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Émergents : faut-il s'abstenir ou se renforcer ?
Laurent Denize et Yann Lepape (Oddo BHF AM).
« Depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, les analyses et arguments étaient extrêmement partagés au sujet des pays émergents. Et en règle générale, les vues négatives l’emportaient » résument Laurent Denize, coresponsable des investissements chez Oddo BHF AM, et Yann Lepape, gérant, dans une note de marché diffusée lundi 27 mars.
Ces derniers mois « Les menaces de "représailles" commerciales vis-à-vis d’un certain nombre de pays émergents justifiaient la plus grande prudence » rappellent-ils. Et pourtant, les performances ont été au rendez-vous.
« Les actions et dettes émergentes affichent, au 15 mars, parmi les meilleures performances de leurs classes d’actifs avec respectivement 8.8% et 1.8% » de progression sur 12 mois, après conversion en euros.
Conjoncture économique au beau fixe
Les investisseurs semblent en effet avoir porté davantage d’attention aux statistiques économiques des pays émergents qu’aux questions d’ordre politique.
Or, « Pour la première fois depuis quelques années, les anticipations de croissance pour les BRICS ont été revues à la hausse, à 5.4% pour 2017 » soulignent les stratèges d’Oddo BHF AM, qui rappellent que la croissance des émergents avait atteint 4,8% en 2016.
Laurent Denize et Yann Lepape se montrent particulièrement enthousiastes au sujet de la Russie et du Brésil, qui sortent de récession et bénéficient par ailleurs d’une politique monétaire plus accommodante.
Au Brésil notamment, « Depuis que la décélération de l’inflation a été actée comme certaine et durable à l’automne dernier, [les taux de la banque centrale brésilienne ont] perdu 200 points de base. Depuis 18 mois, ce mouvement accompagne une forte réduction du déficit courant ainsi qu’un ensemble de réformes visant à stabiliser puis réduire les déficits publics ».
Donald Trump : pas si menaçant que ça
Quid en revanche des risques politiques ? Si les marchés émergents suscitent la méfiance des investisseurs depuis 4 à 5 mois, c’est en effet principalement à cause de Donald Trump : ses discours très critiques vis-à-vis des relations commerciales avec l’étranger ont été entendus comme un signal de « dé-mondialisation » de mauvais augure pour les pays émergents.
Or, pour les stratégistes d’Oddo BHF AM, ces craintes appartiennent déjà plutôt au passé. À titre d’exemple, depuis la prise de fonction du nouveau Président, « Nous avons pu observer un certain nombre de signes d’apaisement entre les Etats-Unis et les partenaires commerciaux qui étaient visés au premier chef. En effet, on parle dorénavant d’ouverture de négociations avec le Mexique et le Canada, et non plus de décision unilatérale de sortie du NAFTA » remarquent Laurent Denize et Yann Lepape.
« S’agissant de la Chine, il aurait été convenu d’entretenir des échanges réguliers, voire d’organiser une rencontre entre M. Xi et M. Trump. (…) Le scénario central est dorénavant celui d’un pacte de non-agression et d’évitement d’une guerre commerciale ».
Donald Trump devrait enfin être le président du dégel des relations politiques et commerciales avec la Russie.
Apaisement de l’effervescence politique
On se souvient également qu’il y a un à deux ans, les marchés émergents inquiétaient à cause de leur situation politique interne. Au Brésil, Dilma Roussef faisait face à une forte dynamique contestataire, et en Chine, le pouvoir semblait impuissant pour résoudre la crise boursière qui secouait le pays.
Cette situation est désormais en partie réglée. « Au Brésil, M. Temer a entamé des réformes majeures, pour l’instant plutôt bien acceptées par le Congrès. En avril, une réforme du système de retraites sera proposée au vote, l’objectif étant de renforcer les finances publiques » expliquent Laurent Denize et Yann Lepape, qui reconnaissent néanmoins que la position du président brésilien reste fragile puisque celui-ci n’exerce sa fonction que par intérim.
Quant au cas chinois, « La perspective du 19ème Congrès du Parti cet automne va amener les autorités à limiter la volatilité de l’économie et de ses marchés financiers, tout en poursuivant le processus de destruction créatrice sectorielle » affirment-ils.
Marchés émergents : should I stay or should I go ?
« [Les] prix des actions des marchés émergents [ont] retrouvé leurs niveaux pré-élections US, avec quelques nuances d’un pays à l’autre. La plupart des indices locaux sont aujourd’hui valorisés à proximité de leurs plus hauts de ces 5 dernières années. Faut-il pour autant s’abstenir d’investir dans ces pays ? Pas nécessairement » expliquent Laurent Denize et Yann Lepape, qui avancent deux principales raisons :
- 1. « Ces pays sortent de 3 à 4 ans de "derating", pour de bonnes raisons d’ailleurs : forte hausse de l’endettement, détérioration des marges, évolution mitigée des ventes et des profits et peu d’améliorations côté gouvernance ».
- 2. « Les niveaux de valorisation se situent nettement en deçà de ceux constatés dans les pays développés, notamment du point de vue du "Price / Book Value" (1.6 contre 2.3) ».
En somme, « La poursuite de la hausse des actions émergentes passe donc par une reprise des résultats, une amélioration des bilans et de la gouvernance. Or, les trois derniers mois donnent des signaux positifs. Ajoutons que les devises de la plupart des pays émergents restent sous-évaluées, [ce qui représente] un attrait supplémentaire pour les investisseurs en euros ou en USD » affirment-ils.
Les principaux risques envisagés par Oddo BHF AM au sujet des marchés émergents restent le risque d’une rechute des prix des matières premières ou d’une récession américaine, qui affecterait l’ensemble de ses partenaires commerciaux. Mais pour Laurent Denize et Yann Lepape, la probabilité d'une survenue de ces risques reste faible.
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Publié le 01 août 2025
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