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Pictet TR - Atlas | 3.73% |
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Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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Les trois conditions à cocher pour que l’économie aille mieux...
Gilles Moëc, Chef économiste du Groupe AXA et Directeur de la recherche d'AXA IM rappelle que l’Italie continue de servir de benchmark pour savoir comment prendre le contrôle de cette épidémie. Les nouvelles qui nous viennent d’Italie sont plutôt positives, le taux de croissance quotidien du nombre de cas de Covid19 est passé à moins de 5%. Pour ce qui est du coût, l’économiste souligne que l’INSEE évalue le choc à 35% du PIB pendant ce confinement. Ainsi, un mois de confinement équivaudrait à une baisse de 3% du PIB. Dès lors un confinement de 6 semaines (ordre de grandeur raisonnable) ferait chuter de 4 à 4,5% le PIB du pays. De plus, la Chine nous montre que le retour à la normale est, en fait, plutôt lent.
Par ailleurs, les experts d’AXA IM sont d’accord sur un point majeur : le comportement de l’économie aux États-Unis va changer la donne. Certes, des mesures de confinements y ont été prises, mais bien trop tard selon Gilles Moëc. Ainsi, le stock de personnes infectées est tel que le système de santé est déjà face à ses propres limites et c’est bien cette donnée qui détermine la durée du confinement. Ainsi, si l’Europe dispose de stabilisateurs robustes (système de chômage partiel, etc.) ce n’est pas le cas des Américains qui devront les créer (ou les développer fortement). Le risque principal macroéconomique étant de devoir fonctionner avec une économie américaine qui redémarre plus tard et plus lentement.
Cependant, toujours selon l’économiste, les réponses de politique monétaire et budgétaire sont tout à fait adéquates, mais il y aura de facto une très forte augmentation de la dette publique comme privée. Gilles Moëc pense que les banques centrales devront envisager le portage de cette dette, pour une longue période, afin d’éviter que la dette accumulée ne ralentisse le redémarrage économique en sortie de crise.
Serge Pizem, Responsable monde de la gestion Multi-Asset continue en évoquant les marchés de manière globale. Selon lui, il y a toujours trois conditions à cocher pour que l’économie aille mieux : le support des banques centrales, celui des gouvernements et des meilleures nouvelles concernant le virus. Cette dernière condition est toujours manquante aujourd’hui.
Le responsable Multi-Asset continue en listant les principaux points négatifs actuellement. Les entreprises sont beaucoup plus endettées qu’en 2008 et la guerre du pétrole devrait impacter très fortement les US, où l’or noir concerne 5% de l’emploi. Aussi, les bénéfices des entreprises pourraient être de -33% selon plusieurs stratégistes. Seul aspect encourageant, le faible endettement des banques n’inquiète pas dans cette crise.
Ainsi, tant que la visibilité n’est pas meilleure, la gestion reste sous pondérée aux actions dans les portefeuilles. Elle continue de profiter du stock picking du groupe en conservant les convictions fortes tout en se couvrant via des futures. L’arrivé d’avancées sanitaires sera l’élément déclencheur de mouvements plus forts sur les actions.
Côté crédit, Nicolas Trindade, gérant de portefeuille obligataire, rappelle les trois principaux mouvements effectués dans le portefeuille. Tout d’abord, la gestion a progressivement rajouté du marché High Yield US en raison de valorisations attractives, tout en restant très sélectif dans le choix de valeurs et en évitant le secteur de l’énergie. Ensuite, la gestion s’est montrée très active sur les marchés primaires, afin de bénéficier de primes très attractives sur des émetteurs solides (jusqu'à 100 points de base sur des émetteurs notés AA). Ces sociétés émettent car elles veulent booster leur niveau de liquidités selon le gérant. C’est le cas de Volkswagen qui émet de la dette à 5 ans à 450 points de base au-dessus des obligations d’État ce qui équivaut à un taux de dette européenne à haut rendement, alors même que le géant de l’automobile est noté BBB.
Enfin, la gestion continue de gérer la duration de manière active, élément nécessaire afin de générer de l’alpha dans le portefeuille. Bien sûr, le futur reste incertain, de fait, les mouvements sont faits de manière graduelle.
Axa IM organise demain (jeudi 16 avril) à 11h30 sa prochaine webconférence marché. Pour en savoir plus, contactez l'équipe commerciale en cliquant ici.
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Publié le 01 août 2025
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