CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7546.16 | -2.91% | +2.24% |
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Pictet TR - Atlas Titan | 6.86% |
RAM European Market Neutral Equities | 6.86% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 6.66% |
H2O Adagio | 5.80% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.29% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 5.16% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.80% |
Pictet TR - Atlas | 3.84% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 3.49% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.41% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.39% |
Exane Pleiade | 3.33% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.27% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.29% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.84% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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-1.13% |
Ce fonds facile à comprendre performe positivement chaque année depuis sa création, même en 2018...
Matthieu Rolin, Gérant Actions Etats-Unis chez Aviva Investors
Le bull market américain n’est pas terminé
Certes, le marché a brutalement corrigé début octobre, mais ce qui gêne les marchés actions selon Matthieu Rolin n’est pas vraiment le niveau des taux. « Les taux réels à 1% ne vont pas casser la machine économique » affirme-t-il. En revanche, il avertit qu’une remontée très rapide pourrait poser problème.
Cependant, si la FED augmente ses taux, c’est parce que la situation reste positive. « Elle est également en train de se préparer des cartouches pour quand ça ira mal » explique le gérant.
De son point de vue, le cycle américain n’est pas terminé et le bull market va se poursuivre. Car si le cycle haussier est particulièrement long, cela ne signifie pas pour autant que l’on se trouve à la fin. « En économie, un cycle ne meurt pas de sa belle mort. Il y a toujours un élément exogène qui va venir y mettre fin » poursuit Matthieu Rolin qui reconnaît néanmoins que l’on arrive sur une période plus compliquée.
Encore du potentiel sur la tech US
Le gérant d’Aviva Investors reste optimiste sur le marché américain. Cependant, il met en garde sur les choix d’investissement au sein des indices. Un conseil d’autant plus pertinent dans un contexte de dispersion extrême des performances.
Par exemple, les valeurs de techno ont souffert dernièrement. Mais est-ce que l’histoire a changé pour autant ? Matthieu Rolin estime que le secteur recèle encore du potentiel et refuse toute comparaison avec la fin des années 90. « Quand je vois des titres qui sont massacrés dans le Nasdaq parce que les taux montent un peu vite, je crois que ce sont de superbes opportunités d’investissement. La bulle internet, c’était toutes les idées mais pas les tuyaux. Nous sommes actuellement dans la 3ème révolution industrielle » explique-t-il.
Mais il considère que tout cela se fera en plusieurs années avec des entreprises qui sont toutes en transformation digitale. « C’est un peu le mot magique en ce moment, mais il y a une réalité derrière » remarque-t-il. Il pense ainsi que ce phénomène va continuer d’autant plus que tous les secteurs de l’économie sont touchés par cela.
La guerre commerciale ne représente pas un danger immédiat
Concernant l’escalade dans la guerre commerciale dictée par le durcissement de la politique américain, Matthieu Rolin se veut plutôt rassurant. « Trump est un peu fou, mais il a le mérite de mettre en lumière certaines réalités. Sauf que sa façon d’attaquer le problème n’est pas très bonne » analyse-t-il. Pour le gérant, la ligne assez dure du Président américain va se poursuivre jusqu’aux élections de mi-mandat du 6 novembre mais se calmera par la suite.
Mais est-ce que la croissance US peut vraiment dépasser la croissance chinoise comme le pense un flegmatique gérant londonien ? (cliquez ici pour relire la news H24) « Cela voudrait dire que la croissance US arrive à 6%. Certes, Trump a repris une croissance en bonne santé et il y a ajouté un peu de nitro dans le moteur avec la réforme fiscale. Mais il n’a plus rien pour arriver à ce niveau » juge le gérant. Et la Chine ayant besoin de croissance, il n’envisage pas de hard-landing car le pays « exploserait ».
Finalement, s’il ne partage pas les fortes inquiétudes sur la guerre commerciale, Matthieu Rolin reste attentif à l’évolution de la situation. « J’ai quand même gardé un compte Twitter juste pour suivre Donald Trump » admet-il.
Un fonds pour bénéficier de la « marque » d’une entreprise, un actif mal valorisé
Aviva Investors gère près de 400 milliards d’euros dont 107 milliards gérés à Paris (76% en obligations, 9,7% en actions).
« Beaucoup d’entre vous connaissent l’expertise obligataire d’Aviva Investors, mais on a une expertise actions de longue date avec l’équipe dirigée par Frédéric Tassin » rappelle Saïd Ahmed-Belbachir, Responsable développement Réseaux et CGPI.
Au sein de cette gamme actions, après +14,10% en 2014, +11,40% en 2015, +11,88% en 2016 et +6,15% en 2017, Aviva Grandes Marques continue de performer positivement même cette année (+2,18% YTD) malgré un contexte de marché plus difficile.
« Il y a 10 ans, après la crise de 2008, on a souhaité créer un fonds que les clients comprendront facilement. Cela a été un succès dès le lancement et ce véhicule a donné envie aux clients de revenir sur les actions » explique Saïd Ahmed-Belbachir.
Le fonds investit dans l’univers des grandes marques, celles qui possèdent une notoriété excédant leur propre secteur d’activité et bénéficie auprès du grand public d’une excellente image. Il mise sur le stock-picking avec une gestion qui ne time pas le marché. L’atout des entreprises en portefeuille est la fidélité du consommateur à la marque, ce qui permet une maîtrise de leurs prix (Pricing Power).
3 gérants spécialistes de 3 zones géographiques (Asie, Europe, Amérique du Nord) pilotent le portefeuille de manière concertée. « On n’a pas d’allocation type. On décide entre nous et quand on n’a pas d’idée, on va sur du cash » détaille Matthieu Rolin, gérant principal d’Aviva Grandes Marques. Actuellement par exemple, 10% du portefeuille est alloué aux liquidités.
Le gérant recherche les grandes marques d’aujourd’hui mais aussi celles qui le seront demain. La sélectivité est ainsi de mise : « On ne peut se limiter à l’achat des 50 plus grandes marques pour investir et partir en vacances, on aimerait bien mais ça ne se passe pas comme ça » prévient Matthieu Rolin.
Par ailleurs, un processus a été entamé pour rendre le fonds ISR.
Pour en savoir plus sur Aviva Grandes Marques et les fonds Aviva Investors, cliquez ici.
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Publié le 01 août 2025
Buzz H24
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