CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7546.16 | -2.91% | +2.24% |
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Pictet TR - Atlas Titan | 6.86% |
RAM European Market Neutral Equities | 6.86% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 6.66% |
H2O Adagio | 5.80% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.29% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 5.16% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.80% |
Pictet TR - Atlas | 3.84% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 3.49% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.41% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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Exane Pleiade | 3.33% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.27% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.29% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.84% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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-1.13% |
Il existe (enfin) une alternative aux actions...
Comment analyser le marché actuel ?
Quelle allocation mettre en place ?
Quels actifs ?
Réponses avec Laurent Denize, directeur des investissements chez ODDO BHF.
Perspectives macro-économiques
Les perspectives de croissance continuent d’être révisées à la baisse : une chose est sûre, la récession est proche des deux côtés de l’Atlantique.
Aux États-Unis, si les indices manufacturiers reculent, on note une certaine résistance de la part du secteur des services, porté par la reprise post covid. Toutefois, des inquiétudes subsistent sur le secteur immobilier qui accuse une forte baisse. Elle se matérialise par un indice de confiance en berne chez les promoteurs immobiliers. La baisse drastique des mises en chantier implique une baisse de la consommation et donc de la croissance.
Sur le Vieux Continent, si une récession fait également de moins en moins de doutes, de nombreuses disparités existent entre chaque pays membre de la zone Euro. Si la France résiste mieux, grâce à une part des services plus importante et de nombreux plans de soutien fiscaux (bouclier tarifaire), son voisin outre-Rhin souffre. En effet, l’Allemagne rentre dans une phase de récession particulièrement prononcée, avec des indices de confiance au plus bas, dû au poids du secteur industriel. Ce dernier, gourmand en électricité, fait les frais de la crise énergétique actuelle et des restrictions de consommation.
Quid de l’inflation ? Pour Laurent Denize, les banques centrales ont fait le choix de sacrifier la croissance au profit de la lutte contre l’inflation. Ce dernier alerte cependant sur un point : une boucle prix/salaire commence à émerger en Europe. D’après l’expert, l’Europe fait face à une montée des revendications concernant la revalorisation des salaires (Total en France, syndicats industriels en Allemagne), qui pourraient engendrer des effets de second tour.
Actions : there finally is an alternative !
Les valorisations ont fortement baissé et les ratios de P/E sont de nouveau inférieurs aux moyennes historiques. Mais cela n’est pas encore suffisant pour le gérant. En effet, il existe enfin une alternative aux actions : les obligations ! « Aux États-Unis, il est d’ailleurs presque plus intéressant de détenir des obligations que des actions » abonde Laurent Denize. « Attention au positionnement actions, il y a d’autres alternatives aujourd’hui » conclue-t-il.
Une simple question de style ?
Concernant le débat du début d’année ayant agité les marchés, qui a vu une nette surperformance du style “value” par rapport au style “croissance”, l’expert estime qu’il n’est plus d’actualité. Selon lui, générer de la performance n’est pas tant une question de style, mais plutôt de thématiques et de valeurs. Ainsi, la société de gestion recommande de se concentrer sur des secteurs ayant fortement décoté, mais disposant d’une bonne visibilité sur les cash flows. C’est le cas de la santé et la technologie, mais également de l’automobile, qui a vu son P/E être réduit par 4 entre 2020 et actuellement.
Obligations : direction le High Yield
Les marchés obligataires ont vécu un véritable krach, qui s’est diffusé dans tout le secteur du crédit. De plus, le risque de fragmentation se rappelle au bon souvenir des investisseurs, avec des spreads Allemagne/Italie qui ont atteint les 250bps (en raison du plan de soutien allemand). Toutefois, la gestion affirme ses convictions sur le segment High Yield, qui redevient enfin attractif. États-Unis ou Europe ? « Les deux sont intéressants » estime Laurent Denize.
Se repositionner ? Attendre un nouveau point d’entrée ?
Pour la société de gestion, l’avenir macroéconomique s’avère défavorable pour les marchés. Le scénario principal table sur une récession européenne modérée accompagnée d’un ralentissement mondial. Dès lors, il n'y a pas d’urgence à acheter des actions. Quelques catalyseurs pourront toutefois motiver un repositionnement plus conséquent :
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Un pic de l’inflation “core”,
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Des signes indiquant la fin des cycles de hausse des taux,
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Une stabilisation de la courbe des taux,
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Des points bas dans les indicateurs avancés et dans les révisions des bénéfices.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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Publié le 01 août 2025
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