| CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
|---|---|---|
| 8039.41 | +1.08% | +8.96% |
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| Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 10.50% |
| Pictet TR - Atlas Titan | 10.23% |
| H2O Adagio | 8.06% |
| RAM European Market Neutral Equities | 7.97% |
| Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 7.20% |
| Syquant Capital - Helium Selection | 6.45% |
| Sienna Performance Absolue Défensif | 6.41% |
| M&G (Lux) Episode Macro Fund | 6.41% |
| Pictet TR - Atlas | 5.56% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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4.83% |
| Exane Pleiade | 4.64% |
| BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 4.51% |
| Cigogne UCITS Credit Opportunities | 4.30% |
| AXA WF Euro Credit Total Return | 3.52% |
| Candriam Bonds Credit Alpha | 2.28% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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1.44% |
Le ralentissement chinois… jusqu’où ?
Lors de la réunion du Conseil d’Etat du 23 mai dernier, l’idée d’un plan de stimulus budgétaire a été avancée. Cela fait suite à la publication, depuis quelques mois, de plusieurs statistiques macro-économiques inférieures aux attentes. Les officiels ont d’ores et déjà commencé à prendre la mesure du ralentissement dans les différentes grandes provinces. C’est en général la première phase dans l’annonce d’un plan de soutien.
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Les mesures évoquées vont de l’allègement de l’impôt sur les sociétés, des allègements temporaires de taxe pour les petites entreprises, aux traditionnelles dépenses en infrastructures, incluses dans le 12ème plan quinquennal (trains, économies d’énergie, infrastructures dans les régions rurales de l’Ouest du pays, éducation, projets de hautes technologies, logements sociaux…).
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Contrairement au plan de soutien mis en place après la faillite de Lehman Brothers, qui avait atteint 4Â 000 milliards de renminbi soit 13% du PIB, et qui avait été mis en œuvre par une hausse massive des crédits bancaires alimentant la bulle immobilière, les autorités essayeront d’agir directement par le biais de dépenses publiques, n’étant pas contraintes par un déficit public important (1,1% du PIB en 2011 pour une dette publique évaluée à 43% du PIB). Par ailleurs, les premières mesures d’assouplissement monétaire ont d’ores et déjà été prises avec une diminution du taux de réserves obligatoires des banques et un abaissement des différents taux directeurs. De plus les autorités monétaires ont relâché les contraintes en matière de distribution de crédit.
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La volonté des autorités est de maintenir la croissance du PIB entre 8 et 9Â %, en évitant ainsi une chute brutale.
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En tout état de cause, il ne serait pas acceptable politiquement de laisser la croissance tomber au-dessous de 7,5%, qui est l’objectif officiel pour cette année et doit s’entendre comme un minimum de croissance.
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La croissance chinoise manque aujourd’hui d’un moteur. En effet, le PIB a crû de 8,1% au premier trimestre 2012 contre 9,7% au premier trimestre 2011. Deux explications peuvent être avancées. La première est le dégonflement de la bulle immobilière sous l’effet des mesures restrictives à partir de 2010. Ceci s’est traduit par un net ralentissement des investissements immobiliers (qui représente 25% des investissements en capital fixe), par la chute des ventes et par la remontée des stocks. La deuxième explication est liée à la conjoncture mondiale avec un net ralentissement des exportations.
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Pourquoi la croissance chinoise nous importe-t-elle ? La part de la Chine dans la demande internationale devient majeure : la Chine représente 12% des importations mondiales à comparer aux importations américaines et européennes qui représentent 16% chacunes. Si l’on exclut les importations destinées à être réexportées, la part de la Chine atteint 9% des importations mondiales. Jusqu’à présent l’essentiel était en provenance d’Asie d’une part et des pays producteurs de matières premières d’autre part. Le développement de la demande intérieure entraîne des changements dans la composition des importations chinoises ; l’Allemagne exporte vers la Chine l’équivalent de 2% de son PIB.
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Il n’en reste pas moins que la Chine est largement excédentaire dans ses échanges avec les pays avancés. Ainsi, comptablement parlant, sa croissance se fait au détriment de la nôtre. De plus, et on a pu le vérifier tout récemment, le ralentissement chinois a pour conséquence de faire baisser le prix du pétrole, ce qui représente à court terme une bouffée d’oxygène pour les économies avancées importatrices de pétrole, et donc favorable à leur croissance.
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Laetitia Baldeschi CPRAM
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