CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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Sienna Performance Absolue Défensif | 5.50% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.43% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.89% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.65% |
Pictet TR - Atlas | 3.64% |
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Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.56% |
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Exane Pleiade | 3.24% |
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Candriam Bonds Credit Alpha | 1.92% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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1.91% |
"Les effets des taux de rendement négatifs" par Philippe Delienne, Président de Convictions AM
- Les effets des taux de rendement négatifs
Depuis quelques temps, quatre banques centrales appliquent des taux d’intérêt négatifs soit pour réduire les entrées de capitaux (Suisse, Danemark) soit pour lutter contre le risque de déflation (zone euro, Suède).
Les taux d’intérêts négatifs ont un fort impact psychologique sur les ménages, les investisseurs et les institutions financières.
A priori les taux d’intérêt négatifs doivent inciter à la consommation plutôt qu’à la thésaurisation et provoquer une hausse de prix pour renouer avec l’objectif d’inflation.
Les taux négatifs peuvent avoir des effets pervers: les contrats à taux variable nécessitent d’être revus.
En effet comment l’émetteur peut-il récupérer les intérêts négatifs auprès d’une multitude d’investisseurs ?
Par ailleurs quelle fiscalité appliquer dans cette configuration ?
L’interrogation se porte aussi sur la valeur d’un collatéral à taux négatif.
Mais plus important encore les taux d’intérêt négatifs entrainent une baisse du profit des banques, une baisse de la rentabilité des placements des compagnies d’assurance et des caisses de retraite, et favorise des prises de risques excessives.
Enfin, les taux d’intérêt négatifs donnent le signal du risque de déflation.
Malgré un début de reprise dans la zone euro et une amélioration dans la distribution de crédit, les anticipations d’inflation à 5 ans dans 5 ans se sont certes stabilisés mais à un niveau bas, proche de 1,7 %.
Quant à la croissance potentielle, véritable nerf de la guerre, elle se situe selon les prévisions entre 0,8 % et 1 %.
C’est peu comparé à la période 2000-2008 où elle atteignait 2 %.
L’écart de production s’est lui aussi creusé à -2 %.
Une faible croissance potentielle se traduit par une baisse de la consommation, une décélération des investissements et une difficulté à se désendetter pour les Etats. Il y a une nécessité absolue, c’est celle d’augmenter le taux de croissance potentielle à un niveau suffisamment élevé.
En effet si la croissance est faible, les perspectives de profits des entreprises et des ménages seront faibles elles aussi avec pour conséquences moins de consommation moins d’investissement et un chômage élevé.
Dans un tel scénario l’inflation ne parvient pas atteindre 2 % et cela représente un défi pour la politique monétaire.
Pour relancer l’activité il faut augmenter le taux de croissance potentielle, et cela passe entre autres par une augmentation des investissements par les entreprises et les Etats.
- Quels leviers d’action pour stimuler la croissance ?
A court et moyen terme :
- L’urgence est de redresser la demande tout en préservant les équilibres de long terme.
- Cela passe forcément par une politique monétaire très accommodante et, notamment en zone euro, par un soutien décisif à l’investissement.
- La politique budgétaire doit s’adapter à la situation de chaque pays : la réduction des déficits publics doit être poursuivie en priorité car elle permet de conserver la confiance des investisseurs et d’alléger le fardeau de la dette.
- Les pays qui conservent une marge de manœuvre ont tout intérêt à mettre en place des politiques favorables à l’investissement et à la croissance.
- Profiter d’un environnement de taux bas pour investir dans les infrastructures est une solution intéressante.
- La BCE doit mener une stratégie pour faire baisser l’euro et stimuler les exportations
A long terme :
- Renforcer le potentiel de production à long terme.
- Mettre en œuvre des réformes structurelles sur les marchés des biens et services et sur le marché du travail.
- Dans le cadre de la France, un alignement sur les meilleurs pratiques au niveau international en matière de régulation des marchés des biens et des services et du travail permettrait d’augmenter la productivité d’environ 6 points en dix ans.
- Conclusion
Il faut parvenir à une normalisation du taux de croissance qui se matérialisera par une normalisation des taux d’intérêt et recréera un cercle vertueux.
A cet égard, la BCE se montre très claire.
Récemment, Yves Mersch, membre du directoire de la BCE traçait la voie à suivre : « Lorsque nous aurons une reprise plus forte et un taux d’investissement plus élevé, cela permettra de remonter le niveau d’équilibre des taux d’intérêt et de renormaliser la politique monétaire. »
Source : Convictions AM
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Publié le 05 septembre 2025
Buzz H24
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