CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7635.03 | +0.18% | +3.45% |
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RAM European Market Neutral Equities | 7.23% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 7.02% |
H2O Adagio | 6.74% |
Pictet TR - Atlas Titan | 6.52% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.57% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 5.10% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.90% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 4.79% |
Pictet TR - Atlas | 3.67% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.59% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.56% |
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Exane Pleiade | 3.19% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.29% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.87% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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-1.46% |
L'Asie se prépare pour un 2nd round...
Après leur véritable exploit en 2020, on pourrait s’imaginer que les places asiatiques verraient leur potentiel de croissance s’émousser en 2021. « Pas du tout ! », selon Adam Hakkou (analyste - gérant de portefeuille basé à Singapour s'occupant notamment du fonds CG Nouvelle Asie).
Selon les estimations, le PIB de l’Asie hors Japon rebondirait de +8.4% en 2021. « Une fois n’est pas coutume » nous dit le gérant, qui commence par dresser le paysage macroéconomique (qu’il est difficile d’ignorer…), en rappelant la prépondérance du « bottom-up » chez Comgest axé sur le triptyque : croissance, visibilité et valorisation.
La résilience de la croissance économique (positive en Chine et au Taïwan) s’est accompagnée d’une croissance bénéficiaire des sociétés qui inspire également le respect (+7% en moyenne sur la région). Mais cela reste à nuancer. D’un côté, ces pays n’ont pas tous résisté avec la même force.
Si on prend l’exemple de la Chine, le Taïwan, la Corée ou encore le Vietnam (+3% PIB), ces économies bénéficient d’une puissance industrielle exportatrice (puces électroniques produites en Corée et au Taïwan, ordinateurs et équipements médicaux assemblés en Chine et au Vietnam…) qui vient s’ajouter à leur prompte gestion de la crise sanitaire. Cela n’est pas le cas de l’Inde par exemple, ralentie par des infrastructures moins développées, une démographie pesante… « et on ne le dit peut-être pas assez souvent, des institutions plus démocratiques qui rendent difficile l’instauration de mesures restrictives fortes » ajoute Adam Hakkou.
D’un autre côté, il faut aussi relativiser la croissance des bénéfices par action (en monnaie locale) si on prend en compte l’effet de change, la dépréciation des devises a un peu plombé les résultats, mais l’impact est moins ressenti dans les pays asiatiques par rapports aux autres émergents.
Pour clore cette parenthèse macroéconomique, le gérant met l’accent sur l’écart considérable entre la tendance bénéficiaire des sociétés asiatiques en réaction au krach de mars 2020, par rapport à la crise financière de 2008. Non seulement ont-elles mieux amorti la chute, mais elles ont aussi plus vite rebondi pour retrouver leurs niveaux de bénéfices pré-covid. En ce qui est des sociétés en portefeuille, elles ont encore mieux performé. Cela est particulièrement important aux yeux de la gestion qui est convaincue qu’ « à la fin des fins, ce sont les bénéfices qui tirent les cours de bourse » selon le gérant.
Pour rappel, le fonds CG Nouvelle Asie est investi dans les actions internationales, avec une prépondérance de l’Asie hors Japon comme son nom l’indique. Les positions peuvent être très concentrées (allant jusqu’à 9%), fondées sur les convictions (qui peuvent être subjectives selon le gérant) de l’équipe. Le process se veut le moins restrictif possible, privilégiant le qualitatif sur le quantitatif, mais le cadre est clair : croissance bénéficiaire structurelle, visibilité sur les flux futurs, et valorisations attrayantes. Un exemple qui incarne ces 3 critères est Ping An, ce conglomérat financier chinois solide de par son business model, pouvant croître à 2 chiffres à horizon lointain et qui se traite à 9x les bénéfices.
Cependant, le coup de frein sur les valeurs chinoises (surtout technologiques) n’a pas épargné le fonds. Celui-ci reste fortement surexposé à la Chine (44%), principale conviction de la gestion. La décote de ces valeurs est désormais une occasion pour renforcer certaines positions, dont Alibaba, également touchée par des soucis réglementaires (sérieux mais gérables selon le Adam Hakkou). La gestion a tout de même été amenée à réduire ses positions sur certains coups de cœur, à l’exemple de TSMC. Le cours s’était envolé en réaction aux coups médiatiques sur la pénurie de puces électroniques ressentie aux quatre coins du monde. La dynamique du marché des semiconducteurs reste un sujet passionnant pour la gestion (rationalisation de la concurrence, « pricing power »…).
Malgré cela, force est de constater la pertinence de la stratégie avec l’environnement actuel. D’un côté, la technologie est moins représentée dans le portefeuille (16% vs 23% pour l’indice). D’un autre, la gestion est à cheval sur les grands thèmes qui dessinent l’avenir les économies émergentes (manifestement plus fortes en Asie).
On retrouve :
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La croissance de la classe moyenne (65%) : consommation de base, mais aussi les achats « aspirationnels », les jeux vidéo, les loisirs…
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L’innovation (28%) : montée en force des géants Nord-Asiatiques de la tech, mais également d’autres petits acteurs de la digitalisation de l’économie
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Le développement des infrastructures à grande échelle (7%) : opportunité de croissance considérable dans des pays qui disposent encore de potentiel d’urbanisation et de construction…
Enfin, l’ESG occupe une place tout à fait capitale. L’équipe dispose d’un système de rating interne, qui se traduit par un taux d’actualisation plus élevé pénalisant les sociétés moins « conformes ». Les critères incluent le taux d’imposition effectif des sociétés, qui sous-entend une plus forte contribution au budget de l’Etat profitant in fine aux projets d’infrastructure par exemple. Désormais incontournable, l’empreinte carbone du portefeuille est 5x inférieure à celle de l’indice. Enfin, la société de gestion exploite activement son droit de vote au sein des Assemblées Générales, pour se faire entendre, s’opposer à certaines pratiques, et tendre à les fléchir à travers le dialogue constructif avec les sociétés.
En conclusion, Adam Hakkou nous explique qu’on ne peut juste pas passer à côté des perspectives de croissance prometteuses de la région… Des conditions avantageuses qui viennent soutenir et faire valoir le « stock picking » de qualité.
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Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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Publié le 01 août 2025
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