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Le flux d’argent investi dans les "gagnants structurels" nous amène à des conditions dangereuses selon...
Publié le vendredi 30 octobre 2020... Paul Quinsee (Responsable actions monde chez JP Morgan AM), qui a répondu aux 3 questions les plus posées par les clients.
La crise du Coronavirus nous a plongé dans l’incertitude. Malgré ses 35 ans de carrière, Paul Quinsee qualifie cette année comme la moins prédictible de sa carrière.
« Cette année remporte la palme, tant en termes de surprises, de sévérité que de vitesse. C’est plus qu’une crise financière, c’est une crise du monde réel, de la santé publique ». Le responsable actions reçoit de nombreuses interrogations de la part de ses clients, inquiets pour l’avenir. Il a donc répertorié les 3 questions les plus posées et tenté d’y répondre.
Comment le coronavirus a-t-il changé l’investissement ?
Des changements structurels semblent avoir été accélérés par la crise. La consommation des ménages s’est très vite dirigée vers le commerce en ligne. Le confinement a favorisé le travail à distance, profitant à la transformation digitale et au cloud. On a également pu constater une augmentation de l’importance de la santé et les investisseurs semblent aujourd’hui privilégier les critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) pour leurs investissements. D’un autre côté, cette crise a accéléré les difficultés de certains secteurs (Compagnies aériennes, industries automobiles, ventes au détail).
Du côté des entreprises, on assiste à plus de conservatisme dans leurs manières d’être gérées en réponse à la crise. Les chaînes d’approvisionnement se devront d’être relocalisées et plus résilientes à l’avenir.
Les institutions (gouvernements et banques centrales), quant à elles, ont répondu de manière massive , ce qui a permis de réduire la crise et de soutenir les marchés. Il y aura cependant un prix à payer. Une hausse des taxes et un retour de l’inflation ne sont pas à écarter.
Les investisseurs devraient-t-il s’en tenir aux gagnants de ces 5 dernières années ? La Value va-t-elle revenir ?
Les tendances de long terme précédemment évoquées ont été comprises par le marché, peut-être même un peu trop. Le flux d’argent investi dans les gagnants structurels nous amène à des conditions dangereuses. La performance des valeurs de croissance est impressionnante, +33% sur les 12 derniers mois.
Dès lors, peut-on parler de bulle sur les valeurs de croissance ?
Une bulle est une combinaison d’une augmentation des prix et des valorisations, accompagnées d’une faiblesse des fondamentaux. La hausse des prix est là, on ne peut en douter. Pour les valorisations, il y a place au débat. Les actions sont chères mais les entreprises sont si profitables et génèrent tellement de cash qu’on peut comprendre ces valorisations. Les fondamentaux, eux, n’ont pas changé.
Si l’on compare maintenant cela avec les actions dites de value (actions délaissées par le marché), il y a une différence de valorisations qui n’est pas à ignorer. L’écart de valorisation entre le style value et croissance est en effet à son plus haut historique. Il pourrait donc être intéressant de rebalancer son portefeuille entre les deux styles. Les actions value pourraient être les premières à profiter du retour à la normale. Un retour plus fondamental sur ces actions nécessitera cependant des périodes de croissance durable.
ESG – Comment ça marche et qu’avez-vous appris ?
Paul Quinsee souligne l’importance pour un investisseur de comprendre ce que signifie véritablement l’ESG (Environnement, Social, Gouvernance). Chez J.P.Morgan, le processus ESG est une combinaison de métriques externes et d’une analyse fondamentale interne. L’équipe de gestion homogénéise sa vision sur l’ESG au travers d’un inventaire global de 40 points (Comportement des entreprises, capital humain, gouvernance...).
Dans ce domaine en particulier, la crise a rebattu les cartes et mis plusieurs points en lumière :
- Il y a toujours des différences prononcées entre les entreprises.
- On ne peut pas espérer un consensus sur l’ESG. Il faut se faire son propre avis et investir en état de cause.
- Beaucoup de personnes pensent encore que l’ESG fait plus partie du domaine du marketing que du domaine de l’investissement. Ce que Paul Quinsee réfute : « Qui ne veut pas investir dans une entreprise bien gérée, en harmonie avec son environnement et ayant une relation saine avec la société dont il fait partie ? ».
Globalement, l’ESG a permis d’appréhender la qualité d’un point de vue différent. Comprendre et mesurer la qualité étaient jusqu’ici illusoires, l’ESG permet aujourd’hui de mieux l’appréhender.
- JP Morgan Emerging Markets Small Cap : -5,34% YTD
- JP Morgan Global Macro Opportunities : +5,34% YTD
- JP Morgan Global Healthcare : +5,26% YTD
- JP Morgan Global Income : -6,17% YTD
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