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Pictet TR - Atlas | 4.26% |
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Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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1.61% |
Plus le shutdown dure plus celui-ci sera important...
Laetitia Baldeschi, économiste (CPR AM)
Après un début d’année marqué par la peur du Fiscal cliff, puis l’épisode des séquestres au mois de mars, l’actualité américaine était repassée entre les mains de la Réserve fédérale, avec notamment à partir du 22 mai, l’annonce d’une possible diminution des achats de titre dans le cadre de sa politique monétaire d’ici la fin de l’année.
Le 18 septembre nouvelle surprise ; la Réserve fédérale décide contre toute attente de ne pas modifier le montant mensuel de ses achats de titres. Ce revirement, inexpliqué dans un premier temps, trouve aujourd’hui un éclairage nouveau à la lumière des derniers débats du Congrès américain.
Une nouvelle fois le pays est confronté à l’inefficacité en matière de décision budgétaire.
Aucun accord n’est venu sur un texte permettant d’établir un nouveau budget pour l’année fiscale 2014, commençant le 1er octobre 2013. Ceci n’est pas une exception dans l’histoire récente mais, en général, on arrive à un accord de reconduction des autorisations de crédits, de manière à assurer la continuité du service public. Tel n’a pas été le cas cette fois-ci.
Aussi entre-t-on dans une procédure dite de shutdown.
Elle consiste à fermer purement et simplement tout ce qui n’est pas jugé essentiel au fonctionnement de l’Etat.
Dans le cadre de cette procédure, 800 000 fonctionnaires sont mis théoriquement au chômage technique, nombre en l’occurrence ramené à 500 000 après une semaine par réintégration de la plupart du personnel du département de la Défense.
L’impact économique de cette fermeture partielle est difficile à évaluer. Si le shutdown ne s’éternise pas, cet impact pourrait rester limité. En effet, comme cela est souvent le cas dans ce type de situation, le Congrès devrait décider du paiement différé des jours chômés aux fonctionnaires, ne créant ainsi qu’un décalage de trésorerie. En revanche il reste difficile de quantifier l’impact de cette situation en termes de confiance sur l’ensemble des agents économiques.
Plus le shutdown dure plus celui-ci sera important.
La situation est rendus d’autant plus complexe que le Trésor américain va épuiser d’ici le 17 octobre sa capacité à accroître sa dette, ayant atteint le plafond de 16699 mds de dollars. Afin qu’il puisse assumer ses engagements financiers, un accord du Congrès doit être trouvé afin de relever ce plafond. Le dernier épisode de ce feuilleton récurent date de l’été 2011 et, on se le rappelle, il s’était soldé par une première dégradation de la note souveraine par S&P d’une part et par la mise en œuvre des séquestres d’autre part.
La situation politique particulière actuelle requiert un compromis entre les deux chambres, de majorité différente.
Les dissensions au sein du parti républicain viennent de plus compliquer la donne. Il est ainsi à redouter que le shutdown se prolonge jusqu’à un accord global sur la prolongation des crédits budgétaires et un relèvement du plafond de la dette. Un tel compromis sera, dans le meilleur des cas, trouvé in extremis avant le 17 octobre. Il pourrait inclure des efforts supplémentaires visant à limiter l’impact budgétaire de l’Obamacare - loi sociale emblématique du Président Obama consistant à assurer pour tous les Américains une couverture sociale, une partie du financement de laquelle repose sur une hausse d’impôts, mesure contraire aux idéaux républicains.
Si aucun compromis n’est trouvé, le Trésor, dont les réserves sont estimées à quelques 30 mds de dollars au 17 octobre, pourrait être conduit à reculer dans le temps certains paiements. Ceci aurait à coup sûr des répercussions sensibles, notamment en matière de confiance des investisseurs.
On ne peut pas non plus à cette heure écarter une solution de très court terme visant à trouver un compromis a minima pour quelques semaines d’ouverture de crédit et d’un très faible relèvement du plafond de la dette. Cela ne permettrait que de gagner du temps… l’impact en termes de confiance resterait, nous semble-t-il, très négatif.
Source : Laetitia Baldeschi, économiste (CPR AM)
Publié le 12 septembre 2025
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