CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7743.93 | +0.44% | +4.92% |
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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 7.79% |
H2O Adagio | 7.28% |
RAM European Market Neutral Equities | 7.25% |
Pictet TR - Atlas Titan | 6.73% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 5.67% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.34% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.96% |
Pictet TR - Atlas | 3.80% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.64% |
Exane Pleiade | 3.62% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.47% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 3.15% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.13% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.62% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.95% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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0.85% |
UN ACCÈS PRIVILÉGIÉ À LA DETTE OBLIGATAIRE DES PAYS ÉMERGENTS LIBELLÉE EN DEVISES FORTES
LES POINTS FORTS DU FONDS
- Les pays émergents, moteurs de la croissance mondiale
- Un endettement des Etats et des ménages nettement inférieur à celui des pays développés
- Des rendements attrayants
Les pays émergents apparaissent comme les nouveaux moteurs de la croissance mondiale. Comment ont-ils vécu les derniers mois ?
Les marchés financiers mondiaux ont, dans leur ensemble, connu une année 2011 très volatile. Le début d’année a été globalement propice aux actifs dits « risqués » (actions, crédit, haut rendement, émergents...) puis on a constaté, à partir de cet été, une hausse notoire de l’aversion au risque de la part des investisseurs ainsi qu’une fuite vers les valeurs dites « refuge » (USD, JPY, CHF, obligations US et allemandes, or…).
Cette inversion de tendance s’explique principalement par l’essoufflement des chiffres macroéconomiques américains mais aussi et surtout par la crise des dettes souveraines dans la zone euro qui, des pays périphériques, s’est propagée aux « grands » pays tels que l’Italie et l’Espagne et, ensuite, au secteur bancaire et aux émergents. En effet, les marchés demeurent dubitatifs quant à la capacité des dirigeants de la zone euro à sortir la région par le haut de la crise.
Les actifs émergents (dette ou devises) n’ont donc pas été épargnés par cette hausse significative de l’aversion au risque. A noter, néanmoins, que les marchés émergents ont montré de solides signes de résistance dans la mesure où la principale correction n’est intervenue qu’au mois de septembre, soit deux mois après le début de la capitulation des marchés développés (européens en tout cas). En outre, il convient de souligner que la baisse enregistrée par la dette émergente a été relativement limitée.
Au plus fort de la crise cet automne, le rendement sur l’indice EMBI Global Diversified, représentatif du marché de la dette émergente libellé en devises « dures » (dollar US principalement) est passé d’un point bas début septembre de 5,6% à un point haut de 6,4%1. Le rendement de l’indice s’élève actuellement à 5,8%2.
Si l’on compare la prime de risque (spread) aux obligations d’Etat américaines, on peut noter que celle-ci est passée de 3,4% début septembre à 4,7% au plus haut début octobre. Elle se situe actuellement à 3,9%3.
Dans ce contexte, le JP Morgan EMBI Global Diversified, l’indicateur de référence d’Amundi Oblig Emergents, a affiché une performance de -2,1% au cours du troisième trimestre. Soulignons que, sur la même période, les marchés d’actions mondiaux ont accusé des replis compris entre -15% et -20%.
En définitif, ce sont les devises émergentes, par nature plus volatiles, qui ont été les plus touchées. Contre dollar US, le rand sud africain a perdu 20%4 de sa valeur depuis le début de l’année, le peso mexicain 10%4, le zloty polonais 13% contre euro4 et le won coréen 6% contre JPY4.
L’impact de ces mouvements a donc été important sur les portefeuilles investis en dette émergente libellés en devises locales.
Pourquoi privilégier aujourd’hui la zone émergente ? Et quels pays en particulier ?
Il peut être intéressant d’investir dans la dette émergente pour plusieurs raisons. Ces dix dernières années, les pays émergents ont enregistré des taux de croissance nettement supérieurs à ceux des pays développés notamment grâce à l’essor de la consommation des classes moyennes, à l’exportation des matières premières, au développement d’activités industrielles et de services compétitifs. Ce développement s’est accompagné d’une autonomisation accrue des économies émergentes vis-à-vis du cycle économique.
Au niveau bilanciel, l’endettement des Etats et des ménages reste nettement inférieur à celui du monde développé ; les économies émergentes ne se trouvent pas actuellement dans une logique d’austérité. Au contraire, elles disposent, compte tenu de leurs marges de manœuvre fiscale et monétaire, des moyens nécessaires pour une relance contra-cyclique en cas de risque majeur dans les pays développés. Ceci constitue une évolution structurelle significative par rapport au paradigme précédent dans lequel les pays émergents subissaient la conjoncture mondiale.
Au niveau de la gouvernance, des avancées majeures ont été accomplies (aussi bien sur le front souverain que celui des entreprises), réduisant ainsi le risque d’aléas politiques.
Ces raisons expliquent, entre autres choses, pourquoi les indices émergents sont désormais, en moyenne, de qualité « investment grade ».
A ces raisons fondamentales s’ajoutent des facteurs techniques favorables. En effet, la dynamique de flux (ou l’équilibre offre/demande) sur les marches émergents est positive. Le rendement des obligations émergentes étant élevé, les flux investisseurs ont beaucoup augmenté (flux de l’ordre de 40 milliards de dollars encore cette année d’après les prévisions). Cela est d’autant plus vrai que la classe d’actifs est le plus souvent sous-représentée dans les portefeuilles globaux des grands investisseurs institutionnels. Coté offre, la bonne tenue des finances publiques limite les risques de programmes massifs d’émissions. Nous pensons que cette tendance structurelle de réallocation d’actifs stratégique des investisseurs vers la dette émergente va se poursuivre. Compte tenu de l’environnement de taux d’intérêt bas qui règne (et qui risque de perdurer un certain temps) dans les pays développés ainsi que les risques que représentent désormais certaines de leurs dettes souveraines, le portage offert par la dette émergente est attrayant. Cela devrait favoriser les souverains à hauts rendements (pour lesquels nous considérons que le risque demeure faible) tels que le Venezuela ou l’Argentine.
Par ailleurs, certains pays ont été pénalisés par leur proximité avec l’Europe mais ne souffrent pas des mêmes maux et/ou bénéficient d’un soutien d’organismes internationaux (FMI), ce qui réduit, de fait, le risque systémique. Pour les pays dont nous apprécions les fondamentaux mais qui, au niveau de la dette souveraine, n’offrent pas une rémunération particulièrement intéressante, nous irons typiquement rechercher des metteurs privés du pays en question (ou quasi souverain, c’est à dire avec une participation plus ou moins importante de l’Etat). Au jour d’aujourd’hui, c’est le cas de la Russie, de l’Indonésie, du Mexique, du Kazakhstan ou des Emirats Arabes Unis.
Qu’en est-il d’Amundi Oblig Emergentes ?
Depuis le début de l’année, le fonds a évolué plus ou moins en ligne avec son indicateur de référence, le JP Morgan EMBI Global Diversified, avec des périodes de sur et de sous-performance relative. En novembre, dans des conditions de marché difficiles, nous avons perdu un peu de performance relative. A fin de ce même mois, le fonds affichait une performance de +3,80% depuis le début de l’année (action C). Sur 3 ans, le fonds surperforme son indice de 60,62% (action C au 30/11/2011).
Pourquoi investir dans ce fonds ? A quel type d’investisseurs s’adresse-t il ?
Les investisseurs disposant d’un horizon de placement d’au moins trois ans peuvent trouver dans le marché de la dette émergente une solution d’investissement intéressante compte tenu des niveaux de valorisations compétitifs actuellement offerts par ces signatures de qualité ainsi que du potentiel de diversification de cette classe d’actifs. Amundi Oblig Emergents offre un accès à ce marché sans risque de change. A noter que l’équipe dette émergente d’Amundi est basée à Londres et dispose d’analystes à Paris et à Kuala Lumpur. Elle applique la même philosophie et le même processus de gestion sur cette SICAV depuis 2004. Les investisseurs qui sont intéressés par ce fonds peuvent donc se fier à une équipe performante, stable et expérimentée.
Source Amundi AM –Thomas Delabre, gérant Marchés Emergents
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Publié le 01 août 2025
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