CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7698.52 | -0.57% | +4.31% |
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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 7.38% |
H2O Adagio | 6.99% |
Pictet TR - Atlas Titan | 6.51% |
RAM European Market Neutral Equities | 6.22% |
BNP Paribas Global Absolute Return Bond | 5.70% |
Sienna Performance Absolue Défensif | 5.16% |
Syquant Capital - Helium Selection | 4.88% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 4.86% |
Pictet TR - Atlas | 3.67% |
DNCA Invest Alpha Bonds
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3.59% |
Cigogne UCITS Credit Opportunities | 3.56% |
Exane Pleiade | 3.31% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 3.27% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 2.71% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 1.92% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral
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-0.82% |
L'analyse d'un véritable expert que tout le monde devrait lire... Même Deloitte :)
Les défis sont nombreux et notre industrie est clairement arrivée à un tournant.
Elle n’est plus considérée comme une activité annexe facile à développer et peu consommatrice de fonds propres.
Il y a au contraire une prise de conscience qu’il faut y investir si on souhaite s’y développer.
L’univers de la gestion de capitaux va être marqué par l’accentuation du phénomène de barbelling, que nous connaissons déjà, avec d’un côté la gestion active et de l’autre la gestion passive.
Ces deux types de gestion jouent clairement un rôle de stimulateur l’une pour l’autre.
D’une part, la gestion passive doit être irréprochable sur sa transparence et de nombreux progrès ont été réalisés sur l’explication de ses différents modes de gestion.
D’autre part, la pression sur les prix est très forte car l’investisseur vise le « free beta » et ce faisant, il ne facilite pas la tâche aux nouveaux entrants sur le marché de la gestion indicielle !
Il s’agit d’une gestion où la taille est primordiale et seules les économies d’échelle, l’industrialisation et le contrôle des risques comptent.
Du côté de la gestion active, il est clair que les investisseurs recherchent du véritable alpha et que les solutions « benchmarkées » n’ont plus la côte.
D’un autre côté, elles sont trop chères à produire et trop nombreuses.
Je vous rappelle à ce sujet que les fonds de droit français pèsent en moyenne 160 m € alors que les fonds de droit américain pèsent 1.5 md $ en moyenne !
On imagine bien que la profitabilité par fonds ne sera pas la même.
(…)
Le deuxième grand défi auquel est confronté l’Asset Management est lié au développement d’une concurrence exacerbée.
On voit bien que la situation a évolué depuis vingt ans puisque les grosses collectes en OPCVM, en France notamment, viennent désormais des sociétés de gestion qui n’ont pas de réseau de distribution captif.
Et avec la forte décollecte en OPCVM depuis 2007 des réseaux traditionnels au profit de l’épargne bilancielle, de la baisse du rendement des fonds monétaires et la forte volatilité des marchés qui a mis à mal les solutions benchmarkées, innover et se tourner vers l’international est devenu vital pour les sociétés de gestion traditionnelles.
Certains y verront une opportunité car cela oblige tout un chacun à se remettre en cause en permanence afin d’offrir le meilleur service et les meilleurs solutions.
Mais au-delà de la notion de service, c’est la problématique de la marque qui va devenir plus pressante – et à travers elle – la relation entre le distributeur et le producteur.
Adapter sa communication et sa stratégie marketing afin de développer sa propre marque constitue donc un enjeu de taille pour notre industrie.
C’est primordial pour les sociétés de gestion qui veulent passer du statut de fournisseur de fonds à celui de partenaire privilégié pour les distributeurs globaux – ce qui constitue aussi une tendance de fonds de notre environnement.
(…)
S’adapter à une nouvelle réglementation constitue un défi de taille pour les sociétés de gestion. Ces dernières années ont été clairement marquées par la volonté des régulateurs d’assurer une meilleure protection des investisseurs.
L’ampleur de la crise a soulevé nombre de questions, tant sur les produits financiers eux-mêmes que sur la façon dont ils étaient vendus et une bonne réglementation devra tenir compte d’une vision globale et des interconnections existantes entre producteurs de solutions, distributeurs et conseillers financiers.
Prenons par exemple le sujet délicat du commissionnement des réseaux de distribution.
La directive MIF2, en conduisant à la disparition des rétrocessions uniquement pour les indépendants, pourrait favoriser un système d’architecture fermée, soit limiter considérablement le choix des solutions. Je ne suis pas sûr que cela aille dans le sens d’une protection des investisseurs.
Comme je ne pense pas que l’absence de cadre européen sur ce sujet, qui favorise l’émergence de réglementations locales (exemple GB ou Pays-Bas), aille non plus dans le sens d’une protection accrue, alors que pendant ce temps, les grands acteurs de la gestion développent un positionnement européen et non plus domestique.
Enfin, si une réglementation sur le commissionnement avait pour conséquence de limiter l’accès au conseil pour certains investisseurs privés (ceux qui n’ont simplement pas les moyens de se l’offrir), cela irait à l’encontre de l’objectif d’une protection accrue.
Alors qu’une récente enquête menée par BlackRock a montré que seuls 18% des Français font appel à des conseillers financiers professionnels, et que près des deux-tiers des personnes interrogées envisagent leur avenir financier avec inquiétude.
C’est-à-dire que le besoin de conseil n’a jamais été aussi pressant !
(…)
Si instaurer une meilleure protection des investisseurs est clairement une priorité, il faudra également éviter que cela se fasse au détriment de l’investissement à long terme, en raison par exemple d’une fiscalité ou de règles comptables inadaptées, alors que plus que jamais les flux d’épargne doivent soutenir le financement de l’économie comme celui de nos retraites.
Il est clair que la gestion de capitaux a un rôle à jouer dans ce financement, aux côtés des banques et des assureurs, un rôle qui est le sien car son métier est différent de celui des banques et des assureurs, ainsi que les risques qui y sont attachés.
Notons simplement que dans le financement de l’économie tout d’abord, il est facile d’envisager que la titrisation va se développer plus demain, et que la gestion de capitaux en profitera, même si elle n’a pas envie de recommencer les erreurs d’hier.
(…)
L’avenir sera aussi marqué par une prise de conscience que l’investisseur a un rôle à jouer dans la recherche d’une meilleure gouvernance de nos entreprises.
En effet, les sociétés de gestion de capitaux, avec près de 70.000 milliards $ gérés au niveau mondial bénéficient en tant qu’actionnaires de droits de votes très significatifs, via les actifs gérés pour le compte de leurs clients.
En héritant d’une telle responsabilité, il nous semble que les sociétés de gestion doivent faire preuve de la plus grande transparence à l’égard de leurs clients, quant à leurs politiques de vote et à leurs procédures internes de proxy voting.
Combien de société de gestion publient les résultats de leur vote sur leur site internet ?
Combien ont signé la charte de l’ONU pour une meilleure gouvernance ?
Les sujets sur lesquels les sociétés de gestion, peuvent intervenir sont très divers.
Elles peuvent exprimer leurs positions à propos de la composition des conseils d’administration, de la publication des rapports financiers, des modifications éventuelles de structure capitalistique, des rémunérations des dirigeants… et de toute question concernant la gouvernance de l’entreprise de manière générale.
Il semble aujourd’hui important de repenser les priorités quant aux domaines d’intervention légitimes des sociétés de gestion, mais aussi de mettre en avant les sujets sur lesquels elles se doivent d’intervenir, en tant qu’investisseur responsable.
En juillet, voici ce que H24 a fait pour vous...
Depuis 15 ans, nous écrivons des articles sur les meilleurs acteurs de la gestion d'actifs.
Publié le 01 août 2025
Buzz H24
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