore Europe Happy @ Work 7.24%
Fidelity Europe 6.54%
Mirova Europe Environmental Equity 5.42%
ELEVA Leaders Small & Mid Cap Europe 5.36%
Mandarine Unique 4.93%
HMG Découvertes 3.94%
ADS Venn Collective Alpha Europe 3.92%
Dorval Drivers Europe 3.88%
Norden SRI 3.75%
Echiquier Agenor SRI Mid Cap Europe Grand Prix de la Finance 2.06%
CPR Croissance Dynamique 0.61%
LFR Euro Développement Durable ISR 0.28%
VEGA France Opportunités ISR 0.22%
Tocqueville Croissance Euro ISR -0.70%
Amplegest Pricing Power Grand Prix de la Finance -0.70%
VEGA Europe Convictions ISR -1.63%
DNCA Invest SRI Norden Europe -4.35%
Eiffel Nova Europe ISR -5.33%
Echiquier Major SRI Growth Europe Grand Prix de la Finance -8.22%
ADS Venn Collective Alpha US -8.61%
OBLIGATIONS Perf. YTD
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H2O Multibonds Grand Prix de la Finance 25.57%
IVO Global High Yield 6.30%
Axiom Emerging Markets Corporate Bonds 6.10%
IVO EM Corporate Debt UCITS 5.25%
Carmignac Portfolio Credit 5.18%
Axiom Obligataire Grand Prix de la Finance 5.04%
LO Fallen Angels 4.92%
FTGF Brandywine Global Income Optimiser Fund 4.92%
Income Euro Sélection 4.69%
IVO EM Corporate Debt Short Duration SRI 4.54%
Lazard Credit Fi SRI 4.23%
Schelcher Global Yield 2028 4.22%
Jupiter Dynamic Bond 4.01%
Omnibond 3.96%
La Française Credit Innovation 3.86%
Tikehau European High Yield 3.79%
DNCA Invest Credit Conviction 3.57%
Axiom Short Duration Bond 3.55%
BNY Mellon Global Short-Dated High Yield Bond Fund (EUR) 3.39%
SLF (LUX) Bond High Yield Opportunity 2026 3.30%
Ostrum SRI Crossover 3.26%
R-co Conviction Credit Euro 3.26%
Ofi Invest High Yield 2029 3.25%
Alken Fund Income Opportunities 3.20%
Ofi Invest Alpha Yield 3.18%
Tikehau 2029 3.01%
Lazard Credit Opportunities SRI 2.99%
La Française Rendement Global 2028 2.88%
Pluvalca Credit Opportunities 2028 2.85%
Tailor Crédit Rendement Cible 2.79%
Tailor Credit 2028 2.75%
Tikehau 2027 2.74%
Auris Investment Grade 2.55%
Mandarine Credit Opportunities 2.46%
Auris Euro Rendement 2.43%
Eiffel Rendement 2028 2.32%
EdR Fund Bond Allocation 2.07%
Richelieu Euro Credit Unconstrained 2.05%
M All Weather Bonds 1.90%
Sanso Short Duration 1.17%
LO Funds - Short-Term Money Market CHF 0.60%
Epsilon Euro Bond 0.47%
Goldman Sachs Yen Liquid Reserves Fund Institutional -6.14%
AXA IM FIIS US Short Duration High Yield -7.65%
Amundi Cash USD -9.12%