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Nouvelles inquiétudes sur la dette grecque : qu’en disent les économistes et gérants ?
Sept ans après le déclenchement de la crise de la dette grecque, rien n’a changé. La Grèce, dont le PIB a fondu d’environ 30% en l’espace de 10 ans, reste toujours au bord du gouffre économique à cause de son irréductible dette.
Bien que celle-ci se soit « stabilisée » à environ 180% du PIB, sa soutenabilité ne tient qu’à un fil. Depuis un an et demi, le sort du pays reste lié au versement progressif des tranches d’aide provenant principalement d’Allemagne et de France, conformément au troisième plan de soutien décidé en juillet 2015. Celui-ci prévoit un versement de 86 milliards d’euros à la Grèce jusqu’en 2018, en contrepartie de nouvelles mesures de rigueur appliquées progressivement.
Pour rappel, ce plan d’aide constitue de facto un gigantesque prêt-relai : les sommes versées ne servent en réalité qu’à rembourser le plan d’aide précédent organisé avec les mêmes créanciers.
Une situation intenable pour le FMI, qui estime ouvertement depuis le printemps 2016 que la dette grecque ne pourra pas être remboursée et qu’il faut donc envisager une forme de défaut de paiement. Une option inacceptable pour l’Allemagne, et notamment son ministre des Finances Wolfgang Schäuble, fer de lance des politiques d’austérité et siégeant à l’Eurogroupe.
Problème : depuis quelques semaines, Alexis Tsipras a repris le discours qui prévalait il y a deux ans, expliquant que son pays déjà anémié ne peut plus accepter de subir de nouvelles mesures d’austérité. Le versement de la prochaine tranche d’aide à la Grèce est donc à nouveau débattu. Le sujet rappelle de mauvais souvenirs aux investisseurs.
À quoi s’attendent les économistes ?
Pour Jean-Louis Mourier, économiste chez Aurel BGC, « Il n’y aura pas de déblocage de la situation avant les élections allemandes de septembre, car l’actuel gouvernement ne changera pas de discours sur la dette grecque avant cette date ».
Christian Parisot, chef économiste d’Aurel BGC, souligne néanmoins que la gravité de la situation est moindre par rapport à celle de ces dernières années d’un point de vue boursier. « La dette grecque pose désormais moins de problèmes pour les marchés du fait que les engagements privés vis-à-vis de la dette grecque sont désormais très faibles. Il n’y a plus de craintes sur telle ou telle banque ou société d’assurance qui serait fortement exposée en cas de défaut sur la dette grecque ».
Malgré tout, le sujet « pose toujours des questions sur l’avenir de la zone euro » affirme-t-il.
Pour l’économiste Marc Touati, « La crise grecque est toujours loin d’être terminée. Il faut donc se préparer à de nouvelles secousses sur les marchés obligataires eurolandais, ainsi que sur l’évolution de la monnaie unique, qui va progressivement atteindre la parité de 1 pour 1 avec le dollar ».
Nadia Gharbi, économiste Europe chez Pictet, estime pour sa part que « Le refus de toute concession significative sur l’allègement de la dette de la part des créanciers européens continue d’éroder le soutien des citoyens au gouvernement d’Alexis Tsipras, renforçant le risque de nouvelles élections en 2017 ».
Bien que cette dernière affirmation soit contestable, notamment du fait que la résistance d’Alexis Tsipras face aux créanciers européens semble plutôt un facteur de popularité du gouvernement auprès des électeurs grecs, l’idée que de nouvelles élections pourraient avoir lieu en Grèce est également partagée par Legg Mason (710 milliards de dollars sous gestion) et sa filiale Martin Currie.
« L’impasse pourrait bien déboucher sur des élections anticipées ce qui, une nouvelle fois, alimente les craintes d’une sortie du pays de la zone euro. La vague de populisme en Europe s’accompagne d’un sentiment anti-UE et le risque de contagion des actes de la Grèce reste bien réel » expliquent les analystes et gérants de la société de gestion.
Une sortie par le haut reste possible
Néanmoins, ces derniers préfèrent voir le verre à moitié plein et expliquent que « la situation n’est pas aussi désespérée qu’elle y paraît ».
« Le service de la dette grecque est l’un des plus bas d’Europe et le restera pour un long moment. Les besoins de financements bruts du pays diminueront dans les prochaines années jusqu’à devenir inférieurs à ceux de la plupart des autres membres de la zone euro à l’horizon 2020 » affirment-ils.
« Les mesures récentes d’allègement de la dette à court terme prises par le Mécanisme européen de stabilité (MES) aideront également. Si le programme de réforme est intégralement mis en œuvre, la viabilité de la dette sera à portée de la Grèce ». Cet argument reste contesté par le FMI.
Enfin, « Si l’Allemagne cesse d’insister sur la participation du FMI et que la dette est placée dans le MES, ce sera une victoire du pragmatisme politique sur le système fondé sur des règles » terminent-ils.
Reste à savoir si le MES pourrait à la fois supporter l’absorption de la dette grecque (320 milliards d’euros) et une partie des créances douteuses des banques italiennes (300 milliards d’euros) pour lesquelles la solution d’un sauvetage par le MES est également évoquée…
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Publié le 01 août 2025
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