CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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Candriam Bonds Credit Alpha | 1.97% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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1.55% |
❗ « La sérénité des marchés sur le comportement de l'inflation et des banques centrales est dangereuse » alerte cette société de gestion...
Dans ce contexte particulier, quelle lecture des marchés employer ? Quelles opportunités et surtout quels facteurs de risques sont à envisager ? Analyse avec Mathilde Lemoine, chef économiste du groupe Edmond de Rothschild et Benjamin Melman, directeur de gestion chez EDRAM.
« 2021 a été une année assez lisible » pour le gérant, avec une accélération de la croissance mondiale, ainsi que des politiques accommodantes de la part des banques centrales. En revanche, la situation s’inverse pour 2022 avec une décélération de la croissance accompagnée d’une inflation galopante qui force les banquiers centraux à durcir le ton.
Si Edmond de Rothschild Asset Management s’attend à un ralentissement de la croissance en 2022 et 2023, « les effets de la pandémie sont largement sous-estimés », selon Mathilde Lemoine. Les mesures sanitaires, si elles sont moins restrictives qu’en 2020, perturbent tout de même l’économie au travers de tensions dans les secteurs de la production (goulot d’étranglement) et du recrutement. Néanmoins, un potentiel de rattrapage persiste et notamment pour les secteurs dépendant des mesures sanitaires comme le tourisme.
Les prévisions de croissance des bénéfices des entreprises restent positives mais contenues (aux alentours de 7%). Ainsi, la prudence règne chez les analystes, ce qui est souvent le moment où le consensus est battu, selon Benjamin Melman. Il invite donc à rester investi sur les actifs risqués.
Risque majeur de 2022, l’inflation est-elle temporaire ?
La montée des prix est principalement due au déséquilibre généré par la pandémie. Les perturbations des chaînes de production couplées à une sur-demande de la part des consommateurs ont tiré les prix à la hausse. Aux Etats-Unis par exemple, le soutien aux revenus des ménages a généré une surconsommation de biens et même au-delà, puisque la consommation générale est de 3% supérieure à son volume pré pandémie.
Mathilde Lemoine insiste cependant sur certains éléments laissant penser que l'inflation pourrait décélérer en 2022 :
-
Elle pèse sur le revenu des ménages qui consomment donc moins.
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Les aides aux ménages, et particulièrement outre Atlantique, sont terminées.
-
La remontée des taux de la Réserve fédérale.
Toutefois, certains éléments inquiètent l’économiste et en particulier la transition énergétique et sa mise en place qu’elle juge « brouillonne ». Cette « la sérénité des marchés sur le comportement de l'inflation et des banques centrales est dangereuse » surenchère d’objectifs » masque mal les lacunes et les approximations dans l’application de cette nouvelle politique décarbonée.
De plus, pour Benjamin Melman « la sérénité des marchés sur le comportement de l'inflation et des banques centrales est dangereuse ». Les investisseurs regardent le passé (cycles inflationnistes précédents) en omettant certaines fragilités et estiment que l’inflation est contenue. Cette perception faussée de la part des investisseurs pourrait créer de la volatilité, et donc de la fragilité sur les marchés.
Quelle politique d’investissement pour 2022 ?
La croissance soutenue invite à rester sur les marchés actions, tout en gardant une exposition au risque équilibrée. Prudence également sur le marché obligataire, tant que les anticipations des banques centrales n’auront pas été complètement établies. De plus pour le gérant, « tant que l’inflation demeure un problème, les risques en termes de classes d’actifs ont plus tendance à s'additionner plutôt qu'à se compenser ».
En termes d’allocation géographique, la préférence est donnée aux actions européennes et japonaises, bénéficiant d’un bon niveau d’exposition au cycle mondial et d’un bon équilibre vis à vis du risque.
Sur le marché obligataire, la gestion privilégie une approche flexible en se positionnant sur des maturités courtes avec du High Yield, mais également sur des subordonnées financières. En effet, l’inflation est en général favorable au secteur bancaire.
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Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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