David Charlet, Président de l'ANACOFI : « Que ne germe plus dans la tête de certains l’idée de plafonner nos rémunérations »

L'édito de David Charlet, Président de l'ANACOFI (Association Nationale des Conseils Financiers)

2019 prend fin et voici que 2020 s’annonce.

C’est le moment des bilans. Nous en reparlerons le 19 Mars lors de notre Convention Annuelle, mais nous savons cependant déjà que nous aurons passé beaucoup de temps et d’énergie à adapter nos entreprises et nos associations. L’annonce de l’extension de la co-régulation au courtage a produit ses effets, à défaut d’entrer en vigueur ce premier janvier. (...) 

Alors puisque nous sommes aussi dans la période des vœux, j’en forme plusieurs.

• Tout d’abord que nos amis et partenaires banquiers cessent de dénoncer les accords qui nous lient et cessent de refuser de reconnaitre nos mandats ;

• Ensuite, que ne germe plus dans la tête de certains, qui ont besoin de nos actions et de nos apports économiques, l’idée de plafonner nos rémunérations, quand elles sont légitimes et sans discerner les prestations à valeur ajoutée des autres ;

• Mais également, qu’on nous laisse le temps de prendre en main les offres nouvelles et les services que nous pouvons offrir, qui découlent d’un texte, avant d’en produire d’autres ;

• Ou bien encore que nous ne soyons pas surpris par des décisions subites quant aux offres de certains partenaires, notamment en ce qui concerne nos assurances en responsabilité civile professionnelle ;

• Enfin que nos concitoyens ne cassent pas notre économie et nos entreprises qui permettent de produire et générer leurs salaires et les moyens d’investir. Pour générer des retraites et du pouvoir d’achat, encore faut-il produire les rémunérations et la richesse initiale. Anéantir des saisons entières de production n’est ni constructif, ni justifiable.

Si tout cela cesse, alors oui, en 2020 nous pourrons collaborer à l’éducation financière, amener l’épargne là où elle le doit, sécuriser nos clients qui sont de toutes les couches de la population, pour préparer leurs retraites, développer leurs entreprises ou pour tout autre sujet qui leur semblera bon.

Oui nous pourrons continuer à croitre et à irriguer une économie française pour laquelle nous représentons maintenant collectivement probablement plus de 1% du PIB et en déterminons plusieurs fois ce niveau.

Ce sera avec le plus grand des plaisirs, mais ça ne sera possible que si nous n’avons pas à passer notre temps à nous concentrer sur d’autres sujets.

Mais c’était il y a peu Noël alors parlons des cadeaux et de ce que nous préparons.

Bien sûr il y a eut cette position de place attendue de longue date et qui a vocation à remplacer le 3ème usage du courtage d’assurance. Certes elle ne satisfait pas tout le monde. L’ancien usage ne l’a d’ailleurs jamais fait. Au moins elle est l’expression d’une position unanime de toutes les organisations, après des débats internes qui auront duré des mois. L’organe de révision mis en place saura au besoin la faire évoluer. Il est temps que chacun s’en saisisse et que ceux qui ont demandé à nos organisations de la produire, car ils ne voulaient pas se prononcer, évitent de critiquer ce qui est sur la table. (...)

Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont permis de faire de cette année dense et complexe une année positive pour nous, vous présente tous mes vœux pour 2020.

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