CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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L’ISR, oui ! Mais… concrètement, quelle mise en application dans des fonds labellisés ?
Béryl Bouvier Di Nota, Arnaud Bauduin, sont tous deux gérants de fonds ayant reçu le label ISR, avec une approche de l’extra-financier différente.
Béryl Bouvier Di Nota, quelle est l’orientation de gestion de votre fonds OFI RS ACT4 Positive Economy et en quoi votre approche est-elle singulière ?
Béryl Bouvier Di Nota : L’ISR recouvre des dimensions différentes depuis l’exclusion de secteurs controversés en passant par l’approche Best-in-Class, dominante en Europe. Cette dernière vise à sélectionner les sociétés qui intègrent le mieux les critères ESG au sein de chaque secteur.
L’approche d’impact investing est la dernière approche d’investissement avec laquelle je gère le fonds OFI RS ACT4 Positive Economy. C’est une classe d’actifs à part entière avec un double objectif de performance et d’impact social et environnemental que nous mesurons. L’impact visé est celui qui résulte du modèle économique de l’entreprise et non de la pratique de l’entreprise comme c’est le cas dans l’approche best-in class. Il n’en demeure pas moins que le fonds dispose du label ISR quant à l’intégration des critères ESG dans la sélection des valeurs.
Arnaud Bauduin, pouvez-vous également nous décrire brièvement l’orientation de gestion du fonds que vous gérez, OFI RS Equity Climate Change. En quoi votre approche est différente de celle du fonds géré par Béryl Bouvier Di Nota ?
Arnaud Bauduin : Ce fonds est labellisé ISR depuis plus de dix ans sur le modèle Best-in-Class. Mais nous avons décidé d’aller plus loin il y a cinq ans en nous focalisant sur la thématique du dérèglement climatique car nous estimons qu’elle est incontournable, porteuse de risques et d’opportunités, voire de questions existentielles. Ainsi, nous sélectionnons des sociétés impliquées dans cette thématique, chacune à son niveau car l’exposition à cet enjeu n’est pas homogène. Nous investissons dans des entreprises qui émettent à la fois peu de carbone d’une part, mais nous soutenons également des entreprises qui, bien que fortement émettrices de CO2, appliquent de manière tangible une politique de réduction de leurs émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). C’est en portant une attention particulière auprès de ces dernières que l’impact sera le plus remarquable.
Béryl Bouvier Di Nota : Le fonds OFI RS ACT4 Positive Economy quant à lui vise davantage les apporteurs de solutions autour de 4 thèmes, la transition énergétique, la préservation des ressources naturelles, la santé-sécurité, le bien-être et l’inclusion sociale. Ainsi, le fonds peut investir sur un univers d’investissement plus ciblé et sur des entreprises de plus petites capitalisations boursières.
Quels sont « les outils » dont vous avez le plus besoin ? Quels paramètres extra-financiers suivez-vous en priorité ?
Béryl Bouvier Di Nota : Dans le cadre de la gestion ISR nous disposons pour tous les fonds labelisés d’une analyse extra-financière fournie par l’équipe d’analyse dédiée d’OFI. En fonction de l’univers d’investissement, nous disposons de catégories ISR allant de « leader » à « sous-surveillance » qui traduisent le niveau de responsabilité des entreprises par secteur et sur les enjeux les plus matériels. Nous nous appuyons pour cela sur l’expertise de nos analystes extra-financiers.
Plus spécifiquement sur la gestion à impact, nous avons développé une approche méthodologique en nous inspirant de la démarche historique du Private Equity autour de l’intentionnalité, de l’additionnalité et de la mesure d’impact avec des outils spécifiques et dédiés à cette analyse de l’intentionnalité et la mesurabilité en rapport avec les cibles des Objectifs de Développement Durable (ODD) que nous considérons comme référentes dans le domaine.
Arnaud Bauduin : La thématique du dérèglement climatique est en pleine ébullition car beaucoup de financements affluent et la prise de conscience parmi les dirigeants d’entreprises se généralise. Nous portons une attention particulière aux ambitions et aux moyens mis en œuvre. Mais nous commençons d’ores et déjà à analyser l’évolution des émissions car plus le démarrage de la décarbonation sera tardif, et plus l’effort à fournir sera conséquent. Le suivi des controverses, avec nos analystes sur un rythme hebdomadaire, est également essentiel car il peut venir contredire une politique apparemment robuste quant à la gestion des enjeux environnementaux. Enfin, la réglementation européenne « Disclosure » va nous aider à identifier plus finement les entreprises qui contribuent à l’atténuation des effets du dérèglement climatique ainsi qu’à l’adaptation au phénomène.
En résumé, quels sont selon vous les avantages principaux et les inconvénients de votre approche bien spécifique ?
Béryl Bouvier Di Nota : L’approche multi-thématique permet de cibler un grand nombre d’ODD en diversifiant les profils d’entreprises et les moteurs de performance. Cette approche tend à privilégier les valeurs de croissance. Chacune des valeurs fait l’objet d’une analyse 3D autour de l’analyse financière, l’analyse ESG et l’analyse de l’impact positif de l’activité. Nous sommes dans une démarche de progrès de récupération des données sur les indicateurs d’impact et de dialogue avec les sociétés. Certains secteurs d’activité sont sous-représentés, celui des institutions financières par exemple.
Arnaud Bauduin : Au-delà de la gestion du risque, notre approche nous permet de nous assurer de la pérennité de la valeur d’une entreprise. En effet, ne pas prendre en compte cet enjeu conduit à s’exposer à une dévalorisation de ses actifs ou à une perte d’activité car désormais les entreprises responsables cherchent à l’être sur l’ensemble de leur chaine de valeur. Si vous ne produisez pas « vert » ou responsable, vous risquez de ne plus vendre. L’inconvénient, comme toute approche thématique, est lié à l’effet de mode qui peut se créer. Mais notre réponse est que l’on parle, avec le dérèglement climatique, d’une mégatendance qui va durer des décennies avec des investissements chiffrés en trillions de dollars.
Si chacun des fonds que vous gérez peut certainement correspondre à plusieurs profils d’investisseurs, en fonction de ses aspirations, un mix des deux approches aurait-il cependant du sens dans une allocation ?
Béryl Bouvier Di Nota : Les deux approches d’investissement tendent à privilégier les entreprises responsables et engagées pour tout ou partie sur la transition énergétique, mais les méthodes d’analyses sont un peu différentes. Le fonds OFI RS Equity Climate Change offre une diversification sectorielle et une approche spécifique sur les secteurs carbo-intensifs comme la chimie, le pétrole et le gaz. Ces deux fonds peuvent répondre à des aspirations différentes et complémentaires d’un investisseur engagé dans le développement durable et soucieux de disposer d’informations claires sur le processus d’investissement.
Arnaud Bauduin : Les deux fonds s’adressent à des investisseurs engagés qui veulent que leurs placements soient dirigés vers des entreprises préoccupées par l’avenir. Ils se complètent sur le spectre des thématiques couvertes, transition énergétique et écologique ainsi que transition sociale. Enfin, si l’on dit souvent que la transition s’opère aux niveaux des grands groupes, représentés dans le fonds OFI RS Equity Climate Change, la contribution grandissante des sociétés plus récentes et « disruptives » représentées dans le fonds OFI RS ACT4 Positive Economy est indiscutable et enthousiasmante.
Pour en savoir plus sur OFI RS ACT4 Positive Economy et OFI RS Equity Climate Change, cliquez ici.
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Publié le 01 août 2025
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