CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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1.93% |
Les élections italiennes et leurs répercussions...
- La Chambre des Députés : le PD dirigé par Pier Luigi Bersani a remporté la majorité des suffrages, devançant de justesse la coalition menée par Silvio Berlusconi (29,6 % contre 29,2 %), ce qui laisse penser que le prochain premier ministre pourrait venir des rangs du PD. La législation électorale italienne accorde une prime au parti qui arrive en tête lors d’élections, ce qui explique pourquoi le PD a remporté 340 sièges sur 630. Le parti de Silvio Berlusconi a récolté 124 sièges, tandis que le mouvement contestataire populiste « 5 Étoiles » de Beppe Grillo se voit accorder 108 sièges (soit 25,5 % des votes). La coalition centriste du premier ministre sortant, Mario Monti, remporte 45 sièges (10,6 % des votes).
- Cependant, un premier ministre récemment élu doit également pouvoir s’appuyer sur une majorité au Sénat afin de former son gouvernement. Dans cette chambre c’est la coalition de centre-droite emmenée par Silvio Berlusconi qui ressort en tête. Au Sénat, les sièges sont répartis sur la base des scrutins remportés par les partis au niveau régional. Le bloc de Silvio Berlusconi a ainsi récolté 30,7 % des votes (soit 116 sièges), le PD dirigé par Pier Luigi Bersani 31,6 % des votes (113 sièges), le mouvement de Beppe Grillo 23,8 % des votes (54 sièges) et les partisans de Mario Monti 9,1 % des votes (18 sièges).
Les résultats des élections italiennes ont créé la surprise et pourraient déclencher une nouvelle remontée de la prime de risque politique. En effet, les marchés financiers et les dirigeants politiques de la zone euro craignent que les réformes du pays, en cours, ne soient interrompues à la suite de ces élections. Les marchés financiers ont chuté à la publication de ces résultats, témoignant d’une remontée de l’aversion au risque des investisseurs.
- Le rendement des emprunts d’État italiens à 10 ans s’élève actuellement à près de 4,8 %, soit 40 points de base au-dessus du niveau enregistré en début de semaine dernière.
- Les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans ont chuté à 1,85 %, contre 2 % durant la semaine précédente.
- Les actions internationales ont été globalement pénalisées. L’indice du marché des actions italiennes, le MIB, a dévissé de plus de 7 % depuis le début de la semaine.
- L’euro, qui a momentanément dépassé le niveau de 1,33 USD hier, s’est replié à près de 1,30 USD.
- L’indice de volatilité VIX a atteint son point haut de fin décembre 2012.
Dans le sillage des élections, il est très peu probable qu’un gouvernement favorable aux réformes parvienne à émerger, malgré le fait que c’est la politique réformiste de Mario Monti qui avait permis au pays de retrouver la confiance des marchés. Au contraire, nous pourrions assister à d’autres élections anticipées durant l’année 2013 si un gouvernement minoritaire ou une grande coalition ne parvenait pas à se former pour enrayer la paralysie politique anticipée.
Indépendamment des résultats des élections, le principal problème de l’Italie reste son manque de compétitivité. Une fois de plus, le dicton « avant les élections c’est après les élections » se confirme. De notre point de vue, si les politiques de réforme (mesures structurelles et budgétaires visant à réduire le déficit) n’étaient pas menées à leur terme, il est peu probable que le pays parvienne à améliorer son potentiel de croissance. En conséquence, la dette italienne continuera probablement de se creuser légèrement. L’Italie ferait bien de ne pas mettre en danger la confiance que le pays vient tout juste de regagner sur les marchés grâce aux réformes initiées par Mario Monti.
Dans l’ensemble, les incertitudes entourant les perspectives politiques risquent fortement d’affecter l’économie italienne au cours des prochaines semaines. La confiance des investisseurs dans le pays pourrait se dégrader, avec un potentiel risque de contagion à d’autres pays périphériques de l’Union Européenne.
Il s’en suivrait une nouvelle hausse des primes de risque et une détérioration de la confiance des entreprises (et pas uniquement en Italie). Dans un tel contexte, nous pensons qu’il convient de réduire l’exposition au risque à court terme, même si les actifs risqués restent néanmoins privilégiés à moyen/long terme, dans la mesure où l’environnement actuel, marqué par des taux d’intérêt très faibles entraîne les rendements réels de certains actifs en territoire négatif.
Rédigé le 26 février 2013 par Stefan Scheurer pour Allianz Global Investors.
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