CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7825.24 | +0.02% | +6.02% |
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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 8.84% |
Pictet TR - Atlas Titan | 8.25% |
H2O Adagio | 7.71% |
RAM European Market Neutral Equities | 7.32% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 6.47% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 6.45% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 5.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 5.27% |
Pictet TR - Atlas | 4.55% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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4.25% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.68% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.22% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.96% |
Exane Pleiade | 2.90% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.96% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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1.93% |
La lettre d'Olivia Giscard d'Estaing et François Mouté....
Depuis le 3ème trimestre de 2008, les économies occidentales entreprennent une longue lutte contre la déflation. Sans surprise, les Etats-Unis, nourris par le spectre des années 30, ont été les premiers à réagir par la voie de la Réserve Fédérale (Fed). La Banque Centrale Européenne (BCE), dans une Union monétaire dominée par l’orthodoxie d’une Allemagne hantée par le spectre de l'hyperinflation et les conséquences de la République de Weimar, a longtemps fait le service minimum.
Or, depuis quelques mois, le virage psychologique tant nécessaire semble avoir été clairement pris sous la pression combinée des pays du sud de l’Europe, rendus exsangues par les politiques de rigueurs drastiques, et des marchés, inquiets du risque que fait peser la situation européenne sur l’économie mondiale.
En effet, les conséquences des forces déflationnistes en Europe ne se font pas attendre. Le mois d’août a confirmé le ralentissement économique mondial qui concerne l’ensemble des zones géographiques. Citons quelques exemples de cette détérioration du climat des affaires :
- aux Etats-Unis, malgré une modeste révision à la hausse du PIB pour le 2ème trimestre (+1,7 % contre une estimation initiale de +1,5 %) le taux de chômage reste supérieur à 8 % depuis février 2009. M. Bernanke le qualifie même de « grave problème »…
- en Europe, la récession se poursuit au Royaume-Uni et dans le sud de la zone euro ; le PIB de la zone euro a diminué de 0,2 % au 2ème trimestre. L’Allemagne commence à en ressentir les effets avec la détérioration de l’indice IFO, au plus bas depuis mars 2010, et le recul de 0,9 % des ventes de détail.
- les pays émergents sont également affectés la production industrielle ralentie en Chine où l’indice PMI manufacturier a de nouveau reculé en août à 47,6 points.
Face à cette dégradation générale de l’activité économique, toutes les attentes pèsent maintenant sur les banquiers centraux, amenés à faire preuve d’innovation après que les mesures classiques ont été épuisées.
Malgré l’environnement économique peu porteur, les marchés d’actions anticipent les mesures de stimulation de la BCE et de la Fed avec une bonne progression au mois d’août : l’indice mondial MSCI World ($) est en hausse de 2,3 %, l’indice DJ Eurostoxx 600 de 1,9 % et le S&P 500 ($) de 2 %. Ces indices se situent également en forte hausse sur l’année avec respectivement +8,2 %, +8,9 % et +11,8 %. Aussi, la matérialisation du besoin de mesures reflationistes a eu un impact sur l’or, en hausse de 4,8 % en août. Les mines d’or ont bien réagit avec une hausse de +12 % sur le mois. Après le point bas atteint mi-mai, l’once d’or et les valeurs aurifères ont enregistré une hausse de respectivement 9,6 % et 22 %.
Les nouvelles initiatives ne peuvent toutefois pas être que monétaires ; une réaction des autorités politiques est nécessaire. En zone euro, l’échec des politiques d’austérité prône pour plus de flexibilité dans les objectifs de réduction des déficits. Il semble qu’il y ait une réelle prise de conscience de cet état de fait, y compris en Allemagne. Cela pourrait conduire à un changement dans le rythme des décisions politiques avec la nécessité de privilégier l’accélération de l’activité économique. Mais pour que ces initiatives soient crédibles, le projet d’union bancaire et la mise en place d’un mécanisme de supervision doivent également être précisés. Le mois de septembre devrait apporter des éclaircissements sur tous ces points.
Cette situation est en ligne avec ce que nous avions décrit : dès le 29 juin, date du dernier sommet européen, nous avions conclu à un virage dans la politique monétaire européenne ce qui nous avait amené à progressivement augmenter au cours des 2 mois qui ont suivi la sensibilité aux actions de nos portefeuilles.
Depuis, les déclarations sont venues confirmer cette évolution. M. Draghi a déclaré le 26 juillet à Londres que « la BCE est prête à faire ce qu’il faut pour préserver l’euro ». Et le 2 août, le Conseil des gouverneurs de la BCE a annoncé qu’il se préparait à intervenir sur le marché de la dette souveraine de la zone euro pour faire face au « sévère » dysfonctionnement existant sur ces marchés. Ces déclarations devraient être suivies d’actes concrets en septembre. A cet égard, force est de reconnaître que le successeur de Jean-Claude Trichet déploie des trésors d’imagination et de diplomatie pour entraîner l’Europe dans une voie inflationniste sans provoquer pour autant l’ire des faucons de la Bundesbank… M. Bernanke a de son côté entretenu l’espoir d’une action de la Fed dans son discours de Jackson Hole le 31 août. Enfin, les autorités chinoises semblent prêtes à intervenir pour tenter de limiter le ralentissement de la croissance.
La prudence reste toutefois de mise. Les risques de déception sont réels et il faut tenir compte des élections américaines susceptibles de limiter la marge de manœuvre de la Fed, du moins jusqu’au mois de novembre. Aussi, les risques politiques doivent rester à l’esprit des investisseurs. Si nous connaissons la capacité des gouvernants en Europe à décevoir, n’oublions pas l’échéance électorale américaine de novembre à l’issue très incertaine et la perspective du fiscal cliff, fin des allègements fiscaux, héritage de l’Administration Bush. Le désaccord au Congrès, entre le Sénat et la Chambre des Représentants, est prévisible.
Nous restons donc vigilants et très réactifs selon l’évolution des évènements.
Cordialement.
Source : Olivia Giscard d’Estaing et François Mouté de Neuflize Private Assets
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