CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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0.85% |
Que répondre à un client qui vous interroge sur les cours du pétrole ?
En 2015, la chute des cours du pétrole a focalisé l'attention de tous les gérants. En ce début d'année, la dégringolade a continué.
Entre le 1er janvier et le 20 janvier, son plus bas depuis 15 ans à 27 dollars, le cours du Brent a reculé de plus de 28 %. L'an dernier, il s'était effondré de 50 %.
Sa chute a été si spectaculaire qu'il n'est pas passé un jour sans que ses variations n'influencent les Bourses.
Les assets managers n'ont bien sûr pas évité le sujet lors du bal des conférences de début d'année.
Tous soulignent un important excès d'offre sur le marché pour expliquer la chute.
"Quand le pétrole était au-delà de 110 dollars, tout le monde s'est mis à investir pour forer. Aujourd'hui l'offre est devenue surabondante dans un environnement mondial qui s'est affaibli", explique Philippe Waechter, directeur de la recherche chez Natixis AM.
"Nous sommes dans une période où les Etats-Unis et l'Arabie Saoudite défendent leurs parts de marché", ajoute Florent Delorme, en charge de la macro économie chez M&G France.
Mais la chute des prix a provoqué une diminution des investissements et une remontée des stocks.
"On peut imaginer une prochaine baisse de la production et donc une remontée des prix", a précisé l'économiste de Natixis AM.
Autre facteur de soutien des prix : "A moins de 50 dollars, 50% de la production annuelle de pétrole n'est pas rentable", assure Louis Bert chez Dorval AM. "Sans compter que le budget de l'Arabie Saoudite est fixé pour 2016 à 26 dollars le baril", rappelle-t-il.
Une idée émise aussi par Bruno Crastes de H2O qui estime que "l'Arabie Saoudite n'acceptera pas un prix plus bas".
Il avait même parié avec humour sur un pétrole au plus bas à 27 dollars le 27 janvier...Nous sommes aujourd'hui remontés à 35 dollars.
Pour les gérants, les cours devraient donc finir par se stabiliser et même durablement remonter d'ici au deuxième semestre.
En attendant, certains se sont inquiétés de la multiplication des défauts d'entreprises aux Etats-Unis.
Selon Nolwenn Le Roux, de Natixis AM, la moitié des défauts enregistrés l'an dernier outre Atlantique provenait du secteur de l'énergie.
Et selon Kris Deblander, de Edmond de Rothschild AM, ce secteur représente 25% du High Yield américain.
Pas de quoi s'affoler cependant pour la majorité des gérants.
Selon eux, ces faillites ne rejailliront pas sur le secteur bancaire.
Cette absence de contagion au secteur bancaire serait selon eux une barrière à une crise systémique due au pétrole.
"Le secteur de l'énergie aux Etats-Unis est avant tout financé par les fonds d'investissement", rappelle Florent Delorme qui cite toutefois Wells Fargo comme exception.
"Les créances douteuses liées au secteur de l'énergie ne devraient pas dépasser 0,5% du total des prêts des grands établissements bancaires américains", explique encore l'économiste de M&G France.
Aucun gérant ne s'est inquiété d'un éventuel scénario à la LTCM, le fonds qui avait fait faillite en 1998.
Certains ont même estimé que les marchés étaient trop focalisés sur les pays producteurs, sources de mauvaises nouvelles, au détriment des pays consommateurs, où la chute des prix de l'or noir est source de bonnes nouvelles économiques.
"La chute des cours du pétrole correspond à un transfert de richesse mondial de 2.000 milliards de dollars", a rappelé Jean-Charles Mériaux chez DNCA.
"La baisse du pétrole est très favorable à la consommation. Pour la France par exemple c'est 1% de PIB gagné en 2015. Et en 2016, la tendance devrait se poursuivre plus que jamais puisque le prix du pétrole est au plus bas", ajoute Marie-Jeanne Missoffe chez Mandarine Gestion.
Philippe Waechter de son côté était parmi les plus optimistes : "Quel est le risque d'un pétrole bas ? De créer de l'emploi en Europe ! ", a-t-il répondu à une question de la salle.
"Selon mes calculs, en passant de 110 dollars en 2011 aux cours actuels, la chute du pétrole a fait économiser 650 dollars par Français", a-t-il même ajouté.
Un optimisme toutefois peu partagé par les gérants de Carmignac.
"La baisse du prix du pétrole se traduit par une baisse de 20% des prix à la pompe. Ce n'est pas si énorme que cela", a expliqué Frédéric Leroux, gérant global chez Carmignac.
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Publié le 01 août 2025
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