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Peut-on préparer l’avenir en regardant dans le rétroviseur ?
Publié le mardi 16 octobre 2018Tout a t’il été dit sur les marchés 2018 ? Assurément oui mais souvent dans le désordre ! Sans oublier les contradictions « inter-temporelles », ces arguments qui affirment tout à un certain moment et assurent le contraire quelques mois plus tard… Une petite revue des faits qui nous ont marqués avec Marc Renaud (le patron emblématique de Mandarine Gestion), Vincent Chaigneau (Directeur de la Recherche et de la Stratégie d'Investissement chez Generali Investments) et Pascal Bernachon (Directeur Général Délégué de Richelieu Gestion).
Marc Renaud (Mandarine Gestion), Vincent Chaigneau (Generali Investments) et Pascal Bernachon (Richelieu Gestion)
L’année 2018 avait démarré avec des certitudes et des promesses…
- Les technologiques étaient trop chères et les banques bon marché – Vincent Chaigneau rappelle la situation présente : « Finalement, les Etats-Unis ont été tirés par les tech, et l’Europe a été plantée par les financières »
- Les Trumpitudes ne présageaient rien de très bon dans les relations commerciales. Et pourtant …
- Marc Renaud observe « Donald Trump n’est pas mon idéal, mais il a quand même produit certains résultats. Dans la négociation, les chinois et les allemands ont peur », relevant avec malice que les chinois sont maintenant prêts à quelques concessions.
- Pascal Bernachon ajoute « la Chine finira par transiger avec les Etats-Unis, mais on ne sait toujours pas ce que les barrières douanières coûteront aux Etats-Unis. Avec la hausse des prix, baisse du pouvoir d’achat, marges des entreprises en baisse ? ». Selon lui, « Monsieur Trump ne fait que retarder l’histoire ».
- Un espoir naissait en Europe, notamment avec le nouveau leadership du président Macron qui avait marqué tous les esprits avec son discours de la Sorbonne.
- Rien n’a pu s’opposer à la montée des populismes (Autriche, Pays Bas, Italie), à la perte de leadership en Allemagne et à la fragilisation de la Première Ministre britannique Madame T. May.
- C’est « un marché de trouille qui n’est pas assez attractif malgré des multiples plus faibles pour les investisseurs de long terme comme les fonds souverains d’Abu Dhabi par exemple » selon Marc Renaud.
Le poids des faits, la légèreté des mots
Fait : les Etats-Unis reste l’économie dominante et le moteur de l’économie mondiale, même si la Chine est en pleine expansion.
Aux Etats-Unis en 2018, Pascal Bernachon nous rappelle : « Les rachats d’actions ont porté sur 1 000 milliards $ et ont dopé les bénéfices par actions, portant des flux massifs vers les marchés américains ».
Baisses d’impôts : elles ont produit une forte hausse des profits et ont accéléré la croissance.
Tout le monde n’est pas d’accord sur l’inflation
- Pascal Bernachon observe que « Si Mario Draghi a révisé les prévisions d’inflation à la hausse, les forces déflationnistes demeurent ». Il poursuit « Il n’y a pas d’inflation sur les salaires, si bien que la BCE a le temps de relever les taux. Le fera-t-elle à l’été 2019 ? ».
- Vincent Chaigneau prend le contrepied avec ses anticipations de reprise de l’inflation. « En Europe, le rythme annuel de l’inflation est passé à 2.3%, un chiffre qu’on n’avait pas vu depuis longtemps. Aux Etats-Unis, les salaires progressent nettement ».
- Marc Renaud tranche : « Pour anticiper une inflation forte, il faut être très imaginatif ».
Avec un constat radical : « Les taux à zéro justifient n’importe quel prix », une analyse qui ne surprend pas pour ce chantre de la gestion value.
Pour 2019, on fait comment ?
Avec un consensus qui s’oriente vers des taux haussiers, de façon progressive a priori, chacun développe ses perspectives sous un angle singulier :
- « Le dollar devrait baisser à 1.21-1.28, offrant un surplus d’oxygène aux pays émergents et à l’Europe. » « Vers la fin de l’année prochaine, il faudra regarder de nouveau les taux variables » pour le dirigeant de Richelieu Gestion
- Le patron de la stratégie chez Generali Investments continue de préférer les actions aux obligations, et conseille de se préparer à la fin du cycle. Les comportements des marchés américains seront différents des marchés européens et asiatiques.
- « En haut de cycle, tous les actifs sont chers. Ce n’est pas la fin du monde pour autant. Le marché est coupé en deux avec une moitié particulièrement attractive, en tout cas si on veut se mettre à l’abri ». Le dirigeant de Mandarine rappelle à ce propos que de nombreuses pétrolières et bancaires offrent des rendements de 6-7% avec des caractéristiques plutôt défensives « même si je comprends qu’on n’arrive pas à voir les banques comme des valeurs défensives. Il n’empêche… »
Le tiercé gagnant des trois spécialistes… et le peloton de queue
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