CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7632.01 | +1.14% | +3.4% |
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RAM European Market Neutral Equities | 6.93% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 6.66% |
Pictet TR - Atlas Titan | 6.18% |
H2O Adagio | 6.17% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.72% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 4.97% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.86% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 4.76% |
Pictet TR - Atlas | 3.51% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.41% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.38% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.27% |
Exane Pleiade | 3.05% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.37% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.87% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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-1.42% |
Donald Trump reste un risque à court terme pour les émergents, et à long terme pour les Etats-Unis
Trump n’est pas forcément synonyme de croissance supplémentaire !
Daniel Morris, économiste et stratégiste chez BNP Paribas IP, reconnaît que les baisses d’impôts attendues sous la présidence Trump devraient permettre une accélération de l’investissement des entreprises bénéfique pour la croissance. En contrepartie, la hausse du dollar déjà observée depuis un mois, et vouée à se poursuivre, pourrait freiner les exportations américaines.
En somme, aux Etats-Unis, les points de croissance gagnés par l’investissement pourraient être reperdus sur le solde extérieur. Les perspectives d’une hausse de la croissance restent donc incertaines.
Pour l’économiste, même si la croissance parvenait malgré tout à accélérer jusqu’à 3 ou 4% aux Etats-Unis dans les prochaines années, l’économie américaine serait confrontée à certains effets secondaires indésirables.
« Le taux de croissance potentielle aux Etats-Unis est d’environ 2%. Si l’on va au-delà grâce à une forte baisse d’impôts, cela devrait uniquement créer davantage d’inflation » explique Daniel Morris.
La Fed devrait alors réagir en montant plus rapidement ses taux directeurs, ce qui ne serait pas sans conséquence pour la solvabilité des ménages ayant contracté des prêts hypothécaires à taux variables, et qui restent encore nombreux, souligne l’économiste.
Les indicateurs économiques US restent bien orientés
L’indice PMI Composite américain, qui reflète les anticipations globales des directeurs d’achats sur l’accélération ou de décélération de l’activité économique, a néanmoins connu une amélioration sensible en octobre et novembre, ce qui laisse un peu d’espoir à court terme.
En Europe aussi, « les conditions s’améliorent » mais « il y a encore un long chemin à parcourir avant que cela se traduise par une hausse du PIB » explique Daniel Morris.
Ainsi sur les marchés développés, à court terme, « On préfère les actions américaines [aux actions européennes]. Nous nous intéressons également aux obligations indexées sur l’inflation. Nous sommes en revanche moins intéressés par les obligations américaines et japonaises » détaille le stratégiste de BNP Paribas IP.
Emergents : fondamentaux solides, mais prudence à court terme
Pour Patrick Mange, économiste marchés émergents chez BNP Paribas IP, « Ce qui était en train de devenir une année exceptionnelle pour les marchés émergents est en train de devenir une année plutôt normale ».
Depuis l’élection de Donald Trump, les marchés émergents ont en effet globalement réduit leur forte progression depuis le début de l’année.
La Russie est le seul pays « émergent » ayant vu son marché actions progresser suite à l’élection de Donald Trump, les investisseurs anticipant les effets positifs d’un dégel des relations diplomatiques entre la Russie et les Etats-Unis.
Patrick Mange reste néanmoins optimiste à moyen terme sur l’orientation des marchés actions émergents, qui pourraient bénéficier d’une poursuite du rebond du pétrole que l’économiste attend prochainement au-dessus des 60 dollars/baril.
Par ailleurs, malgré leur rebond des neuf derniers mois, « Les valorisations des actions émergentes conservent une décote confortable par rapport aux marchés développés » estime-t-il.
Les marchés obligataires émergents restent également attractifs pour l’économiste, qui souligne que les taux réels se situent toujours autour de 2% à 3%.
Malgré ces fondamentaux solides, « Les actifs émergents pourraient rester sous pression pour quelque temps » reconnaît Patrick Mange. « Il est trop tôt pour aller vers les émergents » à court terme du fait des incertitudes liées aux projets et déclarations de Donald Trump. Néanmoins, « Les marchés émergents restent une bonne opportunité à moyen terme ».
Sur les émergents, BNP Paribas IP reste surpondéré sur les actions chinoises, indiennes et russes. La société de gestion préfère en revanche restée sous-pondérée sur le Brésil, le Mexique, l’Afrique du Sud ou la Turquie.
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Publié le 01 août 2025
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