CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7632.01 | +1.14% | +3.4% |
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RAM European Market Neutral Equities | 6.93% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 6.66% |
Pictet TR - Atlas Titan | 6.18% |
H2O Adagio | 6.17% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.72% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 4.97% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.86% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 4.76% |
Pictet TR - Atlas | 3.51% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.41% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.38% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.27% |
Exane Pleiade | 3.05% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.29% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.87% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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-1.42% |
Cette société de gestion a collecté en France plus de 800 millions d'euros en 2016...
Schroders gère 433,5 milliards d’euros d'encours. La société est présente dans 27 pays avec plus de 4000 collaborateurs dont près de 500 dédiées à la gestion de portefeuille.
La conférence a été ouverte par Karine Szenberg, Directeur Général de Schroders France, qui a mis en avant le développement du bureau parisien.
Celui-ci est rapidement passé de 14 à 28 personnes, accompagnant une collecte nette de 800 millions d’euros en 2016 portant l'encours à 5,5 milliards en France notamment sur le crédit mais aussi sur les expertises absolute return et infrastructures.
Il regroupe une équipe de distribution au service d’une clientèle professionnelle (institutionnelle et distribution intermédiée) ainsi que deux expertises d’investissement : immobilier et dette infrastructures.
A noter à ce titre qu’un pôle dédié à la dette infrastructure a été créé à Paris en 2015, avec une équipe de 8 personnes au service d’une clientèle mondiale. Les encours confiés à l’équipe dédiée aux financements d’infrastructures atteignent près d’un milliard d’euros. L’expertise en immobilier cumule 720 millions d’euros.
- Anticipations prudentes pour 2017...
Azad Zangana, économiste et stratégiste senior, a partagé son analyse des évolutions, perspectives et enjeux macroéconomiques pour 2017.
Il constate que le Brexit, l’élection de Donald Trump et le référendum en Italie ont contribué à créer un climat d’incertitude sur les politiques économiques désormais à son plus haut niveau.
L’économiste émet des doutes sur les politiques budgétaire, commerciale et économique menée par le Président Trump, qui annonce par exemple la création de 25 millions de nouveaux emplois quand les besoins potentiels totalisent au mieux 11,5 millions de postes. Il met ainsi en garde sur les éventuelles déceptions à venir.
En Europe, Azad Zangana alerte sur le retour du risque politique, avec de nombreuses échéances électorales au cours de l’année (Pays-Bas, Allemagne…). « La probabilité de victoire du Front National en France est faible mais elle aurait un impact extrême sur le marché » selon lui.
Côté émergents, le stratégiste estime qu’il y a du progrès sur ces marchés mais que le dollar fort devrait pénaliser certains pays. Il prône ainsi une gestion active et sélective sur cet univers.
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Des risques potentiels sur l'obligataire...
Philippe Lespinard, Directeur de la gestion obligataire, a poursuivi en dressant une feuille de route pour 2017 et mettant en exergue trois thèmes de long terme qu’il présente comme des risques sur ces marchés.
Il tient notamment un discours très sévère sur l’Italie, le qualifiant de « pire pays de l’UE » et « maillon faible de l’Europe » si l'on excepte la Grèce. « C’est le pays où un accident politique peut arriver » explique-t-il.
Opinion similaire sur la Grande-Bretagne qui se trouve dans « une position vulnérable » avec une croissance déséquilibrée selon Philippe Lespinard qui « craint un ralentissement ».
Enfin, il décrit la « trinité impossible » de la Chine : l’équilibre instable du taux de change, du taux d’intérêt et de la croissance du crédit.
Ainsi, « la volatilité va monter, ce qui est une bonne nouvelle pour les gérants actifs » conclut le Directeur de la gestion obligataire qui privilégie les gestions flexibles et non contraintes, les convertibles mondiales, la titrisation de bonne qualité, les bancaires américaines et la dette privée.
- Émergents : des opportunités à condition d'être sélectifs...
Deux experts des marchés émergents ont également présenté leurs perspectives d’investissement.
Abdallah Guezour, Gérant Dette émergente, évite la dette en devise dure mais remarque des poches de valeur à exploiter sur la dette locale (Argentine, Brésil, Mexique, Indonésie, Russie et Afrique du Sud). « Un certain nombre de ces pays sont mieux équipés pour faire face à des chocs exogènes » a-t-il commenté.
Karine Szenberg a profité de sa présence pour lui demander ce qu’il « attend comme performance en 2016 ? Juste un chiffre…». La réponse fut tout aussi concrète : « on pourra faire des rendements de l’ordre de 8% à 10% sur notre fonds de dette émergente en 2017. 1/3 sur le "carry", 1/3 sur le "capital appreciation", 1/3 sur les devises ».
Même question pour Tom Wilson, Responsable de l’équipe Actions émergentes, plus mesuré mais qui attend néanmoins une croissance du bénéfice par action sur sa classe d’actifs de l’ordre de 10% à 15%. « But nobody like that question » ajoute le gérant qui met en relief des valorisations et un positionnement attractifs l’amenant à surpondérer la Russie, le Brésil, la Corée, la Hongrie, les Émirats arabes unis et l’Argentine.
- La gestion alternative comme vecteur de diversification...
Schroders est également reconnue en France pour son expertise sur les stratégies long-short.
Lionel Rayon gère le fonds Schroder ISF European Alpha Absolute Return et nous explique qu’il faut « s’intéresser à ce type de stratégies quel que soit le contexte de marché ».
L’intérêt majeur réside dans la décorrélation qu’elles apportent dans un portefeuille par rapport aux actifs traditionnels « qui semblent pleinement valorisés et risquent de subir des épisodes difficiles » précise le gérant.
« Intégrer des solutions alternatives liquides dans des portefeuilles plus traditionnels permet une meilleure diversification face à une allocation long only, un potentiel d’amortissement à la baisse en période de stress des marchés et une amélioration du profil de rendement/risque » complète Benoit Leandri, Spécialiste produits de l’équipe Quantitative Equity Product, « notre boulot n’est pas de prédire les marchés mais de nous y adapter et de bénéficier de la volatilité ».
La société décrit la gestion alternative comme ayant pour objectif de proposer des stratégies différentes et non de faire du timing de marché. « Sinon, autant prendre un ETF et faire du levier » n’hésite pas à dire Lionel Rayon qui regrette que les investisseurs s’intéressent surtout à son fonds « quand ils ont les chocottes ».
Une façon de rappeler que cette gestion n’est pas uniquement utile en période de stress mais peut s’intégrer dans tout portefeuille diversifié…
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En juillet, voici ce que H24 a fait pour vous...
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Publié le 01 août 2025
Buzz H24
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