CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7969.69 | +0.4% | +7.98% |
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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 7.96% |
RAM European Market Neutral Equities | 7.44% |
H2O Adagio | 6.92% |
Pictet TR - Atlas Titan | 6.09% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.24% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 5.20% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.99% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.74% |
Pictet TR - Atlas | 3.49% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 3.34% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.23% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.12% |
Exane Pleiade | 3.01% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.54% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.94% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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0.26% |
Retournement des indicateurs, Fed, "risque Mélenchon" : les incertitudes persistent explique cette grande société de gestion
La confiance semble toujours de mise dans l’esprit des investisseurs à en croire le niveau des indices boursiers (CAC 40 toujours installé au-dessus de 5000 points depuis la fin mars), le niveau des taux (10 ans français repassé sous 0,9%) et la très faible volatilité des marchés.
Indicateurs économiques moins flamboyants
Les économistes de BNP Paribas IP restent pourtant sur leurs gardes : « Si les indices de surprise économique sont restés globalement très positifs aux États-Unis, ils se sont retournés dans la zone euro, au Japon et dans les pays émergents » préviennent-ils.
Pour cette raison, « Le mouvement haussier des actions de la zone euro semble s’essouffler. Au Japon, les actions ont cédé près de 5% depuis la mi-mars à la suite du raffermissement du yen. Les actions des pays émergents, qui avaient atteint un plus-haut en mars, ont reculé ».
« En substance, nous jugeons les actions légèrement onéreuses et les anticipations de bénéfices particulièrement optimistes. À ces facteurs s’ajoutent d’autres risques », notamment politiques, expliquent-ils.
Le « risque Jean-Luc Mélenchon »
« Sur le front politique, l’ascension du candidat du parti d’extrême gauche, Jean-Luc Mélenchon, en France nous rappelle que l’euroscepticisme est plus répandu dans une bonne partie de l’Europe qu’on ne le croit en général, et qu’un duel entre Jean-Luc Mélenchon et la candidate du Front national, Marine Le Pen au second tour ne manquerait pas de donner des palpitations aux marchés financiers » affirme BNP Paribas IP.
Malgré ce constat, la société de gestion affirme : « Nous continuons d’anticiper que le candidat centriste, Emmanuel Macron, sera présent au second tour et remportera l’élection présidentielle de manière décisive. Il pourrait bénéficier d’un vote tactique si Jean-Luc Mélenchon commençait à représenter une sérieuse menace ».
Malgré ce relativisme, les marchés n’ont pas été insensibles à ce nouveau risque : « Les derniers sondages relatifs à l’élection présidentielle en France ont provoqué un élargissement des spreads des obligations françaises, italiennes et espagnoles, mais ce mouvement devrait être temporaire selon nous » affirment les économistes.
Banques centrales : un peu d’ordre après la récente cacophonie
Du côté des banques centrales, les discours ont évolué au cours des dernières semaines, semant également un léger trouble sur les marchés.
Plusieurs membres de la Fed ont évoqué aux Etats-Unis l’éventualité d’une diminution du bilan de la banque centrale américaine (arrêt du renouvellement des titres détenus par la Fed arrivant à expiration), et plusieurs membres du Conseil des gouverneurs de la BCE ont pour leur part évoqué une éventuelle remontée des taux, au point de laisser penser que les taux directeurs de la BCE pourraient remonter avant la fin du « QE ».
« La plupart des membres du comité de politique monétaire [de la Fed] estiment à présent qu’il serait approprié de modifier la politique de réinvestissement des obligations cette année. Cette perspective n’est pas éloignée des anticipations des investisseurs, ce qui explique probablement la réaction relativement modérée des marchés à cette nouvelle » estiment les économistes de BNP Paribas IP.
Les montants en jeu sont malgré tout colossaux : la Fed de New York, l’une des 12 banques centrales de "districts" aux Etats-Unis, devrait à elle seule réduire la taille de son portefeuille de titres « d’environ 1500 milliards de dollars en quatre ans » selon BNP Paribas IP.
En zone euro, « Il y a eu une certaine confusion quant à l’ordre dans lequel devrait se dérouler la stratégie de sortie du programme d’achats d’actifs et, à terme, de la politique monétaire accommodante de la BCE » observe la société de gestion.
Néanmoins, ces interrogations n’ont plus lieu d’être : « Le président de la BCE, Mario Draghi (...) a confirmé que : a) la politique monétaire resterait accommodante pour l’instant car il n’y avait pas encore de signes convaincants d’une remontée de l’inflation, et que b) le conseil des gouverneurs de la BCE était résolu à mettre en œuvre une stratégie consistant en un "tapering", suivi d’une pause, puis d’une hausse des taux ».
La sortie du « QE » qui s’annonce en Europe suivrait donc le même parcours que celui employé par la Fed il y a trois ans.
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Publié le 01 août 2025
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