CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7825.24 | +0.02% | +6.02% |
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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 8.84% |
Pictet TR - Atlas Titan | 8.25% |
H2O Adagio | 7.71% |
RAM European Market Neutral Equities | 7.32% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 6.47% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 6.45% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 5.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 5.27% |
Pictet TR - Atlas | 4.55% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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4.25% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.68% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.22% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.96% |
Exane Pleiade | 2.90% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.96% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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1.93% |
La lettre d'Olivia Giscard d'Estaing et François Mouté....
2012 restera comme l’année des banques centrales, plus particulièrement celle de la BCE.
Outre le maintien, comme la Fed, de taux directeurs proches de zéro, la BCE s’est engagée dans une politique monétaire agressive et a ajouté, avec le concours de l’Union Européenne, son lot d’outils non conventionnels. Après les TARP, TALF, ZIRP et Twist apparus outre Atlantique, l’Europe créé l’OMT, le FESF et le MES…
En substance, l’Europe suit les Etats-Unis et se dote de la capacité de procéder à des rachats illimités de dettes souveraines.
Par ailleurs, la Fed a étendu, pour une durée illimitée, son programme d’achat d’obligations long terme avec un objectif estimé à environ 1 trillion de dollars. Même le Japon s’y met avec un changement significatif de la politique monétaire de la BoJ depuis la victoire du parti libéral démocrate aux dernières élections législatives.
Cet activisme a provoqué une embellie des actifs financiers, actions et obligations.
Le MSCI World € a progressé de 11,5 %, tandis que le MSCI Europe (en €) et le S&P500 (en US$) affichaient une hausse de 13,4 %. Les taux des emprunts d’Etat des pays de la zone euro ont nettement baissé sous l’impulsion du président de la BCE.
Au-delà de la satisfaction des marchés face à l’éloignement des risques systémique et de déflation, il convient nous semble-t-il de s’interroger sur les facteurs qui rendent si nécessaire cette agressivité en termes de politique monétaire à laquelle les marchés et nos économies sont maintenant si accoutumés.
Après trente années de hausse continue du ratio dettes/PIB dans les pays développés, l’économie est entrée dans un cycle de « deleveraging ».
Il était urgent d’en atténuer la douleur et d’en limiter les conséquences. Les mesures passées et à venir continueront probablement à agir comme support pour les marchés, mais elles confirment également la situation délicate dans laquelle nos économies abordent l’année 2013.
Un panorama réaliste de l’état de l’économie mondiale peut effectivement paraître en contradiction avec l’optimisme qui sous tend les marchés.
Pour l’instant, l’économie tourne au ralenti. Même aux Etats-Unis, qui manifestent des signes tangibles de reprise (immobilier, automobile), la croissance annuelle du PIB n’atteindrait que 2 % en 2013. Le PIB en volume n’est ainsi qu’à peine plus élevé qu’il y a cinq ans et le nombre de travailleurs inférieur de 3 % ! Cette année sera également ponctuée par les tensions issues des négociations budgétaires au Congrès et qui agiront comme un frein à la croissance économique américaine.
En Europe, où les acteurs politiques ont choisi l’austérité budgétaire, l’économie sera de nouveau en récession en 2013. Seuls les pays émergents devraient amorcer une accélération de l’activité économique comme en témoignent les récents indicateurs avancés de la Chine.
Dans ce contexte relativement morose, les actifs financiers évolueront une fois de plus au gré des décisions politiques et monétaires.
Il semble inconcevable à ce stade qu’il y ait une inversion des politiques monétaires accommodantes. Les marchés d’actions devraient donc bénéficier de liquidités abondantes et, par défaut, être favorisés. D’une part, les rendements obligataires n’offrent en effet plus la possibilité de préserver son capital compte tenu d’une inflation proche de 2 % et d’autre part la valorisation des marchés d’actions reste raisonnable même dans un scénario de faible croissance des résultats.
La hausse des marchés devrait ainsi être plus le fruit d’une nouvelle baisse des primes de risque, notamment en Europe où l’union bancaire accompagnée d’un système de régulation se met progressivement en place. Les marges de manœuvre sont toutefois étroites et tout dérapage sera durement sanctionné par les marchés.
En ce début d’année, nous conservons des expositions nettes aux actions élevées dans nos divers portefeuilles, tout en étant convaincus de la nécessité de rester flexibles et prêts à réduire ces expositions en cas de regain de tensions sur les marchés.
Notre stratégie d’investissement restera principalement orientées vers :
- La technologie dont le poids a sensiblement augmenté dans nos portefeuille
- La thématique émergente, toujours d’actualité, au travers des biens de consommation et de l’agro-alimentaire.
- Le secteur de l’énergie, présent au travers principalement des services pétroliers, a déçu en termes de performance en 2012. Nous pensons qu’il devrait bénéficier d’une revalorisation avec l’accélération de la croissance chinoise.
- La poursuite prévisible des assouplissements monétaires nous pousse à conserver une exposition aux valeurs aurifères, actuellement injustement fortement dévaluées. Nous avons toutefois, au cours du dernier trimestre, procédé à des prises de bénéfices sélectivement sur certaines de ces valeurs.
La sélection de valeurs reste fortement motivée par les moteurs susceptibles de tirer la croissance des sociétés : l’innovation, le changement de modes de consommation et l’émergence de classes moyennes. Aussi, au sein de nos thématiques d’investissement, nous cherchons à identifier les leaders qui disposent de parts de marchés importantes, d’une taille internationale qui permet une exposition aux pays émergents et d’une forte notoriété. Enfin, dans le contexte de rendement très faible des obligations, nous sommes également attentifs aux sociétés qui, malgré une faible croissance, offrent cependant un rendement attractif à leurs actionnaires.
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Publié le 12 septembre 2025
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Avec Eric Chancy Directeur commercial chez l'UMR - Groupe VYV.
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R-co 4Change Net Zero Equity Euro | 13.64% |
Dorval European Climate Initiative | 11.75% |
BDL Transitions Megatrends | 8.94% |
EdR SICAV Euro Sustainable Equity | 8.75% |
Palatine Europe Sustainable Employment | 6.93% |
La Française Credit Innovation | 4.03% |
Triodos Future Generations | 2.27% |
DNCA Invest Beyond Semperosa | 0.30% |
Triodos Impact Mixed | -0.25% |
Triodos Global Equities Impact | -2.29% |
Echiquier Positive Impact Europe | -2.40% |
Aesculape SRI | -4.14% |