CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
---|---|---|
7938.29 | -0.44% | +7.55% |
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds | |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 8.17% |
RAM European Market Neutral Equities | 7.09% |
H2O Adagio | 6.89% |
Pictet TR - Atlas Titan | 6.01% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.42% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 5.33% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.91% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.74% |
Pictet TR - Atlas | 3.44% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 3.34% |
DNCA Invest Alpha Bonds
![]() |
3.33% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.32% |
Exane Pleiade | 3.16% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.03% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.94% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
![]() |
0.20% |
J-4 pour les élections US : l'analyse d'Edmond de Rothschild AM
La campagne présidentielle américaine arrive dans sa dernière ligne droite et le suspense est de retour à en croire les derniers sondages qui mettent de nouveau Hillary Clinton et Donald Trump au coude-à-coude dans les intentions de vote.
Le candidat qui se veut « anti-establishment » profite notamment de l’« affaire des emails » d’Hillary Clinton qui pénalise la campagne de la candidate démocrate depuis plusieurs jours.
Ce retour en force n’est pas du goût des investisseurs, qui redoutent l’effet « surprise » d’une victoire du candidat Républicain, le traumatisme du « Brexit » étant encore dans tous les esprits. Le Dow Jones a ainsi enregistré 5 séances de baisses consécutives au cours des derniers jours, et le CAC40 a perdu plus de 2% depuis le début de la semaine.
Des sondages peu significatifs à cause du mode de scrutin indirect
Pourtant, « Les sondages globaux ne veulent pas dire grand-chose puisqu’en réalité il faut réfléchir par Etat » à cause du mode de scrutin indirect, a souligné l’historien André Kaspi, invité par la société de gestion. Ce dernier a rappelé qu’en 2000, George Bush avait été élu Président avec la majorité des grands électeurs, sans avoir la majorité des voix.
Selon les estimations du site Real Clear Politics, qui traite les données de l’ensemble des sondages à disposition, Hillary Clinton conserverait à l’heure actuelle une marge d’avance face à Trump pour obtenir la majorité absolue des 538 grands électeurs, mais l’incertitude reste élevée.
Cette incertitude est d’autant plus forte que « 60% des Américains déclarent détester Hillary Clinton, et 60% déclarent également détester Donald Trump » a expliqué André Kaspi. Ainsi, « beaucoup d’électeurs disent qu’ils iront voter "en se bouchant le nez" ». Pour l’historien, « Il y a deux Amériques qui s’affrontent et il n’y aura pas de réconciliation possible à l’arrivée ».
Dans tous les cas, même en cas d’élection de Donald Trump, « le Président américain n’a pas autant de pouvoir que le Président français », a-t-il ironisé. Aux Etats-Unis, les pouvoirs politiques de la Chambre des représentants et du Sénat sont en effet comparables à ceux du Président, contrairement à ce que l’on connaît en France où le pouvoir est davantage centralisé.
Le vainqueur « devra faire face à une situation économique dégradée »
Pour Mathilde Lemoine, Group Chief Economist chez Edmond de Rothschild, quel que soit le vainqueur de l’élection, le prochain Président américain « devra faire face à une situation économique dégradée », notamment caractérisée par un tassement de la croissance.
« On a beaucoup parlé du fort conservatisme de Trump. Ce conservatisme s’inscrit dans le mouvement de repli des Etats-Unis sur eux-mêmes, ayant perdu leur place de leader mondial par rapport à la Chine » a expliqué l’économiste. En effet, « La croissance américaine représente désormais 12% de la croissance mondiale, contre 36% pour la Chine ». Autre chiffre étonnant : « Les Etats-Unis n’exportent pas plus que l’Allemagne » a-t-elle souligné, pour un pays à la population pourtant quatre fois supérieure.
« Une partie de la population américaine s’est appauvrie avec la mondialisation, notamment les salariés qui effectuaient des tâches répétitives (…). Les études montrent que ces personnes ont désormais tendance à voter pour des candidats plus extrêmes » observe l’économiste. En effet, de manière étonnante, « 60% des Américains pensent que Trump peut réduire les inégalités alors que seuls 30% pensent qu’Hillary Clinton en est capable ».
Un risque d’« effet Brexit » en Bourse ?
En cas de victoire d’Hillary Clinton, on sait que la réaction des investisseurs devrait être modérée sur les marchés. À quoi s’attendre, en revanche, en cas de victoire de Donald Trump ?
Pour Mathilde Lemoine, dans ce cas de figure, « Il faut s’attendre dans un premier temps à une chute des taux avant une remontée par la suite de la prime de risque » sur les obligations d’Etat américaines. La baisse envisagée dans un premier temps serait due au fait qu’« On peut s’attendre à de nouvelles actions monétaires comme après le Brexit en cas de déstabilisation des marchés ».
Pour Christophe Foliot, Directeur Adjoint et Responsable de la Gestion Actions Internationales chez Edmond de Rothschild Asset Management, une victoire de Trump représenterait un « potentiel de repli assez fort sur les actions » au lendemain du vote, « avant d’attendre janvier pour connaître son programme détaillé ». Mais pour Christophe Foliot, « Le risque de crise réelle semble restreint ».
En effet, bien que l’élection de Trump soit envisagée comme un scénario catastrophe du point de vue européen, « On est toujours étonnés de voir aux Etats-Unis des chefs d’entreprise et des analystes qui soutiennent Trump » a-t-il souligné, le candidat n’étant pas détesté par la totalité de la sphère économique.
Selon lui, « Le pire scénario pour les marchés serait une victoire de Trump accompagnée d’une majorité républicaine au Congrès, ou une victoire d’Hillary Clinton avec un Congrès démocrate ».
En effet, dans ces deux cas de figure, le nouveau Président aurait davantage de pouvoir pour faire passer des mesures économiques fortes pouvant aller à l’encontre des intérêts des investisseurs. On pense bien sûr aux mesures ultra-protectionnistes de Donald Trump, mais Christophe Foliot pense également au camp démocrate, qui souhaite limiter les profits du secteur de la santé et réformer le secteur bancaire.
Pour en savoir plus sur les fonds d'Edmond de Rothschild AM, cliquez ici.
Copyright H24 Finance. Tous droits réservés.
En juillet, voici ce que H24 a fait pour vous...
Depuis 15 ans, nous écrivons des articles sur les meilleurs acteurs de la gestion d'actifs.
Publié le 01 août 2025
Buzz H24
Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds | |
R-co 4Change Net Zero Equity Euro | 16.52% |
Dorval European Climate Initiative | 15.50% |
EdR SICAV Euro Sustainable Equity | 11.40% |
BDL Transitions Megatrends | 10.50% |
Palatine Europe Sustainable Employment | 7.98% |
La Française Credit Innovation | 3.54% |
Equilibre Ecologique | 2.94% |
Triodos Future Generations | 2.91% |
DNCA Invest Beyond Semperosa | 2.90% |
Echiquier Positive Impact Europe | 0.50% |
Triodos Impact Mixed | 0.07% |
Triodos Global Equities Impact | -1.57% |
Aesculape SRI | -5.02% |