CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7737.8 | +0.36% | +4.81% |
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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 8.09% |
H2O Adagio | 7.32% |
RAM European Market Neutral Equities | 7.26% |
Pictet TR - Atlas Titan | 6.58% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 5.60% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.54% |
Syquant Capital - Helium Selection | 5.05% |
Pictet TR - Atlas | 3.73% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.64% |
Exane Pleiade | 3.45% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.44% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 3.22% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.13% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.37% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.92% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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0.99% |
Un point marché avec ce virtuose de la gestion obligataire…
Quel est le positionnement actuel du fonds M&G Optimal Income ?
Richard Woolnough : Le positionnement du fonds M&G Optimal Income Fund n’a pas évolué depuis un certain temps.
Nous pensons que les politiques monétaire et budgétaire ont fonctionné depuis le début de la crise financière il y a près de huit ans.
Les mesures des banques centrales se sont révélées efficaces puisque les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont proches d’une situation de plein emploi.
Dans ce contexte, nous anticipons une hausse de l’inflation et une croissance modérée, ce qui explique que nous soyons globalement favorables au segment du crédit et que le portefeuille en soit relativement bien pourvu.
En revanche, nous ne sommes pas friands de duration.
Nous pensons en effet que le marché intègre dans les prix un contexte déflationniste avec une inflation faible pendant encore de nombreuses années.
Nous avons une autre vision des choses et nous estimons que grâce au plein emploi, les pressions sur les salaires vont se multiplier et que le taux d’inflation va se rapprocher des objectifs fixés.
Par conséquent, le niveau extrêmement bas des taux d’intérêt, voire anormal d’un point de vue historique, ne va pas durer selon nous.
Êtes-vous toujours optimiste vis-à-vis du crédit compte tenu de son rebond récent ?
RW : Le récent rebond du segment du crédit est, certes, très solide mais une fois de plus tout est une question de temps.
Le segment s’est inscrit en forte hausse depuis le mois de février, mais il suit une progression baissière depuis juin 2014.
Nous pensons que le marché du crédit peut se hisser de nouveau à son niveau de juin 2014 et c’est la raison pour laquelle nous l’envisageons favorablement.
Il a suivi une courbe baissière pendant près de dix-huit mois à partir de juin 2014, et recèle selon nous un potentiel haussier supplémentaire.
Nous sommes très confiants quant au niveau convenable de risque de crédit présent au sein du portefeuille compte tenu du ratio risque/rendement, du risque de défaut pris en compte et du fait que nous n’imaginons pas les économies mondiales tomber en récession.
Quelles seront, selon vous, les conséquences d’un Brexit pour les marchés financiers ?
RW : Tout dépend : si les marchés intègrent en amont le scénario du Brexit dans les cours, alors les conséquences seront nulles puisque tout se déroulera comme prévu.
Si, en revanche, c’est le scénario inverse qui se réalise et que personne n’envisage la possibilité d’un Brexit, les marchés devront procéder à un ajustement rapide en cas de sortie du Royaume-Uni.
Si l’on en croit le consensus, la livre sterling va connaître une dépréciation qui va focaliser l’attention des acteurs du marché.
En cas de chute de la livre sterling, cela aurait toutes sortes de répercussions : l’inflation pourrait augmenter, la Banque d’Angleterre pourrait relever ses taux d’intérêt, mais cette dépréciation pourrait également être associée au ralentissement de l’économie britannique, ce qui entraînerait une baisse des taux d’intérêt.
Tout dépend donc de la façon dont les marchés vont réagir et de l’ampleur de l’évènement.
Nous observons donc le statu quo en attendant les résultats, et nous verrons si ces derniers provoquent une onde de choc puisqu’alors les marchés seraient confrontés à un regain de volatilité et à des fluctuations.
Le fonds aura 10 ans en novembre. Quelle est la principale leçon que vous retiendrez de cette période ?
RW : J’imagine que vous attendez une réponse de l’ordre des réussites ou des échecs.
Selon moi, ce sont les choses que nous avons observées et apprises qui constituent les leçons les plus précieuses.
En effet, la leçon que l’on a apprise vaut bien plus que celle que l’on a ignorée.
J’estime qu’au fil du temps, notre utilisation des marchés obligataires internationaux a progressé de façon significative.
En matière d’obligations européennes, américaines et émergentes, mes compétences et celles de l’équipe avec laquelle je travaille se sont élargies, et one beaucoup évolué en 10 ans.
Je dirais donc que la leçon que nous tirons de ces dix années de gestion concerne la mondialisation des marchés obligataires et la transposition de notre expertise propre au marché britannique vers les marchés étrangers.
C’est dans ce sens que nous souhaitons continuer à nous perfectionner.
Quelles perspectives entrevoyez-vous pour le secteur obligataire ?
RW : La poche obligataire du portefeuille fait la part des choses entre la duration et le risque de crédit.
La situation étant proche du plein emploi, nous pensons que les banques centrales vont devoir agir, ce qui est toujours préjudiciable au crédit.
Mais nous espérons aussi être capables de générer de solides performances grâce au risque de crédit puisque les spreads vont s’élargir dans ce contexte, malgré la possible hausse des taux d’intérêt.
Il s’agit donc d’un équilibre contrasté : la possible évolution des taux d’intérêt peut s’avérer préjudiciable, mais nous sommes optimistes quant à la bonne santé de l’économie et au fait que les spreads de crédit risquent de bénéficier des premières hausses de taux de la part des banques centrales ou sur le marché.
Mails il ne s’agit que d’un horizon à court terme.
La perspective à long terme concerne les dix dernières années.
Pour nous, la classe d’actifs obligataire est très intéressante puisqu’elle offre une grande diversité en termes de sources de revenus attrayantes : entreprises cotées, non cotées, emprunts d’État, vaste gamme de devises, de notations de crédit et d’échéances.
C’est ce qui la rend si particulière.
Elle le restera aussi à l’avenir à mesure que nos compétences s’amélioreront et que les marchés évolueront et deviendront plus complexes qu’ils ne l’étaient il y a 10 ans.
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Publié le 01 août 2025
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